Epic

L'archange de destruction, un récit de Rich Veitch.



L'empire a mis au point le cyborg, une arme absolue grâce à laquelle il domine l'univers... Jusqu'au jour où son arme se retourne contre-lui.

Un récit cynique et bien mené.

L'empire aux sept lunes.

Un récit dessiné par Howard Chaykin sur un scénario de l'écrivain Samuel R. Delany.



Kyra est généticienne. Un jour, en empêchant une désespérée de se suicider, elle trouve le moyen de changer le sort des citoyens de cette société inégalitaire dans laquelle elle vit.

Très bonne histoire de Delany et très bons dessins de Chaykin.

Ma chambre de Paul Kirchner.



Plongée dans l'univers d'un paranoïaque pour lequel le moindre désordre est synonyme de chaos.

Le style de Kirchner est très proche de la ligne claire franco-belge.

Suite de l'Odyssée de la métamorphose.


Aknaton retrouve le dernier des élus, Mais sa quête ne s'arrête pas là.
Starlin passe progressivement à la couleur.

Almuric, 3e partie.


Esau Cairn est enlevé par les Yagas et comparaît devant leur reine. Il parvient à s'échapper.

Prochaine Orbite de Jean Bello.



Le peuple insecte est à la recherche de nouvelles civilisations. Une quête qui le mènera à sa perte.
Histoire courte et colorée.

La déesse des glaces.

Une nouvelle de Ralph Macchio, illustrée par Jo Jusko.


La (mauvaise) compagnie des glaces.

Fabulation par C. Vess.


Un récit de Jack le voleur qui défie les prêtres noirs pour dérober la couronne de leur Dieu Seis.

L'ultime holocauste par Bill Mantlo et Polly Law.



Transposition dans l'espace d'un épisode sanglant de la lutte des Irlandais pour leur indépendance. Le découpage des vignettes évoque des vitraux... Récit de martyrs.

Erreur temporelle par Pepe Moreno.



Pepe Moreno (Rebel, Kong, Batman/Digital Justice) nous raconte comment une rencontre du 3e type peut déboucher sur un paradoxe temporel aux conséquences catastrophiques...

Epic 4.
Avril (!) 1984.
Couverture de Neal Adams.

Agonie stellaire de Rich Veitch.



Où l'on apprend que les étoiles meurent aussi. (Cette manie qu'à le capitalisme de vouloir s'approprier connaissance et richesse à n'importe quel prix.)

Rêve d'acier par Kaze Shinobu.



Qui est l'être vivant ? qui est la machine ? La machine peut-elle rêver aussi et se penser vivante ? De très beaux dessins pour un récit un peu abscons.

Pierre Tombale, un récit de Michael Saenz et Bruce Jones.



Dans l'espace, un robot poursuit sa mission devenue inutile malgré les ordres de la base. Récit d'humour noir grinçant qui n'est pas sans rappeler Silent Running de D Trumbull... Et Docteur Folamour de Kubrick.

Dernier volet d'Almuric.



Esau Cairn mène le combat final contre les Yagas mais leur reine libère un monstre lovecraftien que le héros occira avant d'embrasser la belle. La routine.

Ankhesenamon de Trina Robbins.



Tout Ankh Amon s'est fait estourbir par le dieu Anubis qui le cocufiait. Le graphisme s'inspire des hiéroglyphes égyptiens... On peut ne pas aimer.

Le Choix de Tarn par Roy Thomas et Archie Goodwin.



Tarn doit affronter une menace sans précédent qui risque de détruire tout ce dont il a rêvé... Mieux vaut vivre dans l'illusion que dans la terne réalité. La chute est grinçante.

Enfin, deux nouveaux segments de L'Odyssée de la Métamorphose, avec un peu d'action, cette fois. Pour protéger les trois élus, Aknaton recrute un guerrier... Première apparition de Dreadstar.

Ah super!! Merci de partager tout ca avec nous l'ami ;-)

Zaitchick a écrit:

Rêve d'acier par Kaze Shinobu.

Kaze Shinobu qui (a) fait partie de Dynamic Productions et a dessiné la couverture de la Mazinger Bible, eh oui. Comme quoi tout se recoupe.

JW

Epic 5.
Juillet 1984.
Couverture de Frank Brunner.

Un peu d'amour, un peu de haine.
Sur un planétoïde lointain, deux crétins jouent à la guerre... Et ils jouent bien.
Première apparition de Cholly et Gobe-Mouche par Arthur Suydam.

Manquerait plus qu'il nous fasse une cover zombie.

Marghinée.
Un récit de Jo Duffy (Mary ?) et dessins de Kent Williams qui n'est pas sans rappeler Roméo et Juliette.

Formellement beau. Un peu creux.

Un article sur Wallace Wood, un dessinateur de génie.


Autant à l'aise dans des récits réalistes que dans l'humour.
Un Grand.

Delloran retrouvé.
Chapitre 7 de l'Odyssée de la métamorphose.


Aknaton et Vanth rejoignent Joenis, le gardien d'une clé vitale pour l'accomplissement du plan des Orsirosiens.
L'homme se suicide peu après. Vanth commence à s'interroger sur les réels projets d'Aknaton...

La suite du Pays Fantastique...
Malheureusement, John Buscema officie seul au crayon.
Adieu les jolies couleurs de Rudy Nebres. Déception.
Un Mage corrompt Velanna tandis que les dieux du chaos et de la lumière jouent aux échec.
Faut bien s'occuper, l'éternité, c'est long.
Surtout vers la fin.


Ternes, ternes ternes ces couleurs...

Poursuite par Jon Jay Muth.
Belles illustrations. Histoire absconse.



Vacherie.
Par Rick Veitch.
Une petite nymphe allume des créatures mythologiques.
Attention de ne pas tomber de Charybde en Scylla.


Un récit à chute très drôle.

La conquête de la Banana planète.
Encore Rick Veitch.
Les déboires d'un explorateurs audacieux.


Là aussi, la chute est très drôle. Et tragique.

Les aventures de Gidéon Plexus.
"Pour tuer un dragon...
(Il faut d'abord le trouver..." - proverbe magoo-magoo récent.)
Par Zoran Vanjaka.

Première apparition de ce détective en bicyclette volante !
Un gros ponte de l'industrie le charge de mettre fin au trafic d'images "dégoutantes" qui perturbent ses ouvriers.


Pour les amateurs d'humour décalé.
Zoran est très influencé par Moebius...
(Il y a des références plus honteuses.)

Chapitre 8 de l'Odyssée de la Métamorphose.
Aube sur Lartorez.
Parti mettre la dernière touche à la Saint-Barthélémy des Zigotéens, Aknaton laisse ses élus tous seuls avec Vanth.
A peine a-t-il le dos tourné que ce petit monde se met à se chamailler.


Vanth apprend qu'Aknaton prépare un suicide cosmique !
L'amputation universelle comme remède à l'infection !
Une solution... radicale à la menace zigotéenne.
Le Dieu serait-il devenu fou ?

Une bonne livraison, dominée par l'humour noir des récits courts par Veitch et Suydam. Gidéon Plexus est sympathique mais sans plus. L'Odyssée de la Métamorphose commence à s'étirer en revanche. La grosse déception est cette suite du Pays Fantastique, trop en deçà, visuellement, de la trilogie précédente.

Zoran dessinait également une série d'Heroic-Fantasy dont le titre m'échappe dans Tintin Magazine, dans les années 80. En effet, c'était un auteur francophone, et l'édition Arédit d'Epic ne se contentait pas de traduire le magazine US, mais publiait aussi du matériel local, ce qui était assez rare chez Arédit à cette époque.

JW

JayWicky a écrit:

Zoran dessinait également une série d'Heroic-Fantasy dont le titre m'échappe dans Tintin Magazine, dans les années 80. En effet, c'était un auteur francophone, et l'édition Arédit d'Epic ne se contentait pas de traduire le magazine US, mais publiait aussi du matériel local, ce qui était assez rare chez Arédit à cette époque.

JW

C'était pas Ivor ou un truc comme ça ?

Si, ça sonnait comme ça.

JW

Il était question qu'il (Zoran, pas Ivor) bosse pour les Américains sur Conan (chez Marvel, donc.)
Faut que je regarde mes vieux albums Tintin (le mag) au grenier.

Sans déconner ? Il faudra reporter cette info sur sp.com quand ça remarchera, tiens...

JW

Retrouvé une BD d'Ivor;
Je posterai à l'occase.

Epic N°6, août 1984.

Une couverture de Bolton qui annonce du beau linge.

Elle annonce un récit de Ch. Claremont (scénario) et J. Bolton (dessins) : Marada, la Louve, un personnage à la Red Sonja.

Donal et ses hommes interceptent un convoi provenant de Damascus. Il transporte un passager que l'escorte tente de supprimer. A sa grande surprise, le guerrier découvre Marada, la Louve... Mais elle a changé : la redoutable combattante n'est plus qu'une femme fragile, apparemment sous l'emprise d'un charme.


Claremont était alors encore un scénariste fréquentable. John Bolton illustre l'histoire d'un trait gracieux. Trop peut-être. Ce type de récit appelle un dessin moins sophistiqué, plus brut.



Un tournant dans l'Odyssée de la Métamorphose de Jim Starlin. Aknaton, en proie au doute, entre en contact avec Râ. S'il ne détruit pas la galaxie, les Zygotéens poursuivront leur œuvre néfaste. Une perspective qui n'enchante pas Vanth. Aknaton lui révèle l'origine de la menace zygotéenne.






Starlin reprend une thématique - ainsi que des éléments graphiques (effets psychédéliques, visages de clowns sinistres incarnant la société du spectacle etc.) - déjà abordée dans Adam Warlock; La destruction de la planète Zygotéa n'est pas sans rappeler le destin de notre propre monde aux mains d'élites cupides : destruction des ressources et abrutissement des masses pour finalement aboutir à l'épuisement de la planète. Les élites choisissent alors de quitter le monde à l'agonie en sacrifiant la plèbe, et partent conquérir et parasiter de nouveaux mondes. Les planches sont superbes.

La suite du Pays fantastique entraîne nos héros à Skyhook Mountain où vit le magicien qui sauvera le pays du mal... Tyndall sent que Velanna est de plus en plus corrompue et lui confie un talisman, espérant la garantir contre ce mal qui les éloigne l'un de l'autre...


Mais le petit groupe doit composer avec une horde de Gobelins qui cerne Skyhook Mountain.


Les héros franchissent le cordon des assiégeants et découvrent que le magicien est une femme alanguie, Lianissa... Elle est très faible. Pourra-t-elle sauver le Pays Fantastique ?

Le dessin de Buscema reste très agréable mais la bande souffre de la comparaison avec la précédente minisérie, embellie par l'encrage et les couleurs de Rudy Nebres. Claremont associe la maturité à une perte d'innocence qui se traduit par la corruption de l'âme. Tyndall reste un éternel enfant, ingénu et généreux, tandis que Velanna est travaillée par des appétits plus... matures. Une idée naïve qui correspond à la thématique développée dans la série.

Deux courts récits nous font découvrir...


Le Docteur Watchstop (de Ken Macklin), un individu pédant et orgueilleux qui apprend qu'il ne verra pas de son vivant l'accomplissement de son grand œuvre... Et réagit avec mesquinerie.


Cheech Wizard (de Vaughn Bodé), le magicien misanthrope et cynique, enfoncé jusqu'à la ceinture sous son bonnet et son assistante, Razberry, une groupie gourde complètement abîmée dans une admiration béate.

Un article est consacré au travail d'illustrations de Bernie Wrightson sur Frankenstein.

Comme disait un de mes amis : "il s'arrache, le mec."
C'est vrai.

Délire, une fantaisie de Carl Potts.


Enfin, un récit en couleurs directes. De magnifiques planches de Barry Smith qui, depuis Conan, s'est laissé pousser le Windsor.


Un fort beau récit, plastiquement réussi et imprégné de mélancolie, que d'aucuns pourront qualifier de prétentieux... Mais d'aucuns sont parfois médisants.

Epic 7, novembre 1984.


Superbe couverture de James Fox.
La seule de la collection où il n'y ait pas de jolie femme à la poitrine généreuse. Une entorse à la règle.

Vidéo Sport. (Mike Saenz/Roy Kinnard)
Premier récit court. Le futur. Une station orbitale. Deux sales gosses jouent à un jeu électronique qui interfère avec la réalité. Un jeu qui peut se révéler dangereux aussi pour les joueurs.

Glorieux Destin.
Scott Hampton signe une très belle adaptation d'un conte des frères Grimm. Un père souhaite trouver un parrain qui soit un homme juste pour son 13e enfant. Il refuse le parrainage de Dieu et accepte celui de la Mort.

Mais juste signifie aussi impitoyable.

Le Maître des Dragons de Klarn. (Moench/Buscema)
Suite du périple de Tyndall et ses compagnons au Pays fantastique. La magicienne leur apprend qu'une partie se joue entre les forces du bien et celles du chaos... Mais que l'équilibre devant être préservé, aucune ne doit l'emporter. Ils doivent rallier à leur cause son ancien champion, Wulfbuck, transformé en homme-loup par le malfaisant sorcier, Black Majister, et récupérer la lame de l'épée magique Glorywand, enchassée dans un rocher de cristal. (Tiens, tiens...)

Pendant ce temps, Black Majister lève un brouillard maléfique dont les volutes étranglent les Goblins qui assiègent la magicienne.

Doug Moench a dû apprécier Excalibur de Boorman.

Marada la Louve. Claremont/Bolton.
Marada est recueillie par Donal et confiée à sa fille Ari. Elle retrouve la mémoire : elle a été envoutée par le sorcier Simyon Karashnur qui l'a livrée au démon Ygaron.


Le style de Bolton, quoique lisse, fait merveille pour rendre la sensualité des jeunes femmes et filles. Il se dégage de la scène de viol (suggérée) de l'héroïne, un érotisme troublant.

Premier Mal
Le prince Kadjek s'ennuie et veut accomplir une quête qui le mènera à une rencontre fatale.

Superbes dessins de Kent Williams au service d'un récit assez accessoire de George Pratt.

L'Odyssée de la Métamorphose.
La quête d'Aknaton et de ses compagnons touche à sa fin.

Wanth et lui retiennent les mercenaires Zigotéens tandis que les élus soufflent dans la Corne qui déclenchera l'Apocalypse.

On retrouve les obsessions de Jim Starlin ainsi que des emprunts à l'Apocalypse de Saint-Jean.

La Voie étoilée de Barry WINDSOR Smith.
Un enfant reçoit la visite d'un ange en pleine nuit... Il lui propose de le suivre dans le ciel.

Mais les créatures célestes sont parfois chafouines.

Hommage grinçant à Little Nemo ?

Le Don de Dora.

Très beau récit de Jon Jay Muth qui pourra apparaître, au choix, sophistiqué et contemplatif ou prétentieux et creux.