Je vous présente Lucie

C'est vraiment puissant

tout ce que j'en dis c'est que je vais en chier pour dessinner aussi bien que kytana ecrit

Tu as Go Nagai comme maître alors au boulôt!! :fouet2: [/b]

:go nagai:

c'est vrai qu'avec james o barr et todd mac farlane,go nagai fait partie de mes influence et de mes modeles a suivrent

Excellentes influences

verset 4 enfin bouclé, il ne restes plus qu'a le paufiner un peu et il devrais être dispo pour la fin de la semaine ^^

Et Daisuke il en est où la dedans??

c'est vrai ca, il fait quoi daisuke????????

:geek: :geek: :geek: :geek: :lol!:

Chris ne savait plus ou donner de la tête, trois crimes sur une même nuit, il y avait une odeur d’horreur qui planait sur la ville, sa ville, qu'il s’efforçait de rendre belle, « clean » comme on dit dans certains endroits, et sans cesse il repensait a sa seule piste : Valérie Kane ! Kane, ce nom qui était le seul lien entre tous ces meurtres … mais qu’est-ce que Valérie avait bien pu avoir dans la tête pour commettre de tels actes ? La vengeance ? Impossible, pourtant il savait très bien qu’en cas de conflits, et surtout si elle en souffrait, Valérie pouvait être une vraie furie. Il ne comprenait pas que deux sœurs aient pu être si différentes, Lucie, qui avait quitté ce monde trop tôt, s’était efforcée de faire le bien par la parole. Il était déjà arrivé à Chris de la rencontrer à la sortie du tribunal, se faisant insulter et menacer de mort après avoir réussi à rendre justice, sa justice, une justice de paroles. Lucie haussait toujours les épaules, riant et proclamant haut : « La justice triomphe toujours… » Apparemment la dernière justice qui ait triomphé d’elle, c’était sa mort, brutale par suicide …

Valérie, elle, était d’un autre calibre, elle avait choisi de rendre la justice plus brutalement, il lui arrivait parfois de déborder, « d’abuser de son droit », on ne l’appelait pas 007 pour rien, il avait eu beau essayer de la résonner, rien n’y avait fait, quand le problème était trop ardu, Valérie en venait facilement aux armes. On ne pouvait pas lui en vouloir, non, elle menait ses enquêtes de main de maître, et il est vrai que les dealers de drogues en viennent facilement aux armes quand la situation dégénère et que leurs intérêts sont compromis. Valérie était de cette trempe, les vainqueurs, elle ne supportait pas l’échec, toute ses missions étaient un succès, surtout depuis qu’elle s’était promise de coffrer le « Boss », un gros bonnet de la drogue qui provoquait overdoses sur overdoses, grâce à sa « … ». C’était le seul échec de Valérie depuis ses débuts, et elle s’était jurée de ne plus en avoir, ce qu’elle tenait absolument bien comme promesse.

Valérie et Lucie n’avaient toujours pas prononcé un seul mot, elle s’était contentée de pleurer. Chaque fois que l’une d’elle voulait prononcer un mot, un seul regard de l’autre provoquait de nouveau des pleurs. Cependant, Lucie pleurait mais ne comprenait pas son sentiment. Elle avait perdu beaucoup de choses depuis sa renaissance. Ainsi, elle ne savait plus si ce qu’elle ressentait à ce moment ci était de la joie, ou de la peine. Il lui faudrait réapprendre tout ça et sa sœur l’aiderait. Valérie lâcha finalement Lucie car l’on venait de sonner chez elle. Elle couru ouvrir la porte de son appartement, oubliant que la présence de sa sœur réincarnée provoquerait stupeur et effroi chez son visiteur, mais la joie qu’elle ressentait était trop immense pour penser à ça. Quand elle ouvrit, elle découvrit Chris Coban sur son palier :
• « Bonjour Valérie, excuse moi de te déranger à cette heure ci mais … qu’est-ce qui ne va pas ? tu pleures ? »
• « Non, ne t’en fait pas, j’ai seulement reçu une bonne nouvelle de … non viens avec moi je vais te montrer… »
Entraînant Chris vers sa chambre en le faisant courir, elle entra comme un courant d’air dans cette pièce, elle allait s’écrier « Voilà ma sœur, elle n’est pas morte ! » mais les mots ne sortirent pas, la pièce était vide.
• « Et alors Val ? qu’est-ce qui t’a rendu si joyeuse ? IL n’y a rien ici … »
• « Ho Chris excuse moi, j’ai du rêver, j’ai cru l’espace d’un instant que Lucie était vivante, près de moi …. »
• « Voyons, Val, tu sais très bien que ta sœur est décédée, tu as sûrement du rêver ! »
• « oui, sûrement, … bon, que puis-je pour toi ?
• « eh bien écoute j’ai un gros soucis, cette nuit, 3 crimes ont étés commis, et je n’ai pas de pistes, du moins pas de pistes sérieuses, la seule piste que j’ai, et je te le redis elle n’est pas sérieuse, te concerne »
• « Quoi ? Moi ? Que s’est il passé ?
Chris lui expliqua alors les crimes qu’il avait vus et les liens qui les unissaient. Valérie était abasourdie… comment avait elle pu commettre ces crimes sans s’en souvenir ? Puis elle repensa a sa sœur, mais non, c’était impossible… il fallait que Chris s’en aille pour qu’elle fasse le point.

Lucie, elle, avait tout suivi, sa sœur avait cru rêver et c’était regrettable, mais grâce a sa cape, Lucie avait la possibilité de se fondre dans la nuit et de devenir absolument invisible. Elle avait tout écouté sans broncher, mais que sa sœur soit soupçonnée a sa place provoqua un trouble en elle, elle se devait de protéger cette dernière, par tout les moyens qui soient, c'est-à-dire éliminer le seul homme qui la soupçonnait : Chris Coban !

Valérie venait de raccompagner Chris et accouru vers sa chambre, marquant une hésitation avant d’ouvrir la porte, elle si elle avait rêvé tout ça, si tel était le cas, elle était dans le collimateur de la justice. Si tout avait été réel, elle était sauve, il suffirait de tout expliquer à Chris. Elle se décida a rentrer et aperçu Lucie qui s’apprêtait a sortir de la chambre par la fenêtre, mais elle l’en empêcha :
• « Lucie, je dois te parler »
• « Je sais Val, mais je ne peux laisser cet imbécile t’accuser, il faut que je l’élimine pour laver les soupçons qui pèsent sur toi »
• « Non, attend, il faut d’abord que l’on s’explique »
Lucie commença alors un long récit sur tous les événements qui s’étaient produit depuis le début, elle parla de son viol, honteuse, puis de la mission qui lui avait été confiée, et fini par annoncer que les crimes commis étaient de sa faute.

Valérie était abasourdie. Comment sa sœur, qui s’était refusée à toute violence, avait pu en arriver là ? Elle en conclu qu’a défaut de punir les gens par voies officielles, elle avait décidé d’accepter cette mission qui était sa seule possibilité pour combattre le crime. Valérie lui avoua alors, dans l’instant des confidences, qu’elle travaillait avec Chris depuis l’age de 17 ans pour le S.A.D., et que Chris était son supérieur hiérarchique.

Chris ne savais plus ou donner de la tête, trois crimes commis sur la même soirée, un suicide sans cadavre, le maire qui voulait que l’enquête avance, la presse qui demandait des réponses … Malheureusement, aucun indice d’une quelconque valeur n’était resté sur les lieux, le seul lien était Lucie Kane. Les crimes qui avaient eut lieu n’avaient aucun sens, si ce n’était la vengeance, mais la vengeance de qui ? Lucie était morte, et la seule raison valable a tous ces crimes, ça aurait été qu’elle ait appliqué sa propre justice suite a leur acquittement. Songeur, il se dirigeait vers le bureau central ou il espérait qu’on aurait trouvé des indices sur le 4ème meurtre, celui d’un inconnu qui n’avait pas de lien apparent avec Lucie. Mais son instinct lui disait que quelque chose la reliait à elle, mais quoi ?

• « Bonjour inspecteur, le maire vous attend dans son bureau »
• « Bien merci »
Chris s’y était attendu a la visite de ce gringalet orgueilleux qui ne pensait qu’a son poste et a son bien être, et qui se souciait peu de ce qui pouvait arriver à sa ville, bien que depuis qu’il ait été là, et surtout grâce a la présence d’un inspecteur comme Chris, la violence urbaine ait été anéantie, … jusqu'à ce jour !
• « Ah mon cher Chris Coban, l’élite de la police mondiale, le roi de l’arrestation, le chef de police le plus compétent qui soit, le … »
• « Trèves de flatterie Monsieur le maire, j’ai 4 crimes sur les bras et aucun indice, à croire que ma réussite dérangeais quelqu’un, je ne sais vraiment pas ce qui s’est passé »
• « Tu n’as vraiment aucun indice valable ? »
• « Non, le seul lien que j’aie entre tous, c’est le nom de Lucie Kane, sauf pour le dernier, ou je ne vois aucun mobil apparent pour le tuer »
• « Lucie Kane, …, ce nom ne m’est pas inconnu ... »
• « Oui c’est la jeune avocate qui ... »
• « Ah oui je vois, la jeune avocate prometteuse du cabinet de Maître Maisson Pierre, eh bien mon cher, le voilà votre indice, il vous suffit d’aller chez ce cher maître et d’interroger cette Lucie Kane ! »
« Il y a un seul problème à cet interrogatoire, Lucie Kane est décédée depuis plus de 15 jours… »

Le visage du maire s’était subitement vidé de son sang, une morte qui se vengeait, impossible. Mais superstitieux, il craignait toute les histoire de morts-vivants et de fantôme. Essayant de retrouver ses esprits, il posa la question qui lui brûlait les lèvres et dont il craignait la réponse :
• « Vous avez été fouiller chez elle et voir sa tombe ? »
• « Oui, et figurez vous que son appartement en sous scellé, rien n’a bougé, et sa tombe quand a elle a été visitée, elle a comme explosé de l’intérieur, il n’en reste plus rien, de plus, on n’a pas retrouvé le corps de Melle Kane »
Cette fois le maire en était presque sur, quelqu’un lui jouait un mauvais tour, les élections qui approchaient, la lutte pour le pouvoir, quelqu’un voulait se débarrasser de lui. Il est vrai que depuis son élection, le maire avait prêché pour une ville riche et saine, délaissant les bas cartiers à ses sbires, là ou la violence et le crime régnaient.
• « Tu n’es pas sans savoir que les élections approchent, Chris, essaient de monter un dossier béton pour couvrir l’enquête le temps de ma réélection, après, nous envisageront la possibilité de rouvrir le dossier et de continuer l’enquête. Si d’ici là rien de nouveau ne se passe, nous déclarerons que le coupable a été arrêté, et je passerais pour le sauveur de la ville, et mon poste me reviendra a nouveau pour les 5 prochaines années…. »
Chris était dégoûté d’entendre tant de veulerie, mais c’était lui qui lui payait son salaire et celui de ses hommes, si il se rebellait, plusieurs personnes se retrouveraient sans emplois. Dégoûté il répondit sèchement :
• « Très bien je vais faire mon possible, mais je n’approuve pas votre comportement. »
• « Voyons Chris, fais moi ce plaisir, tu ne le regretteras pas. »

Lucie avait tout entendu, après la visite de Chris chez sa sœur, elle avait été prise d’un pressentiment, elle devait suivre cet inspecteur, même si l’envie de le tuer était contenue par la promesse qu’elle avait fait à Valérie de le laisser tranquille, elle se méfiait de lui. Il avait un comportement alerte, il observait les gens et les décrivait intérieurement, il se forgeait ainsi son opinion. Oui, il devait être un excellent flic, mais qu’il ait soupçonnait sa sœur à sa place, Lucie ne lui pardonnerait pas. Cependant, la discussion qu’elle avait entendue, avait retenu son attention. Pourquoi un inspecteur de sa trempe avait il peu de ce maire, elle ne comprenait pas ce qui pouvait le retenir, mais néanmoins, Chris lui était apparu comme un homme tourmenté par les événements, et elle se devait de faire quelque chose pour lui. Elle se promit de ne plus tuer pour le laisser reprendre ses esprits, mais ne lui pardonnerait pas pour autant la grave accusation qu’il avait fait planer sur Valérie.

Depuis son siège, Sityx observait avec béatitude ce qui se passait en dessous. Il avait droit à une télé réalité qui dépassait ses espérances, en cachant tout ces événements, le maire lui offrait la possibilité d’augmenter la violence dans les rues. Ne pouvant pas se déplacer lui-même dans le monde mortel, il envoya son homme de main mettre en œuvre son plan sur terre. Bien qu’il ne le sache pas, c’était lui qui depuis le début avait lancé la machine infernale, cet homme qu’il avait désigné dès sa naissance comme son représentant sur terre.

Tony dormait de plus en plus mal, le visage de Lucie l’obsédait. Il devait se confier à quelqu’un, mais a qui ? Valérie ? Non trop risqué. La police ? Elle le condamnerais a perpétuité. Le seul homme a qui il pouvait se confier était le maire de la ville, qu’il considérait comme un modèle de réussite et comme son père. Les pas pesants, il prit la direction de la villa de ce dernier.

Lucie, elle avait suivi le maire pour observer l’individu. IL voyageait beaucoup, passait le plus clair de son temps à téléphoner et à manger, mais il ne grossissait pas. Lorsqu’elle aperçu Tony qui allait chez lui, elle fut bouleversée. Qu’est-ce qu’il pouvait bien venir faire chez le maire ? Décidément, elle commençait à se rendre compte que son métier lui avait prit tellement de temps qu’elle n’avait pas pris le temps de mieux connaître son entourage. Triste, elle alla se poster sur la corniche de la villa.

• « Je dois te parler Axel, j’ai des ennuis. »
• « Tu as des ennuis, toi, Tony le grand commercial le plus brillant de sa génération ? »
• « Oui, enfin non, c’est plutôt un cas de conscience dont je souffre, c’est à propos de ma fiancée, Lucie »
• « Lucie … Lucie … Lucie Kane ? »
• « Oui, tu la connaissais ? »
• « Non, mais c’est étranges que tu me parles de ça, justement je viens de m’entretenir avec Chris Coban, et il m’a parlé d’elle, elle serait le seul lien qu’il y aurait entre tout les crimes commis ces derniers temps, c’est la seule piste qu’il ait pour le moment. »
• « Mais Lucie s’est suicidée, c’et impossible qu’elle ait fait ça, en plus, … c’est de ma faute qu’elle est morte … »
• « Quoi ? Tu … tu l’as tuée ? »
• « Non, mentit il, mais je n’ai pas su être là pour elle quand elle a eu besoin de moi, quelque chose m’en empêchait, mais je ne savais pas ce que c’était, aujourd’hui je crois pouvoir affirmer que c’était le remord … »
Sa voix s’était mise a trembler et il pleurait, Lucie était vraiment touchée par le dialogue des deux hommes, émue, elle quitta les lieux sans écouter la suite.

• « Crois tu au paranormal ? »
Axel lui avait posé cette question après sa déclaration, il en était resté pantois, comment un homme qui avait grappillé les échelons de la hiérarchie pouvait croire à des calembours pareils. Cependant, Tony commençait à croire malgré lui. Ce qu’il avait demandé aux violeurs de Lucie, c’était une main qui l’avait poussé à le faire, …, non, tout bien réfléchi, l’alcool était le seul responsable. A chaque phénomène correspondait une explication logique.
• « Non, pas du tout, ce sont des foutaise, et toi, tu y crois à ces histoires de dingue ? »
• « Par moment, oui, je ne sais pas comment me l’expliquer, mais par moment, il m’arrives de faire des choses, de prendre des décisions qui ne me correspondent pas. Sur le moment, je ne m’en rends pas compte. Tu me connais, je suis contre les magouilles, mais de ces moments-ci, il m’arrive de réagir de façons désinvoltes aux problèmes de notre ville, au fond de moi, je le refuse, mais de ma bouche ne sort que l’approbation ! »
Il y avait quelque chose dans la voix d’Axel, il ne disait pas le fond de sa pensée, on aurait dit qu’il avait récité une leçon, Tony le connaissait bien, et ce qu’il venait d’entendre ne correspondait pas à l’Axel qui l’avait tant aidé. Finalement, pourquoi le paranormal n’existerait pas ? Il y a vraiment des moments que l’on ne s’explique pas dans la vie …

Valérie se rendait au travail, après une longue journée de scolarité exigeante. Ses notes restaient excellentes, mais pourrait elle continuer encore longtemps sa double vie ? Ecole le jour, travail le soir et les week-end, devoirs pendant les pauses, … ce n’était plus une vie, mais elle devait le faire, elle y avait goûté il y a trois ans, et c’était devenu sa drogue. Sa drogue, quel paradoxe, elle était devenue accro a ce qui luttait contre, le S.A.D. était sa raison de vivre, sans sa dose quotidienne, elle déprimait. Mais depuis le retour de Lucie, elle avait repris le dessus, elle comptait tout abandonner pour se consacrer à sa sœur et récupérer le temps perdu de son vivant. Combien de vivants aimeraient voir leurs proches revenir pour récupérer de bons souvenirs ?

Lucie la suivait des yeux du haut de son clocher. Ce n’était pas douillé, mais c’était son chez elle. Sa seule compagnie n’était qu’un corbeau qui lui tenait compagnie le jour et la nuit, c’était devenu son compagnon de route. Lorsqu’elle s’absentait, il gardait le clocher, quand elle rentrait, il poussait de petits cris rogues de joie. Mais là, il s’était mis a crier de plus en plus fort, comme si un danger s’approchait. Fouillant la pénombre du clocher des yeux, elle percevait tout les mouvements possible grâce a sa vision nocturne, encore un don ! Mais elle ne voyait rien, elle se concentra alors sur l’extérieur et la vision qu’elle perçut le creva le cœur, un individu agressait Valérie avec un cran d’arrêt. Lucie montât sur le rebord de la fenêtre et s’apprêtait à bondir lorsqu’elle fut freinée.

Valérie savait qu’il était là, derrière elle, elle le sentait proche, son souffle était chaud et humide. Il haletait comme un chien enragé, on aurait dit un charognard prêt à déguster les restes d’un cadavre. Un moment, elle s’était retournée, mais ne l’avait pas aperçut, il se déplaçait très vite et avait des pattes de velours, cet homme n’était pas comme les autres. Sans presser le pas, Valérie avait chargé son arme, et elle n’hésiterait pas à s’en servir si besoin. Encore deux pâtés de maisons, et elle serait au « Bureau » comme ils l’appelaient. Il s’agissait en réalité du sous sol du commissariat de police qui avait été réaménagé pour l’occasion par Chris, en attendant de trouver mieux. Perdant peu à peu son sang froid, elle s prit une ruelle qu’elle ne connaissait pas, pourtant, elle lui était étrangement familière. L’endroit, cet endroit, oui ! C’est ici que Lucie s’est faite violer, pourtant, l’enquête ne l’avait pas découvert ce lieu, mais elle en était sur, elle voyait la fin de Lucie dans sa tête. Sa fin a elle aussi était proche.

Il s’était approché et avait sourit à l’entrée de la ruelle qu’il avait reconnu. Il y a deux ou trois semaines, il y avait eu un viol dans sa ruelle. Cet acte le répugnait au plus haut point. Que l’on tue par intérêt ou par nécessité de vie passait encore, c’était naturel pour lui, mais que l’on viole une innocente, il ne l’avait pas accepté, et encore moins que l’on ait fait ça sur son territoire. Quand Valérie était sortie de chez elle, il avait ressentit une vive jouissance, il allait tuer celle qui lui pourrissait la vie depuis plus de deux ans. Elle avait arrêté et tué près de la moitié de ses subordonnés, et lui avait fait perdre une fortune, mais cette fois, ça allait changer. Sa chance allait tourner. C’était elle ou lui, il n’avait pas le droit à l’erreur, ça serait elle.

Qu’il était bon de revenir aux sources, cela faisait 5 ans qu’il n’avait plus eu besoin de tuer de ses mains, son nouveau système lui plaisait plus. Voir les gens devenir dépendant, puis les voir décliner jours après jours, jusque leur fin atroce. Mais depuis 3 ans, il y avait un point noir dans ses desseins, une personne l’empêchait de prendre son pied, et cette personne mourrait ce soir. Il était juste derrière elle, son poignard était aiguisé, depuis son apparition, il l’avait aiguisé chaque fois qu’une personne était sauvée, mais cette fois, elle ne sauverait plus personne, même pas elle ! Il venait de l’enserrer de son bras gauche et puissant, et allait lui passer sa lame sur la gorge lorsqu’un cri de corbeau l’avait fait sursauter. Valérie s’était alors libérée, et lui avait vidé son chargeur dans le torse, le cou, et la tête. Le poumon avait été touché en premier, le faisant saigner abondamment, une autre s’était plantée dans la jugulaire, recouvrant poubelles et murs de la ruelle d’une couleur rouge sang vive, un jet avait recouvert le lampadaire, ce qui donnait une allure encore plus macabre au lieu. Les dernières avaient été pour le cerveau, il avait littéralement éclaté, recouvrant les appuis de fenêtre de morceau de cervelle fumante et dégoulinante de sang. Valérie venait de passer la main dans ses cheveux, se débarrassant au passage des morceaux de cervelles qui l’avaient atteint, et d’un geste désinvolte, se recoiffa, puis elle sortit de cette ruelle et reprit son chemin vers le bureau d’un pas tranquille.

Lucie n’en était pas revenue, comment sa sœur, qui avait l’air si frêle, avait pu développer autant de violence gratuite ? Il fallait l’avouer, depuis sa mort physique, elle remarquait à quel point les gens qu’elle avait côtoyés étaient différents de ce qu’elle avait connu. Elle y en avait des choses a récupérer, des choses a savoir, sa mort n’avait peut être pas qu’un mauvais coté. Rassurée malgré sa stupeur, elle retourna auprès de son compagnon qu’elle avait nommé « Crow », après tout, quoi de plus normal pour un corbeau !

Valérie venait d’arriver au poste, elle prit la direction du bureau de Chris pour lui annoncer un nouveau meurtre dans la ville, et se constituer prisonnière.
• « Ah Valérie te voilà, enfin, tu n’imagines pas quel merdier ce soir, un crime viens d’avoir lieu a proximité d’ici, c’est un passant qui l’a trouvé et qui nous a appelé de son portable, mais bordel de merde ou étais-tu ? cela fait 20 minutes que tu aurais du prendre ton service »
Chris était vraiment furieux contre elle, mais elle était restée calme et impassible, comme si rien ne l’atteignait. Elle n’hésita pas, car elle était persuadée d’avoir tué sans raisons valables, et affirma d’une voix sure :
• « Chris, c’est moi qui l’ai tué ! »

Et comme on dit: Bonne rentrée :lol!:

De quoi lire ce week end... Promis!!!

Bien bien bien ! Très intéressant, tout ça !!! Chapeau, l'écriture est très bonne et les scènes sont très vivantes :)

De plus, je suis assez accroché par le personnage, d'une puissance gigantesque mais dominé par son maître et ses pulsions, tout ça...

J'ai pris le topic en court, je me permettrai donc de revenir un chouilla en arrière, sur le verset 2 notamment. Je suis assez étonné que les policiers ne soient pas plus surpris de l'état des victimes !!! En effet, quoi que l'on en dise, un corps humain est très résistant et, sans outil, impossible pour un autre humain de le découper ou de le mutiler (mis à part les doigts ou les yeux, évidemment.......). Alors, forcément, je pense que retrouver une victime démembrée devrait tirer l'oeil plus que ça à nos amis de la criminelle !!! Faudrait être un super-héros pour arriver à un tel résultat !!!

Rien que pour déchirer une fibre musculaire, faut y aller violemment alors arracher un membre ou un organe... J'imagine qu'ils chercheraient des traces de coupure par un couteau, ou d'écrasement, avant de conclure que quelqu'un puisse même éventuellement avoir la force de faire un truc pareil. Et de plus, il est probable que leur suspect idéal ressemblerait plus à Hulk qu'à la frêle Lucie, même avec le témoignage délirant de la femme de la première victime ;)

Bon OK, c'est peut-être mon côté scientifique (et fan de Graham Masterton) qui ressort, j'avoue :)

Mais qu'en pensez-vous ???

Ton point de vue est interessant. IL faut savoir que ce qui est posté ici n'est que le scénario, qui donnera naissance à une BD, donc il y aura du changement, des rajouts d'émotions sur les visages ...

Cepedant, et c'est pourquoi le scénario est ici, chaque commentaire me permet de travailler le texte en le rendant plus violent, plus cool, ou, comme tu l'a souligné, plus proche de la réalité. Ton commentaire me fait plaisir (surtout le fait que tu accroches) et ta critique aussi!

Koji a écrit:

Bien bien bien ! Très intéressant, tout ça !!! Chapeau, l'écriture est très bonne et les scènes sont très vivantes :)

De plus, je suis assez accroché par le personnage, d'une puissance gigantesque mais dominé par son maître et ses pulsions, tout ça...

J'ai pris le topic en court, je me permettrai donc de revenir un chouilla en arrière, sur le verset 2 notamment. Je suis assez étonné que les policiers ne soient pas plus surpris de l'état des victimes !!! En effet, quoi que l'on en dise, un corps humain est très résistant et, sans outil, impossible pour un autre humain de le découper ou de le mutiler (mis à part les doigts ou les yeux, évidemment.......). Alors, forcément, je pense que retrouver une victime démembrée devrait tirer l'oeil plus que ça à nos amis de la criminelle !!! Faudrait être un super-héros pour arriver à un tel résultat !!!

Rien que pour déchirer une fibre musculaire, faut y aller violemment alors arracher un membre ou un organe... J'imagine qu'ils chercheraient des traces de coupure par un couteau, ou d'écrasement, avant de conclure que quelqu'un puisse même éventuellement avoir la force de faire un truc pareil. Et de plus, il est probable que leur suspect idéal ressemblerait plus à Hulk qu'à la frêle Lucie, même avec le témoignage délirant de la femme de la première victime ;)

Bon OK, c'est peut-être mon côté scientifique (et fan de Graham Masterton) qui ressort, j'avoue :)

Mais qu'en pensez-vous ???

Bien content de rencontrer un fan de Graham Masterton car moi aussi j'adore cet auteur en particulier son livre Démence qui a une signification particulière pour moi.

ps: Veuillez m'excuser pour ce petit accroc au thème principal du post ;)

C'est grace à Masterton que j'ai rencontré Jig il y'a 10 ans...

J'aime bien Rituel de chair, Tengu, Apparition, La nuit des Salamandres... et plein d'autres. Bref mon écrivain préféré dans l'horreur.
Génial ce mec et aussi pervers et porté sur le gore qu'un certain GN... :go nagai:

Getter Mario a écrit:

Génial ce mec et aussi pervers et porté sur le gore qu'un certain GN... :go nagai:

Je comprends mieux certaines photos de nippones que tu postes ...

Pour ma part, mes préférés sont Tengu, Le jour J du jugement (le premier que j'ai lu !) et la série des Manitou.

Pour en revenir à Lucie, je suis content que tu prennes en compte mes remarques :)

Pour réconcilier Daisuke et Kytana, je pense qu'il serait assez facile de moyenner !!! On pourrait imaginer que, pour punir Lucie de son comportement rebelle, son maître lui "shunte" les commandes et agit à sa place : du coup, Lucie ne serait plus que spectatrice des actes de son maître, sans pouvoir rien faire ; un peu comme le Crying Freeman, en somme. Ainsi, elle serait obligée d'endosser les actes commis par son "autre" elle-même (vu son tempérament, y a pas de doute) et elle devrait vivre avec, sachant que ses moments de rebellion, s'ils sont repérés, risquent fort de dégénérer... Pour son entourage, bien sûr ^_^

Enfin, ce n'est qu'une idée :)

Koji a écrit:

! On pourrait imaginer que, pour punir Lucie de son comportement rebelle, son maître lui "shunte" les commandes et agit à sa place : du coup, Lucie ne serait plus que spectatrice des actes de son maître, sans pouvoir rien faire ; un peu comme le Crying Freeman, en somme.

Enfin, ce n'est qu'une idée :)

j'adore l'idée il bvas falloir convaincre kytana :lol:

C'est pas tellement que l'on doit me convaincre, c'est plutot que l'idée est sympa mais dure à intégrer pour le moment, car dans les futurs épisodes, Lucie essaie de savoir qui et quoi elle est exactement, donc l'idée pourra être développée par la suite. Actuellement, le verset 5 est en écriture et réponds aux questions du 4, avec du sang un peu partout, donc l'idée n'est pas trop exploitable. Cependant, je compte men servir le plus vite possible car ça me donne un tas d'idées de scénarios (sauf si Koji se rétracte et refuse que j'exploite ce concept :D )

En attendant (et surtout parce que je suis exigeant lol) j'attends le commentaire de Monsieur Jigsaw (car j'adore ses commentaires sur Lucie)

Hors de question que je me rétracte, je persiste et je signe ^^

Jigsaw, on attend ton avis, au fait...

Et je me demandais si Daisuke ne souhaiterait pas un coup de main de notre nouveau membre, Zaitchik, pour le dessin ? Ca pourrait être sympa !!