Star Trek Classics

"Arena" est un récit inspiré d'une nouvelle de Frederic Brown qui met en scène un duel entre un homme et un extra-terrestre sur une planète déserte.

L'Enterprise arrive à proximité de l'avant-poste de Cestus III après avoir reçu deux jours plus tôt un appel du commandant de la base. Confronté à un problème singulier, il requiert les services des tacticiens de l'Enterprise. Kirk, Bones et Spock, accompagnés de trois hommes se téléportent sur la base... pour découvrir qu'elle a été détruite et son personnel massacré !

Il s'agit d'un traquenard. Tandis que l'équipe au sol essuie des tirs nourris, l'Enterprise est menacé par un vaisseau étranger. Les déflecteurs empêchent toute téléportation de Kirk et de ses hommes à bord.

Les Terriens arrivent cependant à en réchapper non sans avoir à déplorer des pertes. Ils ramènent l'unique survivant de la base, blessé, tandis que le vaisseau étranger s'enfuit.

De retour à bord, Kirk expose ses craintes à Spock : d'après lui, l'Enterprise était visé car il est le seul vaisseau de la flotte opérant dans le secteur. La destruction de Cestus III est le prélude à une invasion. Il convient donc de rattraper et d'anéantir le vaisseau ennemi avant qu'il ne rejoigne sa base.

Une poursuite s'engage, dévoilant un Kirk vindicatif, décidé à punir l'agression de Cestus III. Restant sourd aux conseils de modération de Spock, il donne l'ordre de pousser les moteurs à plein régime. L'Enterprise rejoint le vaisseau ennemi, qui a réduit sa vitesse, avant de stopper inexplicablement. Les deux astronefs sont immobilisés par une puissance supérieure, celle des Metrons dont ils ont violé l'espace. Ceux-ci annoncent que le différend sera réglé par un duel à mort entre les commandants des deux bâtiments sur une planète déserte. Ils y trouveront les armes pour se battre. L'enjeu est la mort du perdant et la destruction de son vaisseau avec son équipage. Kirk disparaît brusquement de la passerelle et se retrouve face au commandant du vaisseau gorn, un humanoïde réptilien.

Le combat s'engage entre Kirk et le Gorn, mais l'homme n'est pas de force contre le saurien et, blessé, il doit battre en retraite. Il réalise que la force brutale ne parviendra pas à lui apporter la victoire et il mise sur son agilité et son ingéniosité. S'il ne trouve pas d'arme, il réalise que la planète regorge de ressources (bambous, diamants, soufre...) qui vont lui permettre de fabriquer un canon de fortune et de terrasser son adversaire. Entretemps, l'équipage de l'Enterprise assiste impuissant au duel et constate que, du point de vue des Gorns, l'implantation de Cestus III pouvait constituer une violation de territoire : sa destruction serait alors une action préventive et non la préparation d'une invasion.

L'opinion de Kirk évolue aussi. Il essaie d'établir le contact avec le Gorn mais celui-ci, pensant sa victoire acquise, reste sourd à toute médiation. Il est atteint de plein fouet par le tir de Kirk. Cependant, l'homme refuse d'achever son adversaire : le sang n'a que trop coulé. Le Gorn disparaît, renvoyé sur son vaisseau où son équipage prendra soin de lui. Un Metron apparaît alors, signifiant à Kirk que son choix est interprété positivement par ceux de son espèce. Ils pensent que l'être humain vient de démontrer qu'il pouvait surmonter ses instincts barbares et évoluer vers un stade supérieur.

Kirk, apaisé, est ramené à bord de l'Enterprise. Il donne l'ordre d'abandonner la poursuite et de rejoindre l'espace de la Fédération.

"Et si l'époque était aux tables rondes et aux gentlemen agreements ?"

Le message de l'épisode est un appel au dialogue et à la résolution pacifiste des conflits. Kirk cède d'abord à la colère avant de réaliser que ses adversaires ont été guidés par les mêmes craintes que lui. Le ton est donc très différent de la nouvelle de Frederic Brown dont il s'inspire.


La nouvelle a été publiée dans la revue d'anthologie de la SF, Histoires galactiques au Livre de poche.
(Curieusement, le copyright indique 1967 pour la parution et 1958 pour la traduction ! La nouvelle date probablement de 1957.)

En effet, dans le récit de Brown, l'espèce humaine est à la veille d'un affrontement galactique avec une espèce belliqueuse inconnue. Le héros, un jeune pilote terrien du nom de Carson, est enlevé et se retrouve nu sur un monde bleu (le sable, le ciel, la végétation, même la faune, des petits lézards nantis de cinq paires de pattes, sont bleus !) inconnu. Il doit affronter un adversaire qui a l'aspect d'une sphère rouge nantie de tentacules rétractables.

L'enjeu est la survie de l'une des deux civilisations. L'autre sera détruite par l'entité supérieure qui a décidé le duel afin de conserver la possibilité qu'une des deux espèces puisse poursuivre son évolution. La guerre mènerait à une destruction mutuelle assurée.



Marvel a adapté le récit de Brown en BD.
Malheureusement, l'équipe créative n'est pas créditée dans la VF.



L'histoire a été publiée dans Etranges Aventures n°48, 4e trimestre 1975, aux éditions Arédit.



L'extra-terrestre de la version BD ressemble à un croisement de reptile aux dents pointues et d'araignée, plus impressionnant qu'une sphère.

Les deux combattants sont séparés par un mur invisible qui empêche tout corps à corps. A eux de trouver le moyen de le franchir.



C'est l'extra-terrestre qui fait montre d'ingéniosité pour atteindre son adversaire. En effet, la barrière laisse passer les corps inertes.

Chez Brown, l'alien est clairement hostile et malfaisant : doué de télépathie, il répond à chaque contact par des messages de haine et se distraie en mutilant les lézards qui vivent sur la planète.



Sans surprise, l'issue du combat montre le triomphe du Terrien qui sera suivi par l'éradication totale de l'espèce étrangère hostile... sans que le haut commandement puisse trouver d'explication convaincante à la disparition de l'armada extra-terrestre. (Un élément instable dans l'alliage composant les vaisseaux ?) Nul ne connaît le combat mené par Carson et lui-même, ramené parmi les siens, n'a aucune preuve à leur apporter. (Sauf les marques de blessures au combat cicatrisées instantanément.)

Star Trek a été diffusé alors que l'Amérique commençait à s'impliquer dans le conflit vietnamien, ignorant encore les conséquences de l'engrenage. Le message de paix véhiculé par cet épisode ne peut que souligner l'intelligence de la série.

L'idée d'un duel Homme/Alien sur une planète étrangère (qui n'est pas sans rappeler Duel dans le Pacifique) a été repris dans Enemy Mine, un film de SF allemand de 1985, réalisé par Wolfgang Petersen (Le Bateau/Das Boot.) Dennis Quaid (Mort à l'Arrivée, L'Aventure intérieure, Le Jour d'Après ) affronte Lou Gossett Jr (Aigle de Fer) sur une planète désertique... Avant de renoncer au combat et d'aider son adversaire réptilien... à accoucher ! (Il est hermaphrodite.) A l'époque, le critique du canard enchaîné s'étonnait que les pilotes du futurs soient armés d'un banal pistolet de la 2e guerre mondiale... Une référence à Duel dans le Pacifique) ?

Ils étaient des millions...

Kirk, McCoy et un homme d'équipage se téléportent sur M-113 pour rencontrer un couple de chercheurs, les époux Crater, dans le cadre d'une inspection de routine. Nancy Crater est une ancienne liaison de McCoy qui la retrouve telle qu'il l'a quittée... Et pour cause, Nancy revêt une apparence différente suivant qui la regarde, et elle a besoin du sel contenu dans le corps de ses visiteurs pour survivre. Titre original, the man trap (que l'on peut traduire par "piège à homme".)

1er épisode de la série. Une histoire de vampire dans laquelle celui-ci dispose d'une faculté de camouflage. L'apparence de la créature, la dernière de son espèce, nous est dévoilée à la fin de l'épisode. C'est une blonde...

De Forest Kelley nous fait montre de son talent d'acteur. On en a vite fait le tour. Pas très convaincant en amoureux transi, avec ses trois expressions faciales (la colère, le dépît et l'irritation... on peut se demander si le docteur a retrouvé quelqu'un après Nancy.)

La doublage - d'origine canadienne ? - sent l'adaptation littérale : "Faites votre apologie, docteur" alors que "faites votre mea culpa" serait plus approprié, "votre planète est enregistrée" plutôt que "sous notre juridiction", Uhura est appelée O'hara etc.

Je ne sait pas si c'est Canadien/Québécois, les doublages étaient tous de la France à cette époque je crois.

Si tu parles de TOS. Le doublage a été fait par Sonolab inc. Un studio de Télé-Métropole. C'est du moins ce que l'on s'est tapé au Québec.

(Anti-révélateur pour Cloaking Device....BRRRRR!!!)

Je parle de TOS.
Télé-Métropole, c'est canadien ? français ? belge ?

Zaitchick a écrit:

Je parle de TOS.
Télé-Métropole, c'est canadien ? français ? belge ?

Télé-Métropole est l'ancienne désignation du Groupe TVA.

Ben oui. C'est canadien quoi. 8)

Thomas Leighton, un ami de Kirk, est persuadé qu'Anton Karidian, acteur et directeur d'une troupe de théâtre, est en réalité Kodos, l'exécuteur, responsable vingt ans plus tôt de la mort de 4000 colons sur la planète Tarsus IV. Leighton, ainsi que Kirk, fait partie des neuf survivants capables d'identifier Kodos. Il est assassiné au cours d'une réception donnée en l'honneur des comédiens.

Kirk, en proie au doute, interroge les archives. Il convainc le capitaine du navire qui devait emmener les comédiens en tournée de rompre ses engagements. Lenore, la fille de Karidian, dont le charme ne laisse pas Kirk insensible, obtient de celui-ci qu'il transporte la troupe à destination. En échange, la compagnie donnera une représentation à l'équipage. Kirk apprend qu'un autre témoin susceptible d'identifier Kodos, est présent à bord, le jeune Kevin Thomas Riley. Il le fait affecter à la salle des machines.

Pendant son quart, le jeune homme est empoisonné. Transporté d'urgence à l'infirmerie, il en réchappe de peu. Kirk a une discussion animée avec Spock. Le second a découvert le lien entre Kirk et Riley or ils sont les derniers des neufs à être encore en vie : tous les autres sont morts. Coïncidence troublante, la compagnie Karidian donnait à chaque fois une représentation dans le secteur. Kirk est visé à son tour : quelqu'un a dissimulé dans ses quartiers un phaseur en surchauffe. Le bruit caractéristique de l'appareil alerte le capitaine qui parvient à trouver l'arme et à l'évacuer par un conduit vide-ordure avant que l'explosion ne provoque trop de dégats.

Kirk a une entrevue avec Anton Karidian. Il lui fait lire un texte dans lequel Kodos, usant de ses prérogatives de gouverneur de Tarsus IV, invoque la loi martiale et justifie le sacrifice de la moitié des colons par la nécessité de préserver l'autre moitié. Les vivres de la colonie ont été contaminés et il est impossible d'assurer la survie de toute la population même par le rationnement. Ironie macabre, un navire de ravitaillement parviendra à rejoindre Tarsus IV, rendant inutile le carnage commis par Kodos. Le dictateur est laissé pour mort mais son corps ne pourra être identifié.

Dans l'attente des résultat de l'analyse vocale, la troupe donne une représentation de Macbeth. Riley entend McCoy enregistrer son rapport à l'insu de celui-ci et décide de faire justice tout seul. Kirk parvient à l'en dissuader in-extrémis et entend la confession de Lenore à son père qui lui avoue avoir assassiné les derniers témoins. Karidian/Kodos est abasourdi par cette révélation, lui qui pensait avoir préservé sa fille du mal. Il s'interpose quand elle tire sur Kirk et meurt dans les bras de Lenore qui sombre complètement dans la folie.

* Cet épisode est un Whodunit, un récit policier dont le principe est d'enfermer les protagonistes dans un lieu clos et de deviner lequel (lesquels) d'entre-eux est un meurtrier - et, dans la mesure du possible, de l'empêcher d'agir -, sur le modèle des Dix petits nègres et des enquêtes d'Hercule Poirot d'Agatha Christie.
* Barbara Anderson (Lenore) a joué l'assistante de Robert Dacier (Raymond Burr) dans la série L'Homme de Fer (Ironside.) Dans cet épisode de Star Trek, elle accomplit une remarquable performance d'actrice, jouant tour à tour l'ingénuité, le charme puis la folie.
* L'épisode est placé sous le signe de Shakespeare, en particulier de son oeuvre, Macbeth. Le destin de Karidian/Kodos ressemble à celui du roi d'Ecosse : coupable d'un crime horrible (la trahison puis le régicide), Macbeth, saisi par la paranoïa du pouvoir, se rend coupable d'atrocités qui montent la population contre lui. Il est finalement tué par MacDuff, le rescapé d'une famille dont le tyran a ordonné le massacre. Son épouse et inspiratrice, Lady Macbeth (rôle joué par Lenore), sombre dans la folie pour avoir participé à l'assassinat du roi et elle meurt au dernier acte. Or Kodos, lui aussi, est coupable de crimes de masse et on pense que c'est lui qui tente d'assassiner le capitaine Kirk (mutinerie et "régicide"). Le jeune Riley veut lui faire payer la mort de sa famille. Enfin, les évènements révèleront la démence de Lenore qui plonge définitivement dans la folie lorsqu'elle cause la mort de son père (le roi ?) en voulant atteindre Kirk. Dans la pièce de Shakespeare, les figures de Macbeth et de Lady Macbeth se répondent : elle est l'inspiratrice qui pousse le tyran à agir. Si Lenore agit, elle, c'est à l'insu de son père, pour le protéger. Elle est donc "la conscience du roi" évoquée par le titre. Il faut préciser que Macbeth est une pièce qui a la réputation de porter malheur au point que les acteurs évitent d'en prononcer le titre, lui préférant la périphrase "cette pièce écossaise" ("the scotich play.")
* Lorsque Lenore dévoile ses penchants meurtriers, elle accueille Kirk en le comparant à César et en récitant des vers de la pièce de Shakespeare. Jules César raconte l'assassinat de l'empereur romain sur les marches du capitole. C'est d'ailleurs le sort qu'elle se dispose à infliger au capitaine.
* L'épisode aborde aussi le thème des criminels de masse en fuite. En effet, dans Star Trek, les méfaits de Kodos remontent à 20 ans or l'année de diffusion de l'épisode est 1966. En remontant de 20 ans, on aboutit à l'immédiate après-guerre. La traque des criminels de guerre nazis est encore d'actualité : Adolf Eichmann, l'un des principaux responsables de la mise en œuvre de la solution finale a été arrêté six ans plus tôt, en 1960, jugé l'année suivante et exécuté en 1962. On suggère que Kodos, le personnage de fiction, a départagé les survivants des sacrifiés de Tarsus IV suivant des critères particuliers (eugéniques ?) qui ne sont pas sans rappeler la façon dont les nazis sélectionnaient qui devait vivre et qui devait mourir.

Bon, puisque Zaitchick recycle ses chroniques de superpouvoir.com, y'a pas de raison, je vais faire pareil (d'autant que là, ça fait un bail qu'il a pas posté sur ce topic):

Pour revenir aux choses sérieuses, j'ai encore vu un épisode de Patrouille du Cosmos (oui, c'est bel et bien le titre français sous lequel était autrefois diffusé Star Trek TOS dans la belle province) qui dépote le bordel. Numéro 36, Un Loup dans la Bergerie.

Ca commence très fort sur une planète à l'esthétique "mille et une nuits" où nos héros se délassent dans un sympathique bouge où les femmes font la danse du ventre. Notre ami Scotty sent la fureur sexuelle légendaire des écossais qui lui chatouille l'entre-jambes et décide d'embarquer la belle tandis que Kirk et Bones s'en vont à la recherche d'une autre boîte pour l'after (je n'invente rien). Hélas, on retrouve Scotty le coutelas à la main et sa belle le bide lardé de coupures.

Scotty est donc accusé, et après moult rebondissements, on découvre que ce n'est pas lui le coupable, mais une mystérieuse entité cosmique se nourrissant de mort et surtout de peur... Entité cosmique qui, comme les coups de couteaux dans le bide cités plus haut l'auront indiqué aux plus perspicaces, n'est autre que Jack l'Eventreur.

Jack prend possession de l'ordinateur du vaisseau et décrète qu'il va provoquer une peur intense parmi l'équipage pour pouvoir s'en nourrir et les détruire. Seule solution: injecter de fortes doses de tranquillisants à tous les membres de l'équipage, sauf Spock, parce qu'il est trop cool pour avoir peur.

Kirk se retrouve donc sous peu avec un équipage com-plè-te-ment défoncé. Incroyable. Sulu défoncé qui fait tourner son siège... "Ha ha, putain, même si je me prenais une supernova dans le nez j'en aurai rien à foutre, ha ha ha..."

Nos héros réussissent à enfermer Jack dans le corps d'un personnage qui était déjà mort, lui font une injection de tranquillisants et le téléportent dans l'espace en dispersant ses molécules. Tout est bien qui finit bien, mais presque tout l'équipage est stone, à part Spock et Kirk.

"Bon, Bones, ta came, là, elle va durer combien de temps ?
- Ha! Ah ouais, euh... ben dans les six heures quoi. Je l'ai bien dosée, Jim! Ha ha!
- Oookay."

Fin de l'épisode.

Quelques notes: ça doit être l'épisode où Bones dit le plus souvent "(S)he's dead, Jim".

Et une bizarrerie de doublage: visiblement, certaines scènes (ou plutôt *bouts* de scènes) n'ont jamais dû être doublées à l'époque par Télé-Métropole, parce que Kirk et Spock changent spontanément de voix plusieurs fois dans l'épisode, c'est assez étonnant.

JW

Une fois de plus, j'ai maté Star Trek.

Cette fois-ci, c'était le légendaire dernier épisode de la saison 2, "Assignment: Earth".

Nos héros font un voyage temporel de routine vers 1968, où ils rencontrent le mystérieux Agent Seven, sa secrétaire blondasse Roberta (avec une robe flower power et un gros QI bien caché) et sa chatte protéiforme Isis, capable de se transformer (entre autres choses) en accorte bougresse.

Comme le luxe des décors (appartement de Seven doté d'un énorme ordinateur) et le côté iconique de chaque personnage (Seven=le héros imperturbable, Roberta=l'idiote/génie énamourée, Isis=l'icône sensuelle, et même l'ordinateur=le ressort comique), cet épisode était censé servir de pilote à une *autre série* de Gene Roddenberry mettant en scène tous ces personnages éminemment "Pop".

Hélas, la série n'a jamais vu le jour. On imagine avec délices ce que quelqu'un comme Mike Myers (par exemple) pourrait en faire aujourd'hui.

Quelqu'un d'autre a imaginé cela, comme le démontre ce commentaire de consommateur sur amazon.com, concernant ce fameux épisode:

Citation :

Everybody's favorite intergalactic troubleshooter Gary Seven, a human trained by a race of wise aliens and returned to 20th century Earth to save the planet from nuclear holocaust, just barely pulls it off again. In this action-packed episode, Seven (Robert Lansing) with the aide of his hilariously inept secretary (Teri Garr) works quickly to saboutage the launch of a US rocket being readied to place nuclear weapons into orbit. Unfortunately, Seven's carefully laid plans hit a snag when his transit beam is intercepted by what appears to be a spacecraft sent from 23rd century Earth on an exploration mission. Not having enough time to verify whether these are indeed explorers from Earth's future, and unable to reveal hsi true mission, and unable to convince thse possible humans of his own good intentions, Seven remains at odds with them thruought.
This is probably the best episode of "Gary Seven" though the special effects are typically lousy, and Terri Garr's charachter was still too adorable to be believable, Seven fans around the world know the show's real value was in its charachter interactions which are tops here. The way the writers concentrate on the crew of the Federation Spaceship Enterprise, you'd think that they were the stars. Some Seven fanatics (esp. the notorious "Seven of One") have speculated that this "Seven" episode was actually intended to be a spinoff for another series about the crew of the Enterprise, though we'll never know for sure. This episode is actually more memorable for Isis, who reveals in the last few minutes of the show some of the reason for the hold she has over loyal Seven fans across the world.

Voilà. Un commentaire d'un fan d'une autre dimension, où c'est Assignment: Earth qui est devenu la vraie série et où c'est Star Trek qui est resté un projet avorté. Fun, non ?

JW

Je me souviens en effet de cet épisode qui sentait le ballon d'essai. (Assignement Hearth, c'est un clin d'oeil à Assignement Vienna/L'Homme de Vienne qui deviendra aussi une série télévisée avec Robert - James West - Conrad.)

Les séries installées servaient à tester des concepts pour d'éventuels spin-off, ainsi dans L'Homme qui valait trois milliards (Six billions dollars man - on a perdu au change !), on découvre l'espace d'un épisode un agent qui, à la suite d'un accident, est capable de calculer aussi vite qu'un ordinateur. Le récit est centré sur lui. Steve Austin n'apparaît que pour rappeler que c'est un épisode de sa série. Apparemment, le public n'a pas mordu, on ne le reverra plus, à ma connaissance. Super Jaimie n'est-elle pas, elle aussi, apparue pour la 1ère fois dans un spin-off ? (Où elle redevenait humaine ?)

Autre exemple, dans un épisode de Magnum, c'est un pilote d'avion (qui vit dans un ranch, d'où le côté "cow-boy des airs") qui résout l'intrigue. On ne le reverra pas non plus.

Zaitchick a écrit:

Super Jaimie n'est-elle pas, elle aussi, apparue pour la 1ère fois dans un spin-off ? (Où elle redevenait humaine ?)

Attention, c'est la série qui est le spin-off, pas l'épisode de la première apparition. Mais je vois ce que tu veux dire, et si, si, c'est bien ça. Jaimie est apparue pour la première fois dans un épisode de L'Homme qui valait 3 milliards, puis elle est passée pour morte (pour cause d'incompatibilité avec ses implants bioniques). Puis elle est revenue dans la série (selon la légende parce que les téléspectateurs ont réclamé son retour), mais les implants bioniques ont provoqué en elle une sorte d'amnésie qui a "supprimé" en quelque sorte son amour pour Steve.

C'est même encore plus vicieux: chaque fois que Jaimie commençait à retrouver la mémoire, ses implants recommençaient à déconner et la faisaient souffrir. Et Steve avait tendance à provoquer ce genre de réactions chez elle.

Solution: on envoie Jaimie à l'autre bout des States pour vivre ses propres aventures à elle dans sa propre série à elle. Et de son côté, Steve peut faire son deuil en draguant de nouvelles nénettes à chaque épisode.

JW

Merci d'avoir rectifié, Jay, je m'étais mal exprimé. (La fatigue, la lassitude, la vieillesse, tout ça...)

40 ans c'est pas vieux?!!!^^

Je te réponds dans six ans...

JayWicky a écrit:

Une fois de plus, j'ai maté Star Trek.

Cette fois-ci, c'était le légendaire dernier épisode de la saison 2, "Assignment: Earth".

Résumé

L'Enterprise est en orbite autour de la Terre en l'année 1968 lorsqu'il intercepte un faisceau téléporteur d'une puissance phénoménale dirigé vers notre planète. Un homme et son chat apparaissent dans la salle de téléportation. L'homme, qui répond au nom de Gary Seven ("Savant" dans la version française), est irrité de l'ingérence de l'Enterprise dans la mission qui l'amène sur Terre. Nullement impressionné par la technologie qui l'entoure, il admet aisément être en présence d'hommes du futur mais refuse de révéler l'objet de sa mission et son point de départ, mentionnant juste une planète cachée dont les habitants veulent protéger les Terriens malgré eux. Kirk le fait placer aux arrêts. Les analyses révèlent qu'il est humain mais qu'il semble jouir d'une condition physique exceptionnelle.

Seven s'évade grâce à un objet cylindrique qui permet aussi bien de neutraliser les écrans de force de la cellule que de subjuguer la sentinelle. Rejoint par Isis, son chat, il parvient à se téléporter dans un appartement à New-York, contigu aux locaux d'une société-écran pour ses activités. Outre un téléporteur, la pièce comprend un ordinateur sophistiqué. Seven tente de se mettre en rapport avec deux autres agents sur Terre mais le cerveau éléctronique, d'abord réticent, finit par l'informer qu'ils ne donnent plus signe de vie. Seven, censé n'être qu'un superviseur, va devoir s'impliquer. L'ordinateur lui fabrique de faux papiers d'identité le faisant passer pour un officier de différents services secrets (C.I.A., N.S.A. etc.)

Entretemps, Kirk essaie de déterminer les projets de Seven. Il s'avère que les Etats-Unis s'apprêtent à lancer une tête nucléaire en orbite afin de devancer l'U.R.S.S. dans la course aux armements - une initiative qui aurait pour effet d'aggraver les tensions entre les deux grands. C'est un objectif possible.

Entretemps, Roberta Lincoln, une secrétaire employée par la société-écran de Seven, arrive en retard à son travail. Il la prend pour l'un de ses agents et grille presque sa couverture. Il joue sur son patriotisme et la convainc qu'il travaille pour le gouvernement des Etats-Unis. Resté seul, il apprend par l'ordinateur que ses deux agents sont morts dans un accident de voiture sans avoir pu terminer leur travail. Pendant ce temps, Kirk et Spock sont téléportés à New-York et font irruption dans les locaux. Roberta prévient la police puis essaie de les retenir et parvient à arracher le chapska dissimulant les oreilles de Spock. Les deux hommes pénètrent trop tard dans le bureau : Seven et Isis se sont téléportés à Cap Canaveral. Deux policiers entrent à leur tour dans la pièce et braquent leurs armes sur Kirk et Spock... Tout le monde disparaît et se matérialise à bord de l'Enterprise. Les policiers sont renvoyés à leur point de départ avant même d'avoir pu revenir de leur surprise.

A Cap Canaveral, Gary Seven neutralise un agent de la sécurité et parvient à se rendre sur le pas de tir dissimulé dans le coffre d'un véhicule de surveillance. Kirk et Spock n'auront pas sa chance, ils se matérialisent au moment où l'agent reprend ses esprits. Ils sont arrêtés et emmenés au centre de contrôle tandis que Seven, parvenu au sommet de la fusée, s'efforce de modifier ses circuits à quelques minutes du lancement. Il est repéré par Scotty qui tente de le ramener à bord de l'Enterprise, interrompant son travail. Mais le faisceau est intercepté à la suite des manipulations hasardeuses de Roberta qui a pénétré dans l'appartement de Seven. Elle le ramène à New-York. Kirk et Spock assistent impuissant au décollage de la fusée, laquelle modifie sa trajectoire. L'ogive qu'elle transporte est amorcée et l'engin menace de retomber sur l'Europe, ce qui déclencherait une troisième guerre mondiale.

A New-York, Roberta a compris que Seven ne travaille pas pour le gouvernement et se méprend sur ses intentions. Elle l'assomme alors qu'il s'apprête à provoquer la destruction de la fusée. A Cap Canaveral, Kirk et Spock profitent de l'effervescence pour fausser compagnie à leurs gardiens. Ils se téléportent à New-York et tentent de reprendre le contrôle de la fusée. Seven a réussi à regagner la confiance de Roberta en lui expliquant que des extra-terrestres bienveillants sélectionnent des Terriens et éduquent leurs descendants afin qu'ils protègent leur planète. Spock ne parvenant pas à commander à distance l'explosion de la fusée, Kirk s'en remet à Seven qui la détruit à temps.

Le péril conjuré et le cours de l'histoire n'étant pas altéré, Kirk et Spock prennent congé de Seven, s'en remettant à lui, à Roberta et à Isis - qui est capable de prendre forme humaine - pour protéger la planète des périls qui pourraient la menacer dans cette période temporelle.

* Voir Spock déambuler dans les rues avec un couvre-chef ridicule pour dissimuler ses oreilles pointues est amusant mais on se demande pourquoi Kirk a sélectionné le seul membre de son équipage qui n'ait pas l'aspect humain pour l'accompagner.

* Il semblerait que cet épisode ait servi de test pour un "spin-off" (une série dérivée) de Star Trek ou, au moins, l'introduction de personnages récurrents. En effet, Kirk et Spock jouent les utilités dans l'épisode et le "background" (l'environnement) autour de Gary Seven semble avoir été suffisamment élaboré pour appeler un développement ultérieur.

* Le titre Assignment Earth est une référence à Assignment Vienna, une série de roman d'espionnage adaptée à la télévision avec Robert Conrad. (Diffusée en France sous le titre L'Homme de Vienne.)

* Le récit fait référence à deux faits marquants de la période : la Course à l'Espace (premier alunissage en 1969) et la Course aux Armements. L'utilisation d'images fournies par la N.A.S.A. a dû marquer le téléspectateur de 1968 et renforcer la crédibilité de l'intrigue. Par ailleurs, dans cet épisode, ce sont les Américains qui mettent en péril la paix en tentant de devancer leurs adversaires. (Leur projet n'est pas sans évoquer celui de "Guerre des Etoiles" lancé par l'administration Reagan dans les années 80 puis repris par l'administration de Bush Jr au début des années 2000.) Cette critique de la surenchère militaire est à porter au crédit de la série. (La fin de l'épisode mentionne des accords internationaux qui mettront un frein à la militarisation de l'espace. Des accords que les auteurs de l'épisode semblent appeler de leurs voeux.)

Merci l'ami, je n'aime pas Star Trek mais j'ai lu ton texte et c'est du bon boulôt!!!

en parlant de startrek, j'ai lu que dans la prochaine serie, c'est l'acteur qui joue le role de syla dans "heroes" qui serat mr spock

Amusant !

Fascinant ! (Haussement de sourcil nimoyen.)

Quoi ils font un remake avec les perso originaux?????

d'apres ce que j'ai compris, ca raconterais la rencontre entre spock et le capitaine kirk



http://www.cinemovies.fr/news_fiche.php?IDtitreactu=4350

Et qui va faire Kirk?? vous avez une photo du mec qui fera Spock??

voila un comparatif entre leonard Limoy et zachary quinto

Ca peut coller, mais j'aime pas son nez, pas assez fin^^
Est-ce la photo??