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| 140 000 messages !!! | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: 140 000 messages !!! 17.11.12 5:20 | |
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| | | anterak 08 Division Ruine
Age : 57 Lieu : dans un bar sur akhereb
| Sujet: Re: 140 000 messages !!! 17.11.12 11:07 | |
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| | | Tiger Grand Stratéguerre
Age : 49 Lieu : Noisy le sec
| Sujet: Re: 140 000 messages !!! 17.11.12 13:41 | |
| Vive la modestie de nos menbres | |
| | | sebrider ADMINISTRATEUR
Age : 48 Lieu : Pays du principe de l'Egalité. c'n'est pas gagné.
| Sujet: Re: 140 000 messages !!! 17.11.12 23:54 | |
| Le but c'est d'abord la qualité pas la quantité, sauf une quantité de qualité.
_________________ [centre] Il ne peut y avoir aucune liberté individuelle sans égalité. "Il ne s'est jamais rien fait de grand dans le monde que par le courage et la fermeté d'un seul homme qui brave les préjugés de la multitude." (Gracchus Babeuf)[/center] | |
| | | Tiger Grand Stratéguerre
Age : 49 Lieu : Noisy le sec
| Sujet: Re: 140 000 messages !!! 18.11.12 6:47 | |
| - sebrider a écrit:
- Le but c'est d'abord la qualité pas la quantité, sauf une quantité de qualité.
Merci pour l'info mais ils sembles, que nous étions également au courant et il ne faut pas avoir fait math sup pour le savoir. | |
| | | sebrider ADMINISTRATEUR
Age : 48 Lieu : Pays du principe de l'Egalité. c'n'est pas gagné.
| Sujet: Re: 140 000 messages !!! 18.11.12 18:39 | |
| Il faut bien que je joue mon rôle d'administrateur de temps en temps. Et, je n'ai pas défini ce qu'était la qualité. Etre moche, être beau, être idiot, être intelligent sont des qualités. J'emploie le mot dans ce sens. _________________ [centre] Il ne peut y avoir aucune liberté individuelle sans égalité. "Il ne s'est jamais rien fait de grand dans le monde que par le courage et la fermeté d'un seul homme qui brave les préjugés de la multitude." (Gracchus Babeuf)[/center] | |
| | | DV Général Horos
Age : 56 Lieu : Marseille
| Sujet: Re: 140 000 messages !!! 19.11.12 2:10 | |
| - Justin Sebridou a écrit:
- Le but c'est d'abord la qualité pas la quantité, sauf une quantité de qualité.
Même si la qualité est souvent inversement proportionnelle à la qualité, au delà de la quantification de la qualité, la quantité de messages postés est déjà un gage de qualité pour un forum dynamique ( de qualité ) La quantité n'accepte pas le plus ou le moins, son caractère fondamental est l'égal ou l'inégal, l'équivalence ou l'inéquation contrairement à la qualité qui admet "le plus ou moins " et procède en termes de similitude et de ressemblance (semblable ou dissemblable). . Ainsi trois n'est pas plus ou moins trois tandis que on peut dire d'un objet qu'il est plus ou moins blanc, plus ou moins grand, que telle région est plus développée qu'une autre ou que la Tunisie est plus avancée que tel ou tel pays. Un autre concept est celui de l'intensité, il s'agit d'une position intermédiaire entre la qualité (plus ou moins) et la quantité (mesure) dans la mesure où on ne peut pas la mesurer tout en excluant le plus ou moins. On ne peut pas la mesurer mais la repérer indirectement par les nombres. Elle est conçue comme la manifestation de la variation de la qualité selon les modalités plus ou moins. La qualité et la quantité ne sont en réalité que les extrémités d'un continüm reliés dialectiquement. Un accroissement quantitatif peut entraîner un changement de qualité c'est le cas de changement d'état lorsque la température change. D'un autre côté, tout changement quantitatif résulte de l'addition ou de la soustraction d'unités, c'est à dire de singularités qualitatives. La quantification a été considérée comme une condition du progrès scientifique ce qui a provoqué des controverses mais le refus du scientisme n'empêche pas l'utilisation de méthodes quantitatives et la quantification. Le débat en sociologie est allé jusqu'à réfuter la mesure puisque le fait est global, non une chose mais un ensemble de significations liées à des valeurs impliquant l'observateur lui même poussant ce processus à la limite qui fait que les faits humains ne sont pas mesurables " (Mucchielli 1991). En Economie, la quantification a atteint parfois ses limites et devient de plus en plus difficile, dans cette tendance à vouloir ressembler aux sciences exactes allant même jusqu'à affirmer la stérilité de l'économétrie en rompant le lien entre science et mesure (Von Mises 1962) . L'homme cherche à quantifier ce qui est qualitatif par un processus d'abstraction. La qualité est préalable à la quantité. Les sensations sont de nature qualitative, la quantité, la mesure sont le résultat de l'activité intellectuelle dans le but de comprendre le monde et d'agir sur lui. Dans ce sens, il n'y a pas de quantité sans qualité et il n'y pas d'opposition mais plutôt différence de niveau de représentation du réel. Cette quantification est liée à la puissance des instruments de mesure et des méthodes d'analyse. Elle est abstraction , donc une réduction du réel, elle laisse un résidu qualitatif, c'est à dire une partie qui échappe à la quantification. La quantification réside donc dans la minimisation de ces résidus de la qualité, elle présuppose l'abstraction de toute variation qualitative. La quantification permet de caractériser de manière précise une variable observée et de la soumettre au calcul et à la mesure, elle permet la vérification et constitue un garde-fou pour le raisonnement. La quantification favorise la falsifiabilité qui est considérée comme la condition de la scientificité par K Popper (1959). _________________ | |
| | | Tiger Grand Stratéguerre
Age : 49 Lieu : Noisy le sec
| Sujet: Re: 140 000 messages !!! 19.11.12 18:55 | |
| - sebrider a écrit:
- Il faut bien que je joue mon rôle d'administrateur de temps en temps.
Et, je n'ai pas défini ce qu'était la qualité. Etre moche, être beau, être idiot, être intelligent sont des qualités. J'emploie le mot dans ce sens.
Oui je peu comprendre ton point de vue, ausi si des fois j'ai pu te paraitre grossier je m'en excuse. | |
| | | sebrider ADMINISTRATEUR
Age : 48 Lieu : Pays du principe de l'Egalité. c'n'est pas gagné.
| Sujet: Re: 140 000 messages !!! 20.11.12 0:29 | |
| - Tiger a écrit:
- sebrider a écrit:
- Il faut bien que je joue mon rôle d'administrateur de temps en temps.
Et, je n'ai pas défini ce qu'était la qualité. Etre moche, être beau, être idiot, être intelligent sont des qualités. J'emploie le mot dans ce sens.
Oui je peu comprendre ton point de vue, ausi si des fois j'ai pu te paraitre grossier je m'en excuse. Pas des fois, mais seulement ce coup là. Ca m'a même étonné. J'ai l'habitude des arguments par bâillement sur d'autres thèmes plus sérieux. Mais, ici, cela m'a étonné et surtout de ta part. Mais, ce n'est pas grave. Cependant, je reconnais que ce que j'ai écrit était assez brutos. Je voulais d'ailleurs écrire un truc gentils après de quantité de qualité. Mais, j'ai laissé comme tel croyant que l'on n'allait pas le prendre à la lettre. Et cela a floppé. :( Avec DV et Mel Véga, je ne suis plus étonné du tout. Mais, il n'y a rien de méchant, j'ai appréhendé qui se cache derrière : "DV et Mel Vega ne sont en réalité que les extrémités d'un continuum reliés dialectiquement." (Ils ont piqué ça à Hegel ?) _________________ [centre] Il ne peut y avoir aucune liberté individuelle sans égalité. "Il ne s'est jamais rien fait de grand dans le monde que par le courage et la fermeté d'un seul homme qui brave les préjugés de la multitude." (Gracchus Babeuf)[/center]
Dernière édition par sebrider le 20.11.12 13:21, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 140 000 messages !!! 20.11.12 4:06 | |
| - Tiger a écrit:
- sebrider a écrit:
- Le but c'est d'abord la qualité pas la quantité, sauf une quantité de qualité.
Merci pour l'info mais ils sembles, que nous étions également au courant et il ne faut pas avoir fait math sup pour le savoir. ... Eh bien, si c 'est moi qui avais exprimé une remarque, j' aurais encore eu le rôle du hargneux...( de lait bien sûr ) Ceci dit " l' animation " sur un forum d' animation, justement, reste capitale pour que la communication de devienne pas unilatérale dans une sorte de signifiant/signifié sans échange ! |
| | | Invité Invité
| | | | fenicia Commandant Hydargos
Age : 44 Lieu : in hell
| Sujet: Re: 140 000 messages !!! 20.11.12 13:47 | |
| toute mes felicitations pour les 140 000 messages | |
| | | sebrider ADMINISTRATEUR
Age : 48 Lieu : Pays du principe de l'Egalité. c'n'est pas gagné.
| Sujet: Re: 140 000 messages !!! 20.11.12 13:51 | |
| - Mel Véga a écrit:
- sebrider a écrit:
- (Ils ont piqué ça à Hegel ?)
Juste à Rigel, pour ma part ! _________________ [centre] Il ne peut y avoir aucune liberté individuelle sans égalité. "Il ne s'est jamais rien fait de grand dans le monde que par le courage et la fermeté d'un seul homme qui brave les préjugés de la multitude." (Gracchus Babeuf)[/center] | |
| | | sebrider ADMINISTRATEUR
Age : 48 Lieu : Pays du principe de l'Egalité. c'n'est pas gagné.
| Sujet: Re: 140 000 messages !!! 20.11.12 13:52 | |
| - fenicia a écrit:
- toute mes felicitations pour les 140 000 messages
Merci fenicia _________________ [centre] Il ne peut y avoir aucune liberté individuelle sans égalité. "Il ne s'est jamais rien fait de grand dans le monde que par le courage et la fermeté d'un seul homme qui brave les préjugés de la multitude." (Gracchus Babeuf)[/center] | |
| | | DV Général Horos
Age : 56 Lieu : Marseille
| Sujet: Re: 140 000 messages !!! 20.11.12 18:30 | |
| - Tiger a écrit:
- sebrider a écrit:
- Le but c'est d'abord la qualité pas la quantité, sauf une quantité de qualité.
Merci pour l'info mais ils sembles, que nous étions également au courant et il ne faut pas avoir fait math sup pour le savoir. Quantifier la qualité: Dans sa même, le monde est imprécis en plus de l'imprécision des instruments de mesure dont on dispose ce qui fait que certains se sont allés jusqu'à affirmer que l'imprécision du qualitatif est supérieure à la précision du quantitatif (Guitton H, 1986, 1987). La nature humaine est encore plus imprécise, complexe, changeante et chargée. A ce niveau plus la précision d'analyse est élevée et plus l'imprécision est forte. Le concept d'utilité est significatif, il est peu probable que les individus aient une vision précise de l'utilité procurée par un bien. La courbe d'indifférence exprime bien cette imprécision. L'évaluation des arguments même de cette fonction d'utilité est imprécise et les éléments sont interdépendants et peu compatibles avec un modèle formalisé précis : climat social favorable, une bonne localisation... Les méthodes scientifiques s'accommodent mal avec "à peu près", et la logique binaire l'emporte souvent : "être ou ne pas être". La réalité est autre et elle n'est pas toujours binaire c'est le cas du tas de sable, à partir de quand parle-t-on de tas ?. Deux, trois, dix grains de sable...Et pourtant on a l'impression que le concept de tas de sable ne pose aucun problème. "Toute définition de rouge qui se déclare précise est prétentieuse et frauduleuse" déclare Russel, (1948) après avoir énoncé le principe de l'exclusion des lieux. Entre le rouge et le non-rouge il y a une zone de doute. La précision force ainsi l'imprécision : on dira que le tas est formé de n grains, le rouge est au dessus de telle onde... La théorie des ensembles flous tient compte de ces états ou espaces intermédiaires et dès 1922 Lucasiewicz a construit une échelle (ternaire puis) infinitaire sur un intervalle (0,1). Ponsard (1975) montre que l'imprécision n'est l'erreur ni l'incertitude et les méthodes d'analyse sont différentes. L'erreur est cet écart à la vérité, liée aux difficultés de repérage, de mesure et de spécification...L'incertitude est liée au temps et concerne l'avenir, elle existe chaque fois qu'un ensemble comprend plus d'un élément et qui échappent au déterminisme strict tandis que l'imprécision est liée à la complexité, elle est liée au passé et au présent leur connaissance est entachée d'erreurs s'ils sont mal appréciés. L'imprécision se réfère au contenu tandis que l'incertitude réfère à sa vérité, sa conformité à la réalité. L'imprécision est un manque de justesse d'une mesure et non un écart à la vérité. C'est ainsi l'imprécision du rural et de l'urbain et leur interpénétration a forgé le terme de rurbain mais cette division ternaire est insuffisante pour cerner cette réalité mouvante et complexe entre le rural profond et l'urbain incontesté. La théorie des ensembles flous permet de traiter l'imprécision qualitative d'une manière formelle et quantitative. L'imprécision n'a été traité en mathématique qu'à partir de 1965 (Zadeh L.A.). Un élément peut appartenir plus ou moins à un ensemble. Une commune peut être urbaine et rurale avec des fonctions d'appartenance de 0?8 et 0,3 respectivement. La probabilité résulte de l'aléa inhérent à certaines relations de causalité , le flou est lié à l'imprécision qui résulte du rejet de la logique binaire. Son axiomatique est plus souple que celle de la probabilité. Les deux axiomatiques ne sont pas incompatibles et on peut étudier la réalisation aléatoire d'un événement flou (Leung, 1988). Une zone peut appartenir à deux régions géographiques ce qui change totalement le paradigme de la géographie régionale... Plus les systèmes sont complexes et plus l'imprécision est grande. On trouve rarement des coupures brusques dans l'espace, le passage entre états se fait graduellement avec des zones de transition plus ou moins étendues. On ne passe pas brusquement de la ville à la campagne. Les propriétés de l'espace sont perçues et sont donc imprécises tandis qu'au niveau des choix interviennent des éléments qualitatifs . Comment déterminer une région qualitative : chaude, touristique... Dans un espace continu, il devient arbitraire d'imposer une frontière précise d'autant plus que similitude et différence s'expriment ici par l'intensité et non la nature (C Ponsard 1977, Leung 1988). Une zone peut appartenir à plus d'une région dont elle se rapproche des caractéristiques retenues comme critères. La région peut être formé d'un noyau central dont les caractéristiques sont les plus compatibles avec les critères et de franges-frontières où les lieux se conforment plus ou moins. La frontière entre ces deux parties est elle-même floue. En réalité les lieux proches de la frontière appartiennent plus ou moins aux régions qu'ils séparent. La frontière s'estompe et le modèle est plus réaliste : les zones frontalières sont plus solidaires qu'elles le sont des régions des pays auxquels elles appartiennent. Cette problématique du flou concerne la régionalisation, les aires d'attraction et d'interaction, la hiérarchie, la taxinomie, les choix et les décisions... Le flou a pour objectif d'enrichir l'analyse par la prise en compte quantitative de toutes les nuances qualitatives entre le noir et le non-noir en permettant le passage du discret au contenu. Les modèles de choix discrets expriment la démarche inverse. Les variables discrètes peuvent être binaires (0,1), triatomiques ou polytomiques qui peuvent être à leur tour catégoriques (échelle nominale) ordonnées ou non, séquentielles. Lorsque la variable est qualitative discrète, la régression linéaire n'est pas adaptée dans la mesure où le codage détermine les valeurs. Les modèles Probit et Logit sont plus adaptés, ils se présentent comme suit : Il s'agit de définir une variable aléatoire continue y* (y* = ax + u) dont la valeur va fixer celle de y (0,1) avec y = 1 si y* < s et y* = 0 dans les autres cas (s est donné). Prob(y = 1) = Prob (y* < s) = F(s) avec F(s) la fonction de distribution cumulée de la variable aléatoire y*. Si y* est distribué selon la loi normale, on a le modèle Probit. Si elle suit une distribution logistique, on a le modèle Logit. On peut avoir deux catégories selon que les règles de décision ou l'utilité sont stochastique.La réalité est toujours multidimensionnelle que l'analyse force pour n'en laisser souvent qu'une seule dimension en fonction des instruments d'analyse. Ce qui éliminé c'est toujours les données ordinales et qualitatives. Le cas le plus significatif est les prix fonciers. Les modèles hédoniques permettent de définir différentes variétés d'un bien à partir d'un nombre réduit d'attributs (Court A. T., 1939) . La fonction d'utilité est fonction des quantités d'attributs et non de biens... L'équilibre passe ainsi par la maximisation d'un vecteur d'attributs sous contraintes de revenu, besoins et attributs. Le recours aux méthodes multidimensionnelles s'impose. On peut distinguer trois niveaux de l'analyse : - La description ou l'observation : c'est là où les progrès ont été les importants avec le développement de l'ACP et l'AFC. - La structuration ou synthèse avec la classification. - La mesure du degré d'association entre les informations. La réalité des choix est multidimensionnelle même si on agrège à l'extrême. Les méthodes développées permettent de choisir non la solution optimale mais celle qui est globalement la mieux jugée : le meilleur compromis. Le problème de quantification de la qualité se pose encore plus pour l'espace et sa définition même (Beguin H et Thisse 1979) : lieu, extension , position : phénomènes où la qualité est importante et est souvent négligée au détriment de l'explication. La distance est une réalité qualitative par excellence, exprimée par l'éloignement, elle est imprécise, non déterministe, multidimensionnelle et perçue. L'analyse spatiale utilise une distance euclidienne, absolue et abstraite, simple mais simplificatrice : l'espace est convexe c'est à dire que tout point peut être une localisation, que la ligne est contenue entièrement dans cet espace. D'autre part l'espace est isotrope c'est à dire que le coût est indépendant de la direction. D'un coup, les contraintes des réseaux sont éliminées : coût, temps, confort... La distance est multidimensionnelle : une longueur, un moyen de transport, une durée, , un confort, un coût, une distance généralisée. On peut distinguer les p-distances qui sont une généralisation de la distance euclidienne : dab = (Xa-Xb)p + (Ya-Yb)p)1/p. Il y aussi les métriques radiales, périphériques, circum-radiales et arborescentes utilisées en particulier en milieu urbain. On peut citer les distances polyédriques (parallèle à n directions). Cette distance est perçue, donc déformée, valorisée, filtrée et repérée (Bailly A.S, 1977, 1990). La position se résume à l'accessibilité (gravité...), la centralité (qui peut être définie par la réception de flux) des lieux, mesurée par rapport à plus d'un indicateurs ce qui se ramène au flou. La quantification pose deux problèmes importants au moins : - Le degré de précision de la mesure qui est lié aux outils et méthodes de mesure qui ne cessent de progresser. - Le choix des indicateurs appropriés ce qui pose le problème de l'adéquation entre la fin et le moyen, entre la problématique de recherche et la méthode utilisée. Ces deux problèmes ne sont pas spécifiques à l'approche quantitative et se posent pour chaque outil d'analyse qui doit rester dans ce rôle. Sa pertinence se mesure par rapport à ce qu'il apporte de plus que les autres méthodes et moyens et n'a pas de valeur intrinsèque. On peut se poser la question de la pertinence par rapport à quoi ?. par rapport à qui ?. La pertinence se pose avant tout par rapport au réel qui constitue le seul critère qui détermine la pertinence d'une méthode ou d'une approche donnée. Autrement, il faut poser la question suivante : dans quelle mesure la quantification nous permet de connaître mieux notre réalité ?. Dans la majeure partie des cas, la quantification nous permet de nous rapprocher davantage du réel, de mieux le connaître et l'appréhender que la description grâce à l'amélioration des méthodes des outils utilisés et en dépit de la limite qui subsistent encore. Il faut dire que sans s'exclure les approches se complètent. Il y a bien de domaines où la description restitue mieux que la quantification, voire elle constitue la seule issue même pour les champs qui restent totalement qualitatifs ou subjectifs comme le domaine culturel, idéologique ou le phénomène de pouvoir. La réalité étant forcément multiforme avec ses différents niveaux et facettes et une seule approche ne saurait suffire pour pouvoir apporter les éclairages nécessaires. La quantification ne peut se substituer aux autres approches d'aucune manière, elle ne les réfute pas non plus. Sur un autre plan, la pertinence se pose par rapport à la problématique posée et à l'objectif fixé, de la même manière que les autres approches. Si la problématique arrêtée consiste à mesurer un phénomène, vérifier une hypothèse, la quantification est incontournable. La pertinence s'exprime en termes d'adéquation entre le moyen et l'objectif, entre le point de départ et le résultat obtenu. Une fois posée en ces termes, le problème de la pertinence et de l'utilité ne se pose plus. _________________ | |
| | | sebrider ADMINISTRATEUR
Age : 48 Lieu : Pays du principe de l'Egalité. c'n'est pas gagné.
| Sujet: Re: 140 000 messages !!! 21.11.12 0:08 | |
| Merci DV a1
Mais le plus aurait été de nous envoyer sur le site d'Epistémologie de la géographie :http://epigeo.voila.net/quantification.htm _________________ [centre] Il ne peut y avoir aucune liberté individuelle sans égalité. "Il ne s'est jamais rien fait de grand dans le monde que par le courage et la fermeté d'un seul homme qui brave les préjugés de la multitude." (Gracchus Babeuf)[/center] | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 140 000 messages !!! 21.11.12 1:41 | |
| - DV a écrit:
- Tiger a écrit:
- sebrider a écrit:
- Le but c'est d'abord la qualité pas la quantité, sauf une quantité de qualité.
Merci pour l'info mais ils sembles, que nous étions également au courant et il ne faut pas avoir fait math sup pour le savoir. Quantifier la qualité: Dans sa même, le monde est imprécis en plus de l'imprécision des instruments de mesure dont on dispose ce qui fait que certains se sont allés jusqu'à affirmer que l'imprécision du qualitatif est supérieure à la précision du quantitatif (Guitton H, 1986, 1987). La nature humaine est encore plus imprécise, complexe, changeante et chargée. A ce niveau plus la précision d'analyse est élevée et plus l'imprécision est forte. Le concept d'utilité est significatif, il est peu probable que les individus aient une vision précise de l'utilité procurée par un bien. La courbe d'indifférence exprime bien cette imprécision. L'évaluation des arguments même de cette fonction d'utilité est imprécise et les éléments sont interdépendants et peu compatibles avec un modèle formalisé précis : climat social favorable, une bonne localisation... Les méthodes scientifiques s'accommodent mal avec "à peu près", et la logique binaire l'emporte souvent : "être ou ne pas être". La réalité est autre et elle n'est pas toujours binaire c'est le cas du tas de sable, à partir de quand parle-t-on de tas ?. Deux, trois, dix grains de sable...Et pourtant on a l'impression que le concept de tas de sable ne pose aucun problème. "Toute définition de rouge qui se déclare précise est prétentieuse et frauduleuse" déclare Russel, (1948) après avoir énoncé le principe de l'exclusion des lieux. Entre le rouge et le non-rouge il y a une zone de doute. La précision force ainsi l'imprécision : on dira que le tas est formé de n grains, le rouge est au dessus de telle onde... La théorie des ensembles flous tient compte de ces états ou espaces intermédiaires et dès 1922 Lucasiewicz a construit une échelle (ternaire puis) infinitaire sur un intervalle (0,1). Ponsard (1975) montre que l'imprécision n'est l'erreur ni l'incertitude et les méthodes d'analyse sont différentes. L'erreur est cet écart à la vérité, liée aux difficultés de repérage, de mesure et de spécification...L'incertitude est liée au temps et concerne l'avenir, elle existe chaque fois qu'un ensemble comprend plus d'un élément et qui échappent au déterminisme strict tandis que l'imprécision est liée à la complexité, elle est liée au passé et au présent leur connaissance est entachée d'erreurs s'ils sont mal appréciés. L'imprécision se réfère au contenu tandis que l'incertitude réfère à sa vérité, sa conformité à la réalité. L'imprécision est un manque de justesse d'une mesure et non un écart à la vérité. C'est ainsi l'imprécision du rural et de l'urbain et leur interpénétration a forgé le terme de rurbain mais cette division ternaire est insuffisante pour cerner cette réalité mouvante et complexe entre le rural profond et l'urbain incontesté. La théorie des ensembles flous permet de traiter l'imprécision qualitative d'une manière formelle et quantitative. L'imprécision n'a été traité en mathématique qu'à partir de 1965 (Zadeh L.A.). Un élément peut appartenir plus ou moins à un ensemble. Une commune peut être urbaine et rurale avec des fonctions d'appartenance de 0?8 et 0,3 respectivement. La probabilité résulte de l'aléa inhérent à certaines relations de causalité , le flou est lié à l'imprécision qui résulte du rejet de la logique binaire. Son axiomatique est plus souple que celle de la probabilité. Les deux axiomatiques ne sont pas incompatibles et on peut étudier la réalisation aléatoire d'un événement flou (Leung, 1988). Une zone peut appartenir à deux régions géographiques ce qui change totalement le paradigme de la géographie régionale... Plus les systèmes sont complexes et plus l'imprécision est grande. On trouve rarement des coupures brusques dans l'espace, le passage entre états se fait graduellement avec des zones de transition plus ou moins étendues. On ne passe pas brusquement de la ville à la campagne. Les propriétés de l'espace sont perçues et sont donc imprécises tandis qu'au niveau des choix interviennent des éléments qualitatifs . Comment déterminer une région qualitative : chaude, touristique... Dans un espace continu, il devient arbitraire d'imposer une frontière précise d'autant plus que similitude et différence s'expriment ici par l'intensité et non la nature (C Ponsard 1977, Leung 1988). Une zone peut appartenir à plus d'une région dont elle se rapproche des caractéristiques retenues comme critères. La région peut être formé d'un noyau central dont les caractéristiques sont les plus compatibles avec les critères et de franges-frontières où les lieux se conforment plus ou moins. La frontière entre ces deux parties est elle-même floue. En réalité les lieux proches de la frontière appartiennent plus ou moins aux régions qu'ils séparent. La frontière s'estompe et le modèle est plus réaliste : les zones frontalières sont plus solidaires qu'elles le sont des régions des pays auxquels elles appartiennent. Cette problématique du flou concerne la régionalisation, les aires d'attraction et d'interaction, la hiérarchie, la taxinomie, les choix et les décisions... Le flou a pour objectif d'enrichir l'analyse par la prise en compte quantitative de toutes les nuances qualitatives entre le noir et le non-noir en permettant le passage du discret au contenu. Les modèles de choix discrets expriment la démarche inverse. Les variables discrètes peuvent être binaires (0,1), triatomiques ou polytomiques qui peuvent être à leur tour catégoriques (échelle nominale) ordonnées ou non, séquentielles. Lorsque la variable est qualitative discrète, la régression linéaire n'est pas adaptée dans la mesure où le codage détermine les valeurs. Les modèles Probit et Logit sont plus adaptés, ils se présentent comme suit : Il s'agit de définir une variable aléatoire continue y* (y* = ax + u) dont la valeur va fixer celle de y (0,1) avec y = 1 si y* < s et y* = 0 dans les autres cas (s est donné). Prob(y = 1) = Prob (y* < s) = F(s) avec F(s) la fonction de distribution cumulée de la variable aléatoire y*. Si y* est distribué selon la loi normale, on a le modèle Probit. Si elle suit une distribution logistique, on a le modèle Logit. On peut avoir deux catégories selon que les règles de décision ou l'utilité sont stochastique.La réalité est toujours multidimensionnelle que l'analyse force pour n'en laisser souvent qu'une seule dimension en fonction des instruments d'analyse. Ce qui éliminé c'est toujours les données ordinales et qualitatives. Le cas le plus significatif est les prix fonciers. Les modèles hédoniques permettent de définir différentes variétés d'un bien à partir d'un nombre réduit d'attributs (Court A. T., 1939) . La fonction d'utilité est fonction des quantités d'attributs et non de biens... L'équilibre passe ainsi par la maximisation d'un vecteur d'attributs sous contraintes de revenu, besoins et attributs. Le recours aux méthodes multidimensionnelles s'impose. On peut distinguer trois niveaux de l'analyse : - La description ou l'observation : c'est là où les progrès ont été les importants avec le développement de l'ACP et l'AFC. - La structuration ou synthèse avec la classification. - La mesure du degré d'association entre les informations. La réalité des choix est multidimensionnelle même si on agrège à l'extrême. Les méthodes développées permettent de choisir non la solution optimale mais celle qui est globalement la mieux jugée : le meilleur compromis. Le problème de quantification de la qualité se pose encore plus pour l'espace et sa définition même (Beguin H et Thisse 1979) : lieu, extension , position : phénomènes où la qualité est importante et est souvent négligée au détriment de l'explication. La distance est une réalité qualitative par excellence, exprimée par l'éloignement, elle est imprécise, non déterministe, multidimensionnelle et perçue. L'analyse spatiale utilise une distance euclidienne, absolue et abstraite, simple mais simplificatrice : l'espace est convexe c'est à dire que tout point peut être une localisation, que la ligne est contenue entièrement dans cet espace. D'autre part l'espace est isotrope c'est à dire que le coût est indépendant de la direction. D'un coup, les contraintes des réseaux sont éliminées : coût, temps, confort... La distance est multidimensionnelle : une longueur, un moyen de transport, une durée, , un confort, un coût, une distance généralisée. On peut distinguer les p-distances qui sont une généralisation de la distance euclidienne : dab = (Xa-Xb)p + (Ya-Yb)p)1/p. Il y aussi les métriques radiales, périphériques, circum-radiales et arborescentes utilisées en particulier en milieu urbain. On peut citer les distances polyédriques (parallèle à n directions). Cette distance est perçue, donc déformée, valorisée, filtrée et repérée (Bailly A.S, 1977, 1990). La position se résume à l'accessibilité (gravité...), la centralité (qui peut être définie par la réception de flux) des lieux, mesurée par rapport à plus d'un indicateurs ce qui se ramène au flou. La quantification pose deux problèmes importants au moins : - Le degré de précision de la mesure qui est lié aux outils et méthodes de mesure qui ne cessent de progresser. - Le choix des indicateurs appropriés ce qui pose le problème de l'adéquation entre la fin et le moyen, entre la problématique de recherche et la méthode utilisée. Ces deux problèmes ne sont pas spécifiques à l'approche quantitative et se posent pour chaque outil d'analyse qui doit rester dans ce rôle. Sa pertinence se mesure par rapport à ce qu'il apporte de plus que les autres méthodes et moyens et n'a pas de valeur intrinsèque. On peut se poser la question de la pertinence par rapport à quoi ?. par rapport à qui ?. La pertinence se pose avant tout par rapport au réel qui constitue le seul critère qui détermine la pertinence d'une méthode ou d'une approche donnée. Autrement, il faut poser la question suivante : dans quelle mesure la quantification nous permet de connaître mieux notre réalité ?. Dans la majeure partie des cas, la quantification nous permet de nous rapprocher davantage du réel, de mieux le connaître et l'appréhender que la description grâce à l'amélioration des méthodes des outils utilisés et en dépit de la limite qui subsistent encore. Il faut dire que sans s'exclure les approches se complètent. Il y a bien de domaines où la description restitue mieux que la quantification, voire elle constitue la seule issue même pour les champs qui restent totalement qualitatifs ou subjectifs comme le domaine culturel, idéologique ou le phénomène de pouvoir. La réalité étant forcément multiforme avec ses différents niveaux et facettes et une seule approche ne saurait suffire pour pouvoir apporter les éclairages nécessaires. La quantification ne peut se substituer aux autres approches d'aucune manière, elle ne les réfute pas non plus. Sur un autre plan, la pertinence se pose par rapport à la problématique posée et à l'objectif fixé, de la même manière que les autres approches. Si la problématique arrêtée consiste à mesurer un phénomène, vérifier une hypothèse, la quantification est incontournable. La pertinence s'exprime en termes d'adéquation entre le moyen et l'objectif, entre le point de départ et le résultat obtenu. Une fois posée en ces termes, le problème de la pertinence et de l'utilité ne se pose plus.
...il est bien évident que la quantification est incontournable et reste nécessaire au "tout" dans une approche globale et ce, particulièrement lors d' analyses sociologiques déterminantes, pour prendre un exemple... |
| | | DV Général Horos
Age : 56 Lieu : Marseille
| Sujet: Re: 140 000 messages !!! 22.11.12 11:21 | |
| - Mel Véga a écrit:
...il est bien évident que la quantification est incontournable et reste nécessaire au "tout" dans une approche globale et ce, particulièrement lors d' analyses sociologiques déterminantes, pour prendre un exemple... Je me suis efforcé d'avoir une approche constructive, rationnelle et scientifique pour un sujet crucial, d'une importance capitale pour notre forum, car le champs d'application de la quantification ne se limite pas à la epistémologie de la géographie, merci. _________________ | |
| | | Gurendaizä Division Ruine
Age : 57 Lieu : A bord de Goldorak
| Sujet: Re: 140 000 messages !!! 22.11.12 13:00 | |
| | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 140 000 messages !!! 23.11.12 5:41 | |
| - DV a écrit:
- Mel Véga a écrit:
...il est bien évident que la quantification est incontournable et reste nécessaire au "tout" dans une approche globale et ce, particulièrement lors d' analyses sociologiques déterminantes, pour prendre un exemple... Je me suis efforcé d'avoir une approche constructive, rationnelle et scientifique pour un sujet crucial, d'une importance capitale pour notre forum, car le champs d'application de la quantification ne se limite pas à la epistémologie de la géographie, merci. Sache bien cher DV, que tout le monde ici apprécie ton implication non subjective dans un point de vue purement systémique, émanant d 'un souhait louable et légitime (de ta part) d' apaisement, à l' encontre d 'une ambiance potentiellement délétère (on a pu le voir, dans certaines joutes verbales abyssales inextinguibles antérieures...) et que cela ne constitue en rien une intervention interlope ou surannée, ceci quelque soit la temporalité parallèle dans laquelle tu désires t' exprimer ici, dans un style qui pourrait s 'apparenter à un échange pluri-épistolaire, non intuitu personae est, de ce fait, et surtout prompt à la diffusion de concepts limpides, que pour ma part, me situant clairement à l 'opposé de ceux qui tendraient à exécrer tout débat d' idées, je ne peux que cautionner et apprécier dans sa clarté fournie, mais évidente ! |
| | | sebrider ADMINISTRATEUR
Age : 48 Lieu : Pays du principe de l'Egalité. c'n'est pas gagné.
| Sujet: Re: 140 000 messages !!! 23.11.12 13:50 | |
| - DV a écrit:
- Mel Véga a écrit:
...il est bien évident que la quantification est incontournable et reste nécessaire au "tout" dans une approche globale et ce, particulièrement lors d' analyses sociologiques déterminantes, pour prendre un exemple... Je me suis efforcé d'avoir une approche constructive, rationnelle et scientifique pour un sujet crucial, d'une importance capitale pour notre forum, car le champs d'application de la quantification ne se limite pas à la epistémologie de la géographie, merci. Da, Oui. Le plus important est que la quantification (abstraction/classification) aille à la qualification c'est à dire mettre en avant le passage de changements quantitatifs en qualitatifs. Mais, depuis la crise historique du XX qui a conduit au rejet de la dialectique. Le mépris, voire la haine, est hégémonique dans le domaine scientifique et même dans le domaine philosophique. Pour citer AZ in L'Occidentisme - essai sur le triomphe d'une idéologie (Alexandre Zinoviev), éd. Plon, 1996 (ISBN 978-2259-183-178), partie L'idéologie, chap. Antidialectisme de l'idéologie de l'occidentisme, p. 208 : "Pourtant, le mépris des chercheurs occidentaux n'est pas rationnellement justifiable. Les phénomènes étudiés hurlent littéralement qu'ils ont lieu non pas en vertu de préceptes politiques, mais selon des lois objectives que l'on qualifiait naguère de dialectiques. On y trouve la lutte des contraires, la division de l'uni et la polarisation des parties, la transformation de phénomène en leur opposé et leur retour, à un nouveau niveau, à leur état ("négation de la négation"), le passage de changements quantitatifs en qualitatifs, etc. Mais les chercheurs, craignant qu'on ne leur reproche de la vénération pour la dialectique font tout ce qu'ils peuvent pour ne pas la remarquer dans leurs objets d'étude. À la place, ils pondent des platitudes saturées de classifications et de définitions "bureaucratiques". La méthode de pensée dialectique ne se réduit pas aux "lois de la dialectique" connues. Elle inclut un certain nombre de procédés d'expérimentation mentale que Hegel et Marx appelaient la méthode d'ascension de l'abstrait vers le concret. (...) Je suis persuadé que cette méthode pourrait-être très utile à la description de l'occidentisme, mais, à ce jour, Le Capital de Marx reste l'exemple unique de son application." -> cf aussi ce que la doxa ne veut surtout pas entendre : => http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Mat%C3%A9rialisme_dialectique#Bibliographie_cons.C3.A9quente_annot.C3.A9e_de_citations_de_l.27HPM =>http://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Mat%C3%A9rialisme_dialectique#Citations_et_Plan_de_l.27HPM_sur_le_Mat.C3.A9rialisme_Dialectique _________________ [centre] Il ne peut y avoir aucune liberté individuelle sans égalité. "Il ne s'est jamais rien fait de grand dans le monde que par le courage et la fermeté d'un seul homme qui brave les préjugés de la multitude." (Gracchus Babeuf)[/center] | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 140 000 messages !!! 25.11.12 14:18 | |
| - Mel Véga a écrit:
- DV a écrit:
- Mel Véga a écrit:
...il est bien évident que la quantification est incontournable et reste nécessaire au "tout" dans une approche globale et ce, particulièrement lors d' analyses sociologiques déterminantes, pour prendre un exemple... Je me suis efforcé d'avoir une approche constructive, rationnelle et scientifique pour un sujet crucial, d'une importance capitale pour notre forum, car le champs d'application de la quantification ne se limite pas à la epistémologie de la géographie, merci. Sache bien cher DV, que tout le monde ici apprécie ton implication non subjective dans un point de vue purement systémique, émanant d 'un souhait louable et légitime (de ta part) d' apaisement, à l' encontre d 'une ambiance potentiellement délétère (on a pu le voir, dans certaines joutes verbales abyssales inextinguibles antérieures...) et que cela ne constitue en rien une intervention interlope ou surannée, ceci quelque soit la temporalité parallèle dans laquelle tu désires t' exprimer ici, dans un style qui pourrait s 'apparenter à un échange pluri-épistolaire, non intuitu personae est, de ce fait, et surtout prompt à la diffusion de concepts limpides, que pour ma part, me situant clairement à l 'opposé de ceux qui tendraient à exécrer tout débat d' idées, je ne peux que cautionner et apprécier dans sa clarté fournie, mais évidente ! ...tu peux re-passer pour les 141 000, DV ; ça serait sympa de poursuivre... ! |
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| Sujet: Re: 140 000 messages !!! | |
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