En ce froid matin d'hiver, le radio-réveil Matsushita de Rigel ne sonna pas, car comme tout produit japonais il ne pouvait réaliser des actions trop simplistes.
Donc, le LCD modèle vintage (déjà!) lui débita un air de karaoké sans les paroles, c 'est à dire de la musique !
Ce son, entraînant comme une tourista peut l' être vers les toilettes, lui susurra, contre toute attente, la chanson thème de Gaitaiger, car Radio Tokyo possédait la faveur de diffusion sonore d 'une préview sur un dessin animé à venir.
Vous me direz que si cette radio avait eu le privilège de la diffusion d 'image, cela aurait été absurde...
Eh bien, détrompez-vous, de telles situations ubuesques se produisent parfois dans l' hexagone qui fleure bon l 'estragon et la farigoulette !
Notre petit bonhomme, encore et toujours seul à son lever, sauta du lit en caressant son crâne chauve et regretta l' inverse ; à savoir qu' il n' ait personne à caresser qui saute crânement sur son chauve au lever du lit !
(Bon c 'est un mix entre "palindrome et métaphore plurinominale" ; un truc que j 'ai inventé, mais quelle que soit la façon dont on cherche à le relire, ça marche toujours !
)
Ses fameuses aventures sans lendemain avec les soeurs jumelles Mikito et Machuia Baalzak, lui redonnaient un instant le sourire, songeant encore à cette fabuleuse fois où il avait honoré deux Baalzak !
Et c 'est en contemplant le lys dans la vallée qu'il constata ses illusions perdues se réduire comme une peau de chagrin...
(Là il faut avoir un peu lu les oeuvres du gros, sinon ça tombe à plat !)
Il se dirigea vers la fenêtre à grandes enjambées, non par empressement, mais parce que sa kike de karatéka contraignait ses mouvements. Là, même si il ne pouvait s 'approcher trop près des carreaux, au risque de les briser d 'un coup de trique naturelle, il fut pris d 'une forme de tristesse à rebond (comme ses boules un peu...) et la buée voila son regard...
Il ne pleurait en aucune manière, mais c était seulement un phénomène de condensation sur les vitres, amplifié par la chaleur excessive du poêle, qui fonctionnait toutes les nuits à plus de 30°c, avec seulement une seule poignée du surplus de son fameux maïs caramélisé, dont la valeur calorifique dépassait, de loin, celle du charbon le plus pur !
Pour se refroidir le tout, il décida d 'enfourcher gaillardement son cheval, afin d 'aller sous les bouleaux s' aérer le goulot...
Et c 'est là, que ce qui paru initialement comme un drame, mais allait pourtant transformer sa vie, arriva...