Mazinger's War : Hell-Mazinger

Ok, courant de la semaine prochaine j'enverrai la suite ^^

Merci, je te passe le lien du site ou je poste mes photomontages;

http://www.artmoviefan.net/f94-creations-graphiques-dessin-peinture-infographie

Super boulot ! Rien que les vaisseaux que tu as posté ! Ouah, ça inspire pour faire une histoire basé sur des vaisseaux spatiaux !!

Adam 2.0 :



Hell Mazinger v2 petites épaules:



Hell Mazinger v2 grosses épaules :



Une version du Hell en Getter, pas réussi vraiment à mettre en image ce que j'avais en tête... :




Il faut que je peaufine le Hell V2, je préfère la version avec de grosses épaules, il faut aussi que j'arrive à dessiner les avants bras, un mix entre ceux de Giant robo, Getter robo ova, et du Big O avec de grosses plaques rivetés dessus. J'aime bien le masque sur la gueule du robot style Gaiking. Sur l'image du Hell au grosses épaules il est écrit Prototype Z7 car je compte réutiliser le robot pour une autre idée sympa plus orienté original et steampuk.

Voila le haut du Hell v2 sera comme ça, avec surement le Hell's Fire déporté sur le torse, dans une version un peu plus classique. Il reste les jambes à revoir, surtout les cuisses. J'hésite encore à mettre les épaules ou avant bras voir les deux en dorés mais ça ne changera rien au design général.

J'aime beaucoup :)

Merci c'est gentil ^^ Et voilà un nouveau chapitre qui relance un peu la fiction. Quelques surprises en perspectives ! (J'ai plus de relectrice/correctrice alors c'est la version de base faudra que je la relise.)

-Mazinger’s War-
~Hell-Mazinger~

Neuvième partie : Le choix de vivre pour se battre.

L’arène se trouvait au beau milieu de la zone morte, elle était une attraction très prisée par le peuple, elle s’érigeait fièrement tel un ancien monument tout droit sortit de la mythologie grecque. Sa taille comme celle des combattants qui se donnaient la mort en son sein était démesurée, le spectacle qu’elle offrait bien que sans égal était aussi meurtrier, les débordements étaient nombreux et les spectateurs risquaient leurs vies à tout instant, mais cela n’effrayait guère, l’arène était toujours pleine. Le balcon royal accueillait les membres les plus imminents de la confrérie, ils étaient quant à eux en sécurité, et pouvaient profiter des combats sans ne rien craindre. Parmi eux se trouvait Siegfried, il était assis aux côtés d’autres personnes richement vêtu, les dirigeants de cette zone hors de contrôle du parti. Siegfried avait déjà participé à des combats dans l’arène, mais les bons adversaires se faisaient rares, seul demeurait les brutes, sans code d’honneur ni règles si ce n’était celle de détruire le maximum, le genre qui n’intéressait plus un commandant. Celui-ci n’attendait qu’une chose maintenant, voir le Hell-Mazinger en action, bien qu’Adam lui est assuré que son robot n’était qu’une imitation Siegfried voulait en avoir le cœur net, le combat de ce soir allait lui apporter les réponses qu’il cherchait, et qui sait, cette imitation allait peut être se montrer digne de l’original…

Un homme apparut au centre de l’arène géante, il tenait en main un micro, il attendit que la foule se calme et il prit la parole.

Présentateur : « Bienvenu mes chers amis, heureux de vous voir si nombreux aujourd’hui ! Comme vous le savez tous l’heure n’est pas au divertissement, mais plutôt à la vengeance, oui, nous avons perdu beaucoup de nos proches, tués cruellement et sans remord par un démon venu ici défier notre autorité ! Mais grâce aux sacrifices de plusieurs le massacre a été arrêté, le démon a été terrassé par le commandant Siegfried et son puissant Great-M !! Applaudissons-le comme il le mérite !! Allez plus fort encore ! »

Des clapotements surgirent, de plus en plus nombreux jusqu’à ce que la foule tout entière applaudisse de toute ses forces. Le commandant Siegfried se leva de son siège et salua l’ovation qui lui était faite. Le présentateur regarda puis reprit, les vingt heures sonnaient déjà.

Présentateur : « Entendez-vous ? Les vingt heures résonnent ! Il est donc temps que la mise à mort débute ! »
Les tribunes hurlèrent, elles voulaient du sang, du combat et de la mort, elles en raffolaient.

Présentateur : « Vous êtes en forme ce soir ! Alors sans plus vous faire attendre voici le démon ! Le tueur en personne ! »

L’arène vibra, le sol remua et deux plaques s’ouvrirent dans un grincement strident, le Hell-Mazinger en sortit, toujours coincé dans son étau et attaché, il faisait peine à voir, il ne semblait plus en état de faire quoi que ce soit, et surtout pas de combattre. La foule le hua tandis que Siegfried s’avançait, intéressé par ce qui allait suivre.

Le présentateur continua ses annonces, Adam ne les entendait pas, son système de survie ne fonctionnait presque plus et son état empirait, il n’avait jamais senti sa fin si proche, et pourtant il devait encore tenir un peu, juste le temps de mettre ceux à qui il tenait à l’abri, après ça, il pourrait s’éteindre sans faire de remous. Dans un coin de sa cabine il vit un robot arriver, plus petit que le sien, d’un beige assez foncé, il ressemblait à un gladiateur antique. Adam prêta attention à ce qui se trouvait entre les mains de ce robot, une croix de métal, elle tenait dans une main, elle devait être de taille humain apriori, le Hell-Mazinger n’était pas assez incliné pour voir ce qui était attaché à cette croix, mais Adam le comprit assez rapidement et le présentateur ne tarda pas à confirmer les craintes du pilote.

Présentateur : « Et voici la sorcière qui accompagnait le démon, sa catin ! Gladiateur, plante donc cette croix au sol ! »

Le robot s’exécuta et planta la croix au sol, celle-ci s’enfonça avant de pencher sur sa droite. Julia y était attachée, habillé d’une simple robe blanche balayé par le vent. Des chaînes la maintenaient contre la croix, ses bras commençaient à la tirailler dans cette position très inconfortable.

Présentateur : « Elle mourra dès que ce démon cessera de se battre, autant dire qu’elle n’a plus qu’une poignée de secondes à vivre ! »

La foule exulta, il était temps que le combat débute. Le présentateur sembla faire quelques annonces, Adam tenta de lancer les moteurs du super robot mais ceux-ci ne répondirent pas, le robot restait immobile et le temps commençait à cruellement lui manquer, il ne pourrait venir en aide à personne dans cet état, cependant il eut une idée, si le Hell-Mazinger se mettait en route il aurait peut-être une chance de sauver Julia. Dans l’arène cinq autres robots Gladiateurs firent leurs entrées, armés de lances, de filets, de tridents, de glaives et de boucliers, ils rejoignirent celui qui avait amené Julia et ils encerclèrent le Hell-Mazinger. Ces robots Gladiateur ne semblait pas extrêmement blindé, ils devaient être assez agiles mais malgré son état le Hell-Mazinger pourrait surement repousser leurs attaques sans subir trop de dégâts.

Pendant ce temps à l’autre bout de la ville, Matthias arrivait dans une taverne bien lugubre et pas très accueillante. Le barman était un homme au visage difforme, plusieurs tables rondes étaient disposé ici et là sur un parquet délavé, quelques hommes buvaient, Matthias balaya la salle des yeux, une fine silhouette encapuchonné retint son intérêt au fond de la salle. Il se rendit au bar et demanda une bouteille de vin rouge, le barman s’exécuta lentement et fit rouler une bouteille sans étiquette qu’il dé bouchonna, Matthias lui posa un billet sur le bar et s’empara de la bouteille en se dirigeant vers la silhouette immobile qui le regarda avancé et s’assoir face à lui. Matthias posa la bouteille sur la table, il sentit un canon se poser contre son abdomen, il fit mine de rien et remplit le verre de la silhouette qui était vide.

Mathias : « J’ai besoin de tes services pirate. »

La silhouette ne répondit pas, elle but son verre et Matthias le remplit à nouveau, il sentit le canon se retirer et la silhouette commença à parler, une voix douce et ferme, un homme à la prestance certaine.

Silhouette : « Cela faisait bien longtemps que je ne t’avais pas vu Matthias, que fais-tu ici ? Je ne pensai pas te revoir dans la zone morte un jour après ta décision de quitter la confrérie. »
Matthias : « Certains évènements m’ont forcés à revenir, Toshiro me prépare un vaisseau en ce moment même. »
Silhouette : « Tu n’es pas venu avec ton Little Jack ? Je ne l’ai pas vu arriver par l’embarcation secrète de Toshiro. »
Matthias : « Ce vaisseau est au fond de la mer, je suis entré ici avec un vieux rafiot et trois robots, dont un est surement entrain de combattre dans l’arène… »
Silhouette : « C’était donc toi tout ce raffut ! Ces robots, on ne peut pas compter dessus rien ne vaut un bon vaisseau ! »
Matthias : « Je n’en avais pas sous la main, c’est pour ça que j’aurai besoin de toi, il faut venir en aide au robot qui se trouve dans l’arène, et mon vaisseau ne sera pas prêt à temps. »
Silhouette : « Tu veux que j’attaque l’arène ? Et me mette la confrérie à dos ? »
Matthias : « Tu as raison, cela te compromettrai totalement. »
Silhouette : « Et sans port d’attache pour réparer les avaries de mon vaisseau je serai vite réduit au silence par le parti. »
Matthias : « Je comprends ton choix, j’aurai surement fait le même. »
Silhouette : « Tu ne seras pas déçu par ton nouveau navire ! Toshiro a fait du bon travail, j’ai dut moi-même attendre longtemps avant que mon propre vaisseau ne soit reconvertit ! »
Matthias : « Tu vogues dans l’espace ? »
Silhouette : « Même le parti ne peut me suivre, je les attaque par surprise et disparait sans qu’ils ne s’en rendent compte. »
Matthias : « Je n’imagine pas les gains à faire en contrebande… Heureux de t’avoir revu, je dois y aller à présent. »
Silhouette : « J’espère te revoir dans les airs un jour ! »

Matthias acquiesça et s’en alla silencieusement. Le pirate ne lui viendrait pas en aide, il s’en était douté et le comprenait, mais il avait tout de même voulu essayer, il ne lui restait plus beaucoup d’espoir, seul le nouveau vaisseau de Toshiro pouvait encore le sauver, mais ce dernier ne serait surement pas prêt à temps…

Dans l’arène l’étau qui retenait le Hell-Mazinger prisonnier se mit en mouvement et relâcha son prisonnier qui pencha en avant inerte. A l’intérieur Adam repassait en revu tout les systèmes et tentait de rediriger l’énergie restante dans les systèmes primaires de commandes, il ne pourrait pas utiliser ses armes secondaires, mais celles-ci devaient être de tout façon hors service à présent. Les moteurs se mirent lentement et péniblement en route, l’œil toujours valide du Mazinger s’illumina faiblement et le robot s’articula en grinçant. Les écrans indiquèrent les multiples avaries subis par le super robot, les articulations étaient toutes touchés et plusieurs fonctionnaient à peine pour se lever, impossible de porter des coups ravageurs avec. Il faudrait faire avec. Le Hell-Mazinger pointa du doigt le robot face à lui et il avança dessus d’un pas lent et fatigué, les robots Gladiateurs le regardèrent faire sans bouger, ne se sentant nullement menacé par une épave à l’agonie. Le Hell-Mazinger porta un premier coup que son adversaire esquiva sans peine, le robot gladiateur se baissa, juste assez pour que le genou droit du Hell-Mazinger vienne rencontrer sa tête et le déstabiliser, son équilibre perdu et l’effet de surprise firent qu’il ne put qu’encaisser les deux poings du super robot qui le percutèrent violemment et le mirent au sol. Adam serrait des dents, ses attaques n’avaient aucune force, il n’était pas de taille quoi qu’il est voulu faire. Son énergie déclinait, sa frustration s’amplifiait et ses adversaires passaient à l’attaque. Le robot gladiateur qu’il venait de faire tomber se releva avec légèreté, les coups du super robot ne lui avait rien fait. Il frappa d’une série de coups de poing la carlingue de l’épave qui se dressait devant lui, le Hell-Mazinger encaissa, il recula sa jambe gauche pour s’arquer, il lança lui aussi son poing gauche en avant, prêt à détruire tout sur son passage mais il ne brassa que du vent. Le robot gladiateur lui saisit le bras et il jeta violemment le Hell-Mazinger à l’autre bout de l’arène, le super robot s’écrasa contre le mur et s’y reteint pour ne pas tomber. Adam ne pouvait plus rien faire à ce stade là, contre un seul de ces robots il était mis en déroute, alors contre six il n’avait pas la moindre chance. Trois ennemis arrivèrent sur lui, il redressa son robot et tira ses avants bras en arrière, une dernière pose héroïque avant de se faire détruire. Il tenta en vain de se défendre mais les gladiateurs le frappèrent avec force et précision, il n’arriva pas à les repousser et des morceaux de son blindage volèrent de toute part. Certains des coups parvinrent à la glace du cockpit, le Hell protégea de son bras gauche mais celui-ci se fit arracher au passage et jeter plus loin sur le sable.

Au loin Julia regardait le massacre qui se déroulait sous ses yeux en spectatrice désabusée, le Hell-Mazinger n’était plus en état de faire quoi que ce soit et pourtant, lui et son pilote essayait encore ne renonçant pas jusqu’au bout. Un quatrième gladiateur se rajouta à la mêlée lapidant le super robot. Dans le poste de pilotage Adam perdait beaucoup de sang et ses systèmes de survie étaient arrivés au terme de ce qu’ils pouvaient faire. Il lui restait quelques minutes à vivre tout au plus, quoi qu’il advienne il ne sortirait pas vivant de ce combat. Par contre il ne voulait pas entrainer Julia dans sa mort, il pianota sur sa console, il lança un dernier programme et attendit. A l’intérieur du super robot un nouveau générateur se mit en route, il insuffla un second souffle à l’amas de ferraille qui se ralluma et grogna férocement.

Adam : « Je vous entrainerait dans ma mort ! »

Le Hell-Mazinger se redressa, il saisit la tête de l’un de ses assaillants et la broya, des gerbes d’huiles sous pression en coulèrent pendant que l’œil valide du super robot déversa un rayon dévastateur qui découpa tous les gladiateurs en deux sur le coup peu avant qu’ils n’implosent. La foule se tut d’un seul coup tandis que d’autres robots arrivèrent par dizaines, le Hell-Mazinger sut les recevoir, il les liquéfia de son bras droit et frappa de toutes ses forces les autres, sans nullement se retenir. Les carcasses volèrent au quatre coin de l’arène sans répit, Adam cracha une gerbe de sang, s’il voulait sauver Julia il allait devoir le faire maintenant. Il récupéra son avant bras arraché et libéra Julia qu’il fit monté à l’intérieur de la main qu’il referma.

Adam : « Accroche toi bien je vais te lancer assez loin dans les airs, si tout se passe bien tu devrais être en sécurité une fois arrivé ! »
Julia : « Et toi ? Tu dois t’enfuir avec moi ! »
Adam : « Pour moi il est trop tard mais je peux encore te sauver, dis à Elena de fuir, ça ne servirait à rien de vouloir me récupérer. »

Sur ses mots Adam lança son avant bras gauche dans les airs et reprit le combat, les ennemis n’étaient plus des gladiateurs, mais des robots de toute sorte, certains arrivèrent même par la voie des airs. La foule sembla fuir les gradins comprenant que ce qui au départ était une mise à mort envers un robot c’était retourné en leur mise à mort. Le Hell-Mazinger détruisit encore quelques robots avant qu’un autre ne face son apparition, un robot qu’il avait déjà rencontré un peu plus tôt, le Great-M de Siegfried. Un super robot aux allures de Mazinger, ses avants bras, ses mollets, épaules et son torse étaient noir, le reste blanc. Il semblait être une version assez archaïque et basique. Il n’y avait rien qui dépassait de son torse juste deux trous rectangulaire de part et d’autre, et il n’avait pas de visage, une demi sphère d’acier noir entrecoupé d’une glace trônait à la base de ce qui aurait put être un cou et deux cornes l’encadrait, une de chaque coté. Il se dressa face au Hell-Mazinger qui le regarda avec haine. Siegfried lui aussi regarda le Hell-Mazinger, cette machine semant la mort, malgré son état plus que déplorable.

Siegfried : « Voila la puissance que j’attendais de ta part ! »
Adam : « Je n’ai pas le temps de discuter alors faisons court ! »

Le Hell-Mazinger avança, le pas lourd, l’air menaçant, un tank meurtrit qui se lançait dans sa dernière bataille. Le Great-M le laissa s’avancer alors qu’une tempête éclatait, la rencontre de deux ersatz d’anciennes légendes allait se rencontrer…

Quelques temps plus tôt à l’entrepôt de Toshiro tout le monde s’activait autour d’immense câbles qui avait été raccordés à des supports qui s’enfonçaient dans le sol. Toshiro regarda l’avancé du transfert d’énergie et quand il sembla satisfait il ouvrit une trappe dissimulé derrière une machine de remorquage. Le reste de l’équipage descendit les escaliers sombres ne sachant pas à trop quoi s’attendre. Elena quant à elle était préoccupé par Adam, elle n’avait aucune nouvelle et l’heure tournait, le combat avait déjà dut commencer. Toshiro vint la voir pour la sortir de ses pensés, tout le monde était déjà descendu, il ne restait qu’elle et lui dans l’entrepôt.

Toshiro : « Tout va bien ? »
Elena : « Je suis inquiète pour mon ami. »
Toshiro : « Je vous comprends mais rester ici ne fera pas avancer les choses, suivez moi, nous allons tenter de le secourir ! »

Elena esquissa un bref sourire puis elle suivit le petit homme dans les souterrains. Ils empruntèrent un couloir éclairé au sol et au plafond par une rangé de leds rouge qui les menèrent jusque dans un immense quai où se trouvait, plongé dans l’obscurité, un vaisseau immense, le Little-Jack serait passé pour une navette à côté. Toshiro rigola en voyant l’air surpris qu’Elena arborait. De longs canaux d’énergie étaient accrochés au vaisseau qui faisait le plein de ses batteries internes.

Elena : « Dans combien de temps sera-t-il prêt ? »
Toshiro : « Un quart d’heure tout au plus pour faire le plein. »
Elena : « J’espère qu’Adam pourra attendre jusque là… »

Dans l’arène le combat faisait rage, la tempête se déchainait sur les deux super robots qui se rendaient coup pour coup sans faiblir. Le Great-M se révéla plus résistant que ce à quoi s’attendait Adam. Les coups de son Hell-Mazinger semblaient plus puissants, mais le blindage de son adversaire tenait bon. De son côté Siegfried était stupéfait que le Mazinger qu’il avait face à lui tienne encore debout et répliquait avec tant de rage. Il enserra le poing restant du Hell-Mazinger et le frappa de son autre bras à la tête. Le Hell-Mazinger encaissa et se défit de la prise de son adversaire en le trainant avec force sur sa droite. Siegfried ne se laissa pas déstabiliser et il recula avant de tendre son index droit vers le ciel. Les cornes de chaque côté de son poste de pilotage s’électrifièrent et il lança une série de puissants éclairs contre le Hell-Mazinger qui leva son avant bras droit et se protégea derrière ce qu’il restait de sa plaque protectrice. Les éclairs ricochèrent dessus pendant que le super robot s’approchait de son adversaire. Le Hell-Mazinger utilisa à son tour ses attaques secondaires, un puissant rayon quitta son œil et s’écrasa contre le torse fumant du Great-M qui tint le coup et repassa à l’attaque. Adam lança un Hell’s Fire de son bras droit, le Great-M leva quant à lui son avant bras gauche qui commença à fondre sous ses yeux. Il sauta sur le côté pour ne pas finir totalement fondu mais il était trop tard, son avant bras avait subit de trop lourds dommages pour fonctionner encore. Le Hell-Mazinger profita de l’handicap du Great-M pour passer à l’assaut. Il était auparavant désavantagé par son bras en moins mais à présent ils étaient à égalités. Le Hell-Mazinger saisit le poing du Great-M et grâce à sa force supérieure il put le retenir. Siegfried comprit qu’il était en position de faiblesse et qu’il devait réagir vite, si le Hell-Mazinger relançait son rayon sur son dernier bras valide il ne pourrait plus rien faire. L’avant bras droit du Great-M se propulsa hors du reste de son corps, le Hell-Mazinger referma avec plus de force sa prise jusqu’à faire plier le blindage de celui-ci et il finit par totalement le broyer, ce dernier lui explosant dans la main. Siegfried recula, pris de terreur devant le spectacle qui se déroulait sous ses yeux. L’œil valide du Hell-Mazinger vira au rouge, et le vide de son œil droit prit la même teinte lumineuse, ni l’énergie photonique ni l’énergie Getter ne prenait une telle couleur, le Hell-Mazinger était mué par une autre force, une force sans limite qui se propageait en son sein et notamment dans le poste de pilotage où une aura rouge entourait Adam qui souriait. Hors du démon la voix d’Adam se fit entendre, mais celle-ci était étrange, comme si quelqu’un parlait à travers son corps.

Adam : « Je suis un démon, venu des tréfonds de la terre, pensez-vous vraiment que de simples humains puissent me vaincre ? Je vous ais protégé, fragiles petites choses, me faisant par la même occasion renié par les miens, et voilà que vous tentez de me détruire ? »

Le poing droit du super robot s’écrasa sur le Great-M qui s’aplatit, son blindage volant en éclat et s’éventrant totalement. Le poing du Hell-Mazinger lui traversa le corps et le robot prit feu. Dans le poste de pilotage Siegfried comprit qu’il allait mourir, il avait défié un dieu et il allait le payer. Le Great-M explosa et le Hell-Mazinger abaissa son bras lentement, désormais tout son corps était parcouru par un halo de lumière écarlate. Il se retrouvait seul au milieu de l’arène, il leva les yeux au ciel et poussa un hurlement si puissant qu’il fit trembler le sol environnant, faisant par la même occasion s’écrouler l’arène sous son propre poids.

Plus loin Matthias avait rejoint le quai souterrain de Toshiro, après avoir admiré l’appareil que son oncle avait fait construire il rejoignit le poste de pilotage sans réellement pouvoir en apprendre plus sur ce bijou volant. Toshiro se plaça dans un des sièges se trouvant à l’avant de la cabine, sur la plate forme qui était surplombé par le siège du capitaine et qui était entouré d’une batterie d’appareils renseignant sur l’état et la capacité du vaisseau qui pouvait être entièrement guidé de ce seul point de contrôle. En contrebas à sa droite se trouvait Toshiro, il était aux commandes secondaires et à l’armement, à droite de lui se trouvait Elena, aux radars. A sa gauche Mack contrôlait les moteurs, enfin, Marissa s’occupait du bouclier. Matthias se mis rapidement à l’aise, les commandes étaient assez instinctives et similaires à son ancien vaisseau. Il lança les moteurs et lança un rapide check up des tous les circuits du vaisseau.

Toshiro : « Tous les voyants sont au vert ! »
Matthias : « Dans ce cas il est temps de décoller ! »
Toshiro : « On lance la bête ! »

Les réacteurs du vaisseau grondèrent et le vaisseau se mit à quitter le sol, des leds se mirent à illuminer sa coque. Matthias le guida à travers un tunnel qui le mena devant une porte circulaire géante que Toshiro débloqua en entrant un code, le nouveau vaisseau sortit au beau milieu d’une décharge. A peine eut-il le temps de pointer son nez dehors que les premières gouttes d’eau vinrent à sa rencontre, la tempête se levait ici. Matthias regarda le radar, rien dans les airs à plusieurs kilomètres à la ronde, rien qui ne verrouillait le vaisseau, tout allait bien.

Matthias : « Toshiro, nous mettons le cap vers l’arène, prépare moi l’armement ! »
Toshiro : « Tout est déjà en place, dès qu’on aura quitté la zone morte je t’apprendrai à utiliser se vaisseau, il recèle beaucoup de secrets qui le rendent presque invincible dans les airs ! »
Matthias : « Je veux bien te croire il a l’air tout bonnement fantastique ! »

Une alarme retentit et Matthias chercha du regard le signal d’alerte sur ses écrans. Quelque chose se dirigeait vers eux à grande vitesse. Les tourelles verrouillèrent l’objet en question et Toshiro attendit les ordres de Matthias.

Matthias : « Ca ne ressemble pas un missile, il n’y a aucune trace thermique. »
Toshiro : « Il n’est plus rare de voir les robots jeté les missiles à la main pour les rendre détectable moins facilement ! »
Matthias : « Pas à cette vitesse, attendons qu’il se rapproche pour avoir un visuel. »

L’objet se rapprocha et l’écran géant qui se trouvait au dessus de la cabine, légèrement incliné envoya une image net. Elena retint sa surprise et Matthias plissa les yeux.

Matthias : « Le bras du Hell-Mazinger ? Mais qu’est ce qu’il fout ici ? Toshiro on peut le récupérer ? »
Toshiro : « Il va atterrir sur le pont principal, aucuns dommages de prévu par l’ordinateur. Je vais lancer le système de récupération, d’après le dernier rapport des sondes il y aurait quelqu’un là dedans ! Il va arriver dans la soute numéro 4. »
Matthias : « Comment on s’y rend ? »
Toshiro : « Je t’ai balisé le chemin, suis les lumières vertes et tu y arriveras ! »

Matthias regarda Elena qui c’était déjà levé et ils partirent de la cabine. A l’extérieur le bras du Hell-Mazinger arriva près du vaisseau, qui vira à bâbord, une des soutes s’ouvrit sur son flanc et des carré violacé en sortirent, créant un chemin jusqu’à l’intérieur. Le bras du Hell-Mazinger rencontra le premier de ces carrés et il le creva comme une bulle de savon mais cela le ralentit et le guida vers le prochain, chacun des carrés eut le même effet et le bras du super robot arriva lentement dans la soute pour s’y poser en douceur. Les portes de la soute se fermèrent derrière et les carrés violacé disparurent comme s’ils n’avaient jamais existé. Matthias et Elena arrivèrent au pas de course, Julia descendait déjà de la main géante en se laissant glisser, elle regarda le bras usé et éventré avant de rejoindre les deux rebelles. Elle se tourna directement vers Elena.

Julia : « Adam m’a propulsé jusqu’ici, il était en mauvaise posture dans l’arène puis quelque chose a changé dans le Mazinger et il a réussit à reprendre le dessus. Il m’a chargé de te dire de ne pas le rejoindre, que ça ne servirait à rien de vouloir le récupérer. »
Elena : « On ne peut pas le laisser là bas et s’enfuir comme ça. Matthias ? »
Matthias : « Oui on va le récupérer, avec la puissance de feu de ce vaisseau on ne craint pas grand-chose ! »

Ils retournèrent au poste de pilotage tandis, Matthias et Elena reprirent leur place tandis que Julia resta à l’écart, même si Marissa l’avait déjà foudroyer du regard. Matthias maintenu son cap vers l’arène quand quelque chose fit vibrer le vaisseau suivit de quelque chose s’apparentant à un cri.

Matthias : « C’était quoi ça ? »
Toshiro : « On aurait dit une onde sonore mais elle n’a rien endommagé. »
Matthias : « C’est quoi se truc ? »
Toshiro : « Aucune idée mais ça fait flipper et ça se trouve pile à l’emplacement de l’arène ! »

Là où auparavant se trouvait l’arène il y avait désormais une énorme sphère écarlate, comme un rayon continu qui dévastait tout autour de lui. Elena fixa l’écran, elle savait qu’au centre de ce phénomène se trouvait le Hell-Mazinger et donc Adam. D’ici rien n’était visible mais Adam se trouvait au première loge. Il y a quelques secondes quelque chose l’avait possédé, quelque chose de puissant auquel il n’avait put résister. Peu après le Hell-Mazinger c’était mis à produire un champ d’énergie tout autour de lui. Des éclairs partaient de son corps et rejoignaient la sphère rouge qui c’était formé et le séparait de l’extérieur. Dans le poste de pilotage tous les ordinateurs c’étaient éteints, ainsi que les systèmes de survie qui maintenaient Adam en vie. Celui-ci allait mourir d’une seconde à l’autre, vidé de ses forces. Le Hell-Mazinger cependant, n’en avait pas finit avec lui. Une voix parvint à Adam, celle du démon, ou bien du robot si ce n’était des deux.

Voix : « Ta vie s’arrête ici humain, je recouvre ma liberté. »
Adam : « Rend moi la mienne démon, défait moi des chaines qui me lient à toi, je ne veux pas mourir en toi. »
Voix : « Très bien, je pense pouvoir te rendre se service. »
Adam : « Enfin je vais quitter ce monde, mon seul regret sera de ne pas le faire en tant qu’homme… »
Voix : « Je reconnais ton courage et ta ténacité, tu as toujours su faire face, malgré ce que la vie t’as infligé, tu n’as jamais reculé, jusqu’à aller à te lier à moi. »
Adam : « Certains sont nés pour se sacrifier afin que d’autres puissent vivre, je suis heureux comme ça, tout se finit pour moi à présent. »
Voix : « Je me souviendrai de toi, tu as été un hôte digne. »

De sa main droite le Hell-Mazinger arracha le pilder qui était logé au sommet de son visage et il le tendit droit vers lui, y jetant un dernier regard. A l’intérieur, Adam repensa au dernier instant qu’il avait passé en tant qu’humain, à ces moments rare de joies, mais aussi à ce jour où il avait scellé son destin à une machine pour sauver celle qui représentait ce qu’il avait été. Depuis il n’avait été qu’une marionnette solitaire entre les mains d’un monstre, chacun des deux c’étaient servis de l’autre, mais le démon allait avoir le dernier mot. Plus rien ne comptait, et tout était étonnamment calme et reposant. Adam n’avait plus de force, plus d’air, il était affalé contre son dossier, il ne voyait pas le ciel, uniquement cette lumière rouge qui présageait l’enfer dans lequel il allait être envoyé. Le Mazinger ferma lentement son poing, le pilder plia et au moment ou le super robot allait finir de le broyer le temps se figea, Adam était dors et déjà mort, il avait rendu pour la seconde fois son dernier souffle. Le décor autour du Hell-Mazinger disparut et tout devint blanc, un blanc si vif, qu’aucun humain n’aurait put garder les yeux ouvert en le regardant. Le corps du Hell-Mazinger commença à s’effriter en de fines lucioles écarlates. Autour du pilder écrasé, trois silhouettes apparurent, dégageant une lumière à peine moins forte que ce qui les entourait, assez pour qu’on puisse les en dissocier. Au vu de leurs formes il semblait qu’il s’agisse de femmes mais rien ne permettait de l’affirmer concrètement. Elles se rapprochèrent d’Adam et l’une d’elles le saisit par la main et le tira hors de sa cellule, les restes du pilder et de la main du super robot qui rencontrèrent le corps d’Adam et de la silhouette disparurent comme le reste du blindage, en se transformant en plusieurs lucioles qui s’évanouirent dans l’air peu après être apparut. La silhouette lâcha Adam qui lévita dans les airs, apaisé par son trépas. Les silhouettes se réunirent autour de lui.

Silhouette 1 : « Cet homme est brave. »
Silhouette 3 : « Cet homme a fait preuve d’un courage sans faille. »
Silhouette 2 : « Cet homme était le garde fou de ce démon durant toutes ses années. »
Silhouette 1 : « Il a su nous éviter un réveil prématuré en luttant de tout son être pour garder le contrôle. »
Silhouette 2 : « Nous ne pouvons le laisser mourir de cette façon et laisser ce démon vivre libre. »
Silhouette 3 : « Nous devons les lier, cet homme à prouver que nous pouvions lui faire confiance. »
Silhouette 2 : « Mais est-il bien sage de se reposer sur un simple humain ? »
Silhouette 3 : « Nous ne sommes pas prêt pour mené un tel combat, il ne reste qu’un seul de nous sur terre, un seul représentant de notre race, il ne pourra pas sauver cette espèce cette fois encore. »
Silhouette 1 : « Soit, nous confierons à cet être le soin de préservé la terre du fléau qu’il représente. »
Silhouette 2 : « Acceptera-t-il le sort que nous lui réservons ? »
Silhouette 1 : « Son souhait le plus cher était de recouvré sa liberté, nous lui offrirons, il restera lié à cet avatar démoniaque mais n’y sera plus enchaîné, cela devrait suffire à le motiver et à se montrer reconnaissant envers nous. »
Silhouette 2 : « Un chien en laisse. »
Silhouette 3 : « Oui et tant que nous serons ferme tout se déroulera pour le mieux. »
Silhouette 1 : « Notre choix est donc fait, mettons nous au travail et tentons de lui rendre un semblant d’humanité. »

Les trois silhouettes approchèrent leurs mains du corps de Risan et elles le démembrèrent, lui retirant tout ce qui pouvait être inorganique de son corps, il ne resta bientôt plus de lui qu’un tronc en quasi-totalité vide, un visage éventré, une colonne vertébrale arraché et des muscles en morceaux. Après lui avoir retiré tous ses implants elles se mirent à le reconstruire, recréant à partir de rien des membres, des organes, des os, de la chair, leurs mains s’agitaient à toutes vitesses, elles semblaient coudre, et en effet c’est ce qu’elle faisait, elle recréait son corps en cousant dessus les parties manquantes. Bientôt elles refermèrent son tronc, tous les organes ayants repris leurs places, puis elles lui fixèrent ses nouveaux membres, du sang giclait mais tout comme les lucioles il disparaissait aussitôt. Les membres ainsi que le reste apparaissait peu à peu, se matérialisant sous forme de lumière avant d’être raccroché par des fils invisibles et pourtant indestructibles. Les cicatrices blanchirent immédiatement, une cicatrisation spontanée, le corps de Risan serait recouvert des ses fines balafres blanchâtre mais il ne s’en soucierait nullement. Bientôt il ne resta que la colonne vertébrale à reconstruire et son œil manquant, les trois paires de mains finirent leur travail et les fils se coupèrent d’eux même. Désormais elles regardèrent le corps de leur nouveau protégé, à nouveau humain, du moins, en apparence, il s’agissait plus d’un réceptacle divin destiné à contenir les pouvoirs et l’esprit d’un monstre trop puissant pour être laissé sans surveillance. Les silhouettes se tournèrent ensuite vers le Hell-Mazinger qui comme tout le reste disparaissait peu à peu.

Silhouette 3 : « Cette machine ne convient plus, il en faut une suffisamment puissante pour catalyser la vraie force de ce démon, un corps fait par la main de l’homme ne peut contenir la force d’une telle arme. »
Silhouette 2 : « Nous ne voulons pas le voir en vie, malgré cela nous ne pouvons le laissé être détruit… »
Silhouette 1 : « Il faudra à lui aussi alors, lui fournir un nouveau corps. »
Silhouette 2 : « Quelle architecture lui donnerons-nous ? »
Silhouette 3 : « Ne les laissons pas supposer que nous sommes pour quelque chose dans cette renaissance, ne lui donnons pas l’apparence de nos avatars. »
Silhouette 1 : « L’architecture atypique de ce robot est un symbole pour ces humains, laissons la leur, nous avons put assister à ce qu’ils ont fait de la notre par le passé. »

Le Hell-Mazinger tout comme Adam se mit à léviter dans les airs, son corps se recouvrit d’un voile lumineux qui sembla se compresser avant de ressembler à un sachet remplit d’eau et formant plusieurs formes indistinctes puis il prit la forme et la taille d’un super robot lumineux. Petit à petit le voile de lumière s’estompa laissant apparaître la nouvelle forme du Mazinger, plus élancé au niveau de la taille, plus large, composé d’épaules et de bras surdimensionnés, il semblait un peu plus grand aussi mais toujours aussi majestueux si ce n’était plus. Le corps d’Adam lévita au côté du super robot.

Silhouette 1 : « Voilà le corps et son âme séparé, ainsi ils auront plus de mal à nous nuire… »

Les silhouettes disparurent à leur tour et le Hell-Mazinger ainsi qu’Adam atterrirent sur le sol sableux de l’arène. Dans la soute du vaisseau le bras du Hell-Mazinger avait disparut lui aussi, et la sphère qui entourait les restes de l’arène c’était mise à briller d’une lumière blanche qui avait pris le pas sur le rouge. Il était toujours impossible de dire ce qu’il se passait dedans mais dans les rues tout le monde avait fuit, croyant assisté à l’apocalypse. Tous les membres d’équipage du vaisseau attendaient, ne sachant pas à quoi s’attendre quand ils pourraient voir ce qui se déroulait derrière cette immense sphère qui cessa de se mouvoir pour se figer, sa surface lumineuse se tinta d’un blanc plus clair et plus râpeux, des plumes blanches, la surface était à présent faite de milliers de plumes blanches qui figèrent la sphère avant de devenir noir et de virevolter au gré du vent en révélant l’arène dévasté et en son centre se dévoilé devant leurs yeux incrédules le nouvel Hell-Mazinger et surtout, encore plus surprenant, le corps d’Adam à ses pieds. Personne ne comprenait ce qu’il se passait, quel était ce nouveau Mazinger ? Il ressemblait au Hell et pourtant ça ne semblait pas être lui. Quant à Adam que faisait-il hors du super-robot qui le maintenait en vie ? Etait-il mort ? Non, Elena en voyant l’écran zoomer sur lui comprit que quelque chose c’était passé, elle remarqua en un instant que les implants qui rongeaient les restes du corps d’Adam avait disparut, il était redevenu humain et libre. Elle s’effondra au sol en pleur, des larmes de joie coulaient sur ses joues, elle osait à peine croire ce qu’elle voyait, comment un tel miracle avait-il put se produire ? Elle ne voulait même pas le savoir, seul lui importait qu’il c’était produit. Le vaisseau entama une descente vers l’arène pour y récupérer le Hell-Mazinger ainsi que son pilote qui se réveillait. Il ne savait pas ce qui lui était arrivé ni où il se trouvait, il entrevit le ciel, la pluie froide sur son corps chaud… Il perdit connaissance un instant après et entendu une voix, une voix qu’il crut familière mais qu’il ne semblait jamais avoir entendu…

Silhouette 1 : « Montre moi ta force humain. »
Adam : « Quand vous voulez ! »

Sur ses mots il sombra totalement sans savoir où il allait se réveiller, une seul chose était sur, quelque chose en lui revivait et il était prêt à tout affronter sans peur….

Le vaisseau se rapprocha, une grue embarqua le super-robot pour l’amener jusqu’à la soute numéro 3, l’une de celles prévues pour le transport et la réparation de robot. Adam fit chargé sur une civière et amené à l’infirmerie du vaisseau. Pendant ce temps Luna et Emma rejoignirent elles aussi une des soutes de stockage après avoir reçu l’ordre de Matthias de les rejoindre. Toshiro enclencha les réacteurs à pleine puissance et le vaisseau prit de plus en plus rapidement d’altitude afin de dépasser les cieux…

Elena accourut à l’infirmerie, elle se rua sur le lit sur lequel était allongé Adam et elle passa sa main sur son torse et l’examina avec attention, en effet il n’avait plus aucuns implants, uniquement de fines cicatrices blanches sur tout le corps. Et il respirait correctement, de lui-même et plus via une machine, il vivait hors du robot, il était enfin libre. Elle ne put retenir ses larmes et elle pleura à nouveau, en serrant la main de l’homme et non plus de la machine qu’elle avait devant elle.

Les évènements semblèrent enfin tournés en leur faveur, après tant de peine et de perte cela réchauffa le cœur de beaucoup même si cela ne pouvait effacer leur douleur. Il était de prendre un nouveau départ…

WOW! Big Jeeg, je n'avais pas vu ce topic avant, quel travail! Bravo! Je vais prendre le temps de tout lire ça!

Bravo aussi à DV pour tes vaisseaux! J'aime particulièrement celui-là!

division ruine a écrit:

Merci ! Et c'est vrai que DV a un talent certain pour les custom de vaisseaux !!!

La prochaine partie de la fiction sera l'other side, qui se découpera en deux chapitres certainement. Le premier de ces deux chapitres sera surement mis ce soir. Il est quelque peu différent des autres, dans le sens où j'y ai rajouté quelques éléments d'un roman que j'avais écrit, cela me permet aussi de donner une nouvelle orientation à la fiction et au Hell-Mazinger, une orientation qui me plait d'avantage et qui va plus dans le sens que je voulais lui donner initialement. J'essaierai aussi de mettre quelques dessins.

Very great !!!

-Mazinger’s War-
~Hell-Mazinger~

Dixième partie : Other-side.

Il pleuvait, une forte averse, mais pas ici, dehors. Les gouttes tapaient contre des vitres et non sur de la peau. Ici il faisait chaud, l’endroit était agréable, et une présence complétait ce tableau parfait. Un homme s’éveillait dans une grande chambre richement meublé, le lit à baldaquin était au fond de la pièce, sur le mur qui lui faisait face, plaqué contre se trouvait un bureau, imposant et encombré, à sa droite une luxueuse pendule éclairé par la lumière extérieur qui passait par l’une des trois fenêtres de la pièce. Au sol un parquet en bois rare couvert aux pieds du lit par un épais tapis. A gauche du lit une porte donnait sur un dressing, et une autre à droite de la porte de sortie donnait quant à elle sur une salle de bain. Tout semblait couté excessivement cher ici, et le dernier à savoir ce qu’il faisait dans cette pièce était l’homme s’éveillant lentement. Il lui parut avoir dormis des années entières, mais il ne pouvait être sur de rien, il jeta un rapide coup d’œil à la pendule, minuit et quart, il n’était pas si tard que ça. Il se retourna vers la personne avec qui il partageait ce lit, une très belle jeune-femme, le teint clair, la peau douce, les cheveux mi-longs d’un blond très clair et très certainement décoloré. Elle dormait tranquillement, son souffle était régulier et paisible. Plongé dans la pénombre il repoussa les draps qui lui couvraient le corps puis il remarqua que plusieurs électrodes recouvraient son corps, toutes reliées à un ordinateur médical, il avait aussi plusieurs perfusions plantés dans son bras. Il les retira toutes une à une puis s’avança jusqu’à la fenêtre la plus proche et regarda dehors. La lumière mis en relief sa musculature parfaite et hors norme. Il posa un regard songeur sur ce qui défilait sous ses yeux. Les rues étaient pleines, des voitures, des personnes, de tout âge, de tout horizon, et pourtant, le couvre feu était déjà passé depuis longtemps, que pouvait bien faire ces gens ? Etaient-ils inconscient ? Le parti n’allait pas laisser passé cela, et pourtant, c’est bien la vie et la liberté qui semblait régné ici et non la dictature… L’homme en short ouvrit la porte donnant au dressing, il alluma une lumière et fouilla à travers les innombrables penderies et tiroirs avant de trouver quelque chose qui lui convienne, il enfila un jeans sombre, une chemise blanche et des bottines marrons avant de partir à la recherche de la sortie, il tomba sur la salle de bain et son regard croisa un miroir. Il s’empressa d’allumer une lumière et il se regarda, l’air perdu, il ne comprenait sans doute pas la signification de ce qu’il voyait, mais une chose était sur, il s’agissait bien de lui, mais de lui il y à de cela plusieurs années avant qu’il ne perde toute humanité….

Adam n’en croyait pas ses yeux, il était bel et bien là, vivant et humain ! Il toucha ses bras, ses jambes, son torse, tout ce qui auparavant abritait un ou plusieurs implants cybernétique. Il n’en avait plus, il était redevenu lui-même et non plus une machine insensible. Il se regardait avec un regard neuf et joyeux, il se retrouvait, il ressentait les choses, ses membres s’articuler, sa liberté de mouvement, il passa une main dans sa chevelure de jais et il sortit de la salle de bain puis de la pièce, il arpenta un long couloir et descendit des escaliers de marbre aux rambardes dorées avant d’arriver dans un grand hall éclairé par un majestueux lustre. Des statues, des tapies, des toiles de maître et autre décoration du même style décoraient l’endroit. Adam n’y prêta pas attention, il se dirigea directement vers la double porte sculpté qu’il devina comme menant vers l’extérieur. Il saisit les poignées quand quelqu’un l’interpela derrière lui, il ne lâcha pas ce qu’il avait en main mais il se retourna pour voir un homme d’une cinquantaine d’années, les cheveux argentés parfaitement coiffé, un costume noir et blanc de majordome et une stature parfaite ainsi qu’un raffinement certain.

Majordome : « Monsieur c’est enfin réveillé ? »
Adam : « Comme vous pouvez le remarquer, et dans une forme incroyable ! »
Majordome : « Monsieur est de sorti ce soir ? »
Adam : « Oui j’ai vraiment besoin de faire un tour dehors. »
Majordome : « Madame Dana vous accompagnera-t-elle ? »
Adam : « Elle dort, pas la peine de la réveiller. »
Majordome : « Je me permets d’insister, elle risque de mal prendre le fait que vous ne l’ayez pas avertie. »
Adam : « Oh, vous savez, je pense qu’elle peut attendre un peu. »
Majordome : « Monsieur pense-t-il rentrer à une heure précise ? »
Adam : « Je ne sais pas, ne m’attendez pas ! »

Adam ne put attendre plus longtemps et il ouvrit les portes en toute hâte avant de les franchir et de mettre enfin un pied dehors. Il faisait bon, la chaleur n’était pas étouffante mais l’on sentait bien que l’on était en été. La pluie amenait une fraîcheur appréciable et Adam se mit en marche, chaque goutte qui effleurait sa peau le faisait se sentir encore plus vivant, il était dans une forme spectaculaire. Il sentait les parfums des restaurants, les rires des gens, le son que faisait une ville normale, du moins ce qu’il imaginait l’être, jamais il n’avait visité une ville du partie, et encore moins une ville comme celle-ci, on pouvait voir le ciel, celui-ci n’était pas masqué par un dôme opaque… Mais où pouvait-il bien se trouver ? Au paradis ? Non il ne serait finalement pas mort comme il le pensait ? Pourtant il c’était bel et bien sentit partir puis ce froid glacial le pétrifia. Et pourquoi donc était-il redevenu humain ? Les questions se bousculèrent dans son esprit et il ne trouva aucunes réponses immédiates, trop occupé à regarder tout autour de lui, les immeubles étaient réellement gigantesque, peut être même plus qu’un super robot ! D’ailleurs il n’y avait pas le moindre signe de la présence de l’une de ces machines, peut être elles aussi n’existaient pas ici ! Il marcha un peu encore mais la pluie s’intensifia, l’obligeant à faire demi-tour, il était détrempé de la tête aux pieds. Il regagna l’immeuble où il vivait et qui semblait entièrement lui appartenir, un édifice blanc de plusieurs étages, séparé de ceux qui l’entouraient. La façade était orné de sculpture et de gargouilles parfois assez effrayante et rappelant le démon qui hantait le Hell-Mazinger, Adam retira cette idée de sa tête, il pensait beaucoup trop…

Alors qu’il était sur le point de rentré chez lui une silhouette attira son attention, il se tourna vers la route et ne vit plus personne. Quelque chose n’allait pas, il le sentait, quelqu’un l’observait aussi, mais il ne le voyait pas. Il regarda dans tous les sens puis il vit les passants et les voitures s’arrêter net puis disparaître et réapparaître subitement. Et cette mélodie, elle était apparut comme un chuchotement et désormais elle devenait de plus en plus oppressante. Des violons, un orgue, une voix féminine torturé, mais que se passait-il donc ? Au milieu de la rue, au moment où les personnes et les véhicules disparaissaient une silhouette apparaissait, drapée d’une cape marron et encapuchonné. Les gens disparurent de plus en plus rapidement jusqu'à ne plus réapparaitre, le temps se figea définitivement et la silhouette demeura, fixant Adam qui était redevenu complètement sérieux, il fronça les sourcils en serrant le poing, prêt à se jeter sur l’apparition.

Apparition : « Cette réalité n’en a plus pour longtemps à vivre, ses jours sont dors et déjà compter, et regarde les tous, si plein de vie, ils ne se doutent même pas de ce qui les attends. Misérables pantins ! »
Adam : « Cette réalité, hum, je ne sais pas qui tu es mais tu as l’air d’avoir les réponses que je cherche. »
Apparition : « Cela est très probable, mais de moi tu ne sauras rien, je suis venu chercher ce que tu as en toi, ce qu’ils ont scellés en toi. Donne le moi et peut être que cette réalité survivra… »
Adam : « Je te conseil de me donner mes réponses ou cette discussion risque de mal se finir pour toi. »
Apparition : « Tu n’es pas en mesure de me menacer petit homme. Très bientôt nous arriverons et à ce moment là nous récupérerons ce que tu as en toi et nous déverserons l’enfer sur terre, l’ère des démons est en route et il n’y a rien que tu puisses faire pour l’empêcher. »
Adam : « Des démons… Je vois, je n’en ai donc pas encore finis avec lui… Mais je peux te promettre une chose, comme lui tu te soumettras devant moi ! »

La silhouette recula d’un pas, désormais le corps d’Adam était entouré d’une aura noire brumeuse d’où ressortaient au niveau des yeux deux lumières écarlates rondes et menaçantes. L’aura s’intensifia et virevolta comme un immense brasier tout autour du corps d’Adam jusqu’à le masquer intégralement. Quelques secondes après l’aura s’apaisa et laissa apparaître Adam à présent couvert d’une armure noire rappelant le Hell-Mazinger mais d’une manière bien plus organique. Une longue cape couleur sang couvrait son dos, il parla d’une voix dure, grave et qui faisait écho.

Adam : « Ne crois pas que le démon qui habite désormais mon corps et non plus mon robot peut me contrôler, il l’a déjà trop fait par le passé, son pouvoir est désormais le miens et si tu as l’attention de me défier prépare toi, car je ne te laisserai pas faire. »
Apparition : « Mais qui es tu donc ? »
Adam : « Un chevalier des ténèbres qui sait, mais peut importe qui je suis, tremble devant ce que je suis ! »

Adam fit apparaître dans sa main droite une longue épée effilé à la garde et au manche fait dans ce qui semblait être une roche noire volcanique et pourtant si dure que l’acier lui-même ne semblait pas pouvoir l’entamer. L’apparition se mit à rire, d’un rire d’abord retenu puis complètement hystérique.

Apparition : « Tu vas donc te battre contre nous tous ? Encore ? Tu ne comprendras donc jamais ? »

Adam ne répondit pas tout de suite et quand il le fit il ne semblait plus que c’était lui qui parlait mais quelqu’un de plus âgé, de plus sur de lui, plus calme…

Adam : « C’est vous qui ne comprendrez jamais, je protégerai l’humanité quoi qu’il doive m’en couter, je vous laisse donc une chance, partez, à tout jamais et je vous laisserai vivre, persister et cette fois ci je serai contraint de vous tuez une fois pour toute… »
Apparition : « Tu es fort, mais pas assez pour mettre à exécution tes plans. »
Adam : « … »

Adam disparut et réapparut devant l’apparition, son épée brandit au dessus de sa tête prêt à fendre son adversaire, mais au moment d’assener le coup fatal quelque chose le repoussa, une onde accompagné d’un cri strident. Adam atterrit au sol et releva immédiatement la tête pour voir celle qui l’avait attaqué. Il s’agissait d’un monstre d’au moins quatre mètres de haut, son corps était celui d’un humain, sa peau grisonnante était tendue, ses mains et ses pieds étaient griffus et sa tête était celle d’un loup. Le plus surprenant se trouvait au niveau de sa poitrine et de son abdomen auquel étaient était enchevêtré, et même fusionner au niveau des membres une femme, elle avait les yeux bandées, ses dents étaient toutes pointues, sa peau fine qui recouvrait son corps squelettique était parsemée d’innombrables veines saillantes. Elle se débattait bien que retenu comme si elle était possédée, ce qui devait surement être le cas. Adam serra son poing autour du manche de son arme, son regard écarlate traversa son heaume sous la forme d’une vapeur de la même couleur, son aura virevolta autour de lui de défi. L’apparition fit un pas en avant.

Apparition : « Je te laisse avec Sélène, je suis sur que vos retrouvailles seront touchantes. »

Sur ces mots l’apparition disparut dans un voile d’obscurité. La femme poussa à nouveau un puissant cri, Adam leva son avant-bras droit pour s’en protéger et l’attaque finit par se briser, se fut autour du corps qui abritait la femme d’attaquer, ses coups étaient puissants, son allonge impressionnante, mais il était aussi très lent. Adam esquiva les coups sans trop de mal, son corps semblait dansé, il glissait sur le sol avec une légèreté déconcertante, il finit par saisir le bras droit du monstre et a broyé celui-ci, il finit par lui briser l’avant bras et le démon recula en hurlant puis il fixa Adam, comprenant certainement qu’il n’avait pas à faire à un simple humain en armure. Il sembla entré dans une sorte de transe avant qu’une aura verdâtre ne se dégage de son corps, et comme pour Adam, finisse par le recouvrir et à le faire disparaître. Quand son aura disparut il avait muté une nouvelle fois en un loup à trois têtes, la femme n’était plus avec lui, mais Adam se soucierait de son sort une autre fois, il avait perdu assez de temps, et il allait en finir au plus vite. Il laissa son aura prendre de l’ampleur jusqu’à ce que celle-ci explose hors de son corps, à ce moment là il était prêt. Il chargea avec ardeur, le démon fit de même et le combat put reprendre. Le démon à trois têtes étaient devenus plus rapide, mais pas encore assez, Adam lui trancha une première tête, lui éventra les flancs, cassa plusieurs de ces os avant de sauter en arrière. La bête meurtrit rugit de colère et se jeta furieusement sur Adam, celui-ci prépara son attaque et trancha en deux le monstre qui se sépara dans une effusion de sang. Quand Adam releva les yeux il n’était plus dans la ville mais sur un cercle lumineux stationnant dans l’espace, il regarda tout autour de lui. La femme apparut elle aussi dans un cercle lumineux, au dessus d’Adam, la tête à l’envers, elle l’observa et poussa un hurlement si aigu qu’il brisa le cercle sur lequel Adam se trouvait. Il tomba sans cesse puis deux ailes de démon remplacèrent la cape dans son dos et il se mit à voler dans le néant.

Adam : « Ce petit jeu ne m’amuse pas, rend toi ou je te tuerai. »

Le démon ne répondit pas et apparut en un éclair en se jetant droit sur Adam qui avait prévu l’attaque, il saisit le démon à la gorge et commença à enserrer celle-ci de toute ses forces, la femme se débattit mais en vain, son sort était scellé. La gorge céda et le démon tressauta, Adam du garder une main ferme pour pas que son adversaire ne s’échappe. La vie quitta Sélène dont tout le corps se relâcha telle une poupée de chiffon, Adam la relâcha et la laissa tomber sans fin vers l’oubli. Il battit quelques temps des ailes en regardant ce vide immense sous ses pieds, il regardait ce qui l’attendait s’il échouait puis tout devint sombre et il sembla que quelque chose le quittait tandis qu’il reprenait ses esprits devant chez lui. La vie avait repris normalement dans la ville, comme si de rien n’était. Avait-il rêvé ? Non, il sentait se pouvoir en lui, se déverser dans ses veines depuis qu’il c’était réveiller dans ce monde. Mais il n’arrivait pas à l’utiliser, pourtant il était là, à moins qu’il devait être dans une autre dimension pour en faire usage, un endroit où il pouvait revêtir sa nouvelle forme… Mais si les démons s’en prenaient à ce monde c’est qu’ils avaient trouvé le moyen de le faire dans cette dimension, celle où lui était impuissant. Il passa la porte de chez lui et la referma derrière lui. Il avança dans le grand hall et vit à sa droite une double porte menant à une fabuleuse bibliothèque, les rangées de livres s’étalaient jusqu’à un plafond surélevé et sur plusieurs niveaux accessibles par des escaliers ou des échelles. La bibliothèque formait un « U », la pointe abritait la double porte et au dessus d’elle des rangées de livres, au milieu de la pièce au sol de marbre se trouvait un imposant bureau, au fond, dans l’ouverture du « U » trônait un vitrail monumental représentant un démon ailé tenant au bras le corps un ange qui c’était laissé tenté et dont les ailes disparaissaient peu à peu. Au dessus du bureau pendait un lustre qui était composé de trois parties, chacune éclairant un des étages de la bibliothèque. Adam l’alluma via un interrupteur à l’entré de la pièce dans laquelle flottait une ambiance des plus mystique, tout y était, le mobilier, le vitrail, l’odeur, une certaine fraicheur. Il avança jusqu’au bureau et s’assit dans le fauteuil de cuir et de bois qui faisait dos au vitrail, Adam posa son coude droit sur l’accoudoir et posa son menton sur son poing fermé, son visage à demi tourné sur sa gauche ou il laissa sur l’accoudoir son avant bras se reposer. Il put calmement se questionner, passé l’excitation d’être vivant et humain, du moins en partie, il fallait savoir ce qu’il lui arrivait. Que faisait-il ici ? Où étaient les autres ? Le Hell-Mazinger l’avait retiré de son crâne avec le pilder et il s’apprêtait à le broyer dans sa main, l’avait-il fait ? Adam n’en savait rien, il lui semblait être mort avant. Quelque chose l’avait donc ramené à la vie et amener ici, pour lui montrer quelque chose peut être, à moins qu’il avait une mission, sauver ce monde des démons ? Oui, il lui sembla se remémorer une image, celle d’une silhouette de lumière lévitant dans les airs, elle lui avait parlé, il lui avait répondu mais il ne gardait aucuns souvenirs de ce qu’avait put être cette discussion… Quel que soit le monde dans lequel il était, son but resterait le même, il se devait de protéger ceux qui l’entourait et l’humanité. Il avait été incarné dans une autre version de lui, dans une autre version du monde. Il avait le devoir de réussir pour qu’une version de lui ait le droit de vivre une vie de liberté !

La pluie s’abattait contre le vitrail et la faible lumière qui en filtrait éclairait à peine Adam, callé dans son fauteuil et qui avait de faux airs de roi d’un ancien temps méditant sur son plan de bataille. La double porte s’ouvrit en grinçant, une frêle silhouette apparut et avança d’un pas léger, il s’agissait de la jeune femme aux côtés de laquelle il c’était éveiller. Elle portait un long t-shirt, surement l’un de ceux d’Adam qui lui tombait jusqu’à la mi-cuisse. Son majordome l’avait appelé Dana, au moins il n’aurait pas à bafouiller sur son nom, il lui aurait l’air moins étranger ainsi… Il avait peut être la même apparence mais au fond il n’était pas le même. Cela souleva une nouvelle interrogation, pourquoi était-ce son esprit qui habitait le corps de cette personne ? Où était l’âme de ce corps ? Il s’agissait peut être de cette voix quand il c’était transformé… La jeune femme arriva près de lui et ils se regardèrent un long moment. Adam ne savait pas quoi dire mais il remarqua que la jeune femme retenait ses larmes. Elle le baffa, avant de partir en sanglot et de s’effondrer dans ses bras, Adam l’étreignit avec affection même s’il ne comprenait absolument pas ce qu’il pouvait bien se passer. Dana parla alors, sa voix tremblait d’émotion, Adam l’écouta attentivement, il en apprendrait peut être un peu plus sur son autre lui.

Dana : « Tu aurais put me réveiller ! Pourquoi tu ne m’as pas réveiller ? »
Adam : « Tu semblais si bien dormir, je ne voulais pas t’embêter. »
Dana : « M’embêter ? Ca va faire trois mois que j’attends que tu te réveilles ! Trois mois que tous les jours j’attends que tu ouvres les yeux et quand enfin tu le fais tu ne me préviens pas pour ne pas m’embêter ? »
Adam : « Trois mois… »
Dana : « Oui ça va faire trois mois que tu es plongé dans le coma, depuis que tu as tenté de mettre en marche cette machine maudite ! »
Adam : « Une machine ? Le Mazinger ! »
Dana : « Oui cette machine folle qui a faillit t’emporter avec elle ! »
Adam : « Je ne m’en souviens pas… »
Dana : « Le médecin m’avait prévenu que tu ne t’en souviendrais pas, et le professeur Fuyuzuki m’a aussi prévenu que le Mazinger aurait peut être altérer ta mémoire au point que tu ne te souviennes de rien de ta vraie vie, tes souvenirs étant remplacer par ceux que la machine aurait voulait te mettre en tête. »
Adam : « Que dis-tu là ? »
Dana : « Ton regard, ça c’est donc passé ? Tu ne te souviens pas de moi ? Ni de cet endroit ? Ni de quoi que ce soit d’autre à propos de toi n’est ce pas ? »

Adam encaissa le coup comme il le put mais ce qu’il venait d’apprendre le déboussola, tout ce qui lui avait semblé être sa vie, le parti, le monde dévasté, tout cela n’aurait été qu’un affreux cauchemar ? Il aurait tout imaginé… Il arrivait à peine à y croire, et pourtant cela apportait une réponse cohérente à toutes ses interrogations, il n’habitait pas le corps d’un autre, mais bel et bien le sien. Il ne comprenait pas tout, mais très vite il comprit qu’il devait voir ce qui liait ces deux mondes, à savoir le Hell-Mazinger, Dana avait parlé du professeur Fuyuzuki, le grand père d’Elena, était-elle ici elle aussi ? Tout se brouillait dans son esprit.

Adam : « Je suis… Je suis perdu… »
Dana : « Ce n’est pas grave, ensemble nous réussirons à te faire rappeler de qui tu es réellement. »
Adam : « Dis m’en plus sur moi. Qui suis-je ? »
Dana : « Tu es Adam Maltese, riche héritier de ton père Dante décéder dans d’obscurs raisons. Tu as continué à faire prospérer ses affaires et tu as mis au point en secret ce robot… Tu mènes aussi des recherches en secret dont tu ne m’as jamais parlé… Tu disais suivre les traces de ton père. Tu as faillit finir comme lui. »
Adam : « Des recherches en secret… Je vois, et tout cela m’aurait mené à un coma de trois mois durant lequel j’aurai imaginé une nouvelle vie avant de me réveiller dans celle-ci… »
Dana : « Tu n’as pas l’air d’aller très bien, je vais appeler le médecin. »
Adam : « Ce n’est pas d’un médecin dont j’ai besoin, mais de réponses sur ce qu’il m’arrive. »
Dana : « Et comment comptes-tu les obtenir ? »
Adam : « Déjà en allant me changer, ça pourrait m’aider ne penses-tu pas ? »
Dana : « Tu as raison tu es détrempé ! »
Adam : « Une chose est sur, j’ai beaucoup de chance de t’avoir. »

Dana sourit, pas tout à fait sincèrement, puis elle se leva et laissa Adam partir. Celui-ci passa les portes et regagna sa chambre, il entra dans le dressing, il en tira un jeans noir, une chemise rouge qu’il ne ferma pas complètement et dont il remonta les manches, il mit une paire de derby noire se terminant en pointe et il tomba sur des bijoux et autres accessoires. Il passa un chapelet autour de son cou, des bagues à quelques uns de ses doigts, et des bracelets en cuirs, en bois, de simples bouts de ficelles pour certains. Il se regarda dans un des miroirs, cela lui allait mieux que des membres mécaniques pensa-t-il. Avant de partir il tomba nez à nez avec un coffret en bois, celui-ci n’avait pas attiré son attention au premier regard mais par la suite il lui parut évident qu’il avait été mis là pour qu’on le voit. Il l’ouvrit délicatement, dedans se trouvait un téléphone portable, il l’alluma et posa son pouce sur l’écran quand celui-ci lui demanda, le petit appareil s’alluma, comme fond d’écran il y avait Adam et Dana, main dans la main devant une cascade de toute beauté. Il fouilla dedans mais ne trouva rien de bien intéressant, une pléiade de numéros tout au plus, il le rangea dans sa poche et passa au reste. Des clefs de voiture, et une autre clef, sous la forme d’une carte magnétique sans nom, peut être la clef de ce qu’il cachait, la clef de qui il était vraiment… Il rangea cela aussi et s’empara d’un long manteau noir qu’il plia en deux sur son avant bras. Il quitta sa chambre et descendit les escaliers une nouvelle fois, son majordome et Dana l’attendait. Il s’arrêta et les regarda, leurs regards trahissaient leurs inquiétudes, tout allait trop vite pour eux, pour lui certainement aussi, mais il tenait bon, il en aurait fallut plus pour le déstabiliser. Dana et son majordome s’inquiétaient, de leur point de vue Adam était peut être devenu fou, ils ne savaient pas ce qu’Adam pensait, quelle version croyait-il ? Celle qu’il avait imaginé ou celle que Dana lui avait raconté. Ils avaient été tentés d’appeler un médecin afin de le faire interné le temps d’en savoir plus sur son état, mais pour le moment ils voulaient être optimiste et le voir revenir à son état normal sous peu.

Adam : « Quand je vais faire mes recherches en secret, où est ce que je me rends ? »
Dana : « A ton bureau, dans ton usine… »
Adam : « L’usine où se trouve le Mazinger n’est ce pas ? »
Dana : « Oui… »
Adam : « Les réponses que je cherche doivent être là bas alors. Conduisez-y-moi. »
Majordome : « Avec plaisir monsieur. Je vais préparer la voiture. »

Le majordome s’en alla vers un ascenseur dont la porte était une grille, il descendit, vers les garages. Adam descendit les escaliers et fit face à Dana, il sentait que le monde de celle-ci s’écroulait autour d’elle et qu’elle ne pouvait rien faire contre, il avait déjà vécu cette situation, et tout ce qu’il pouvait faire pour le moment c’était de tenter d’en apprendre le plus possible au plus vite pour pouvoir réagir si de nouveau il était confronter à un évènement surnaturel comme celui qu’il avait vécu devant chez lui, à moins que cela aussi il ne l’est imaginer. Toutes ses certitudes étaient ébranlés et même lui commençait à croire en sa folie. Il dut choisir ses vérités, et pour lui il habitait bien le corps d’un autre dans une autre réalité qui devait avoir un rapport avec lui et surement avec le Hell-Mazinger, seul lien tangible entre les deux mondes.

Adam : « Je vais trouver les réponses, et je reviendrais, tout rentrera dans l’ordre, je te le promets. »
Dana : « J’ai confiance en toi, ramène moi l’Adam que j’aime et que j’ai connu. »
Adam : « Je ferai tout mon possible. »

Il se dirigea à son tour vers l’ascenseur, l’appela en appuyant sur un bouton et en attendant qu’il vienne il enfila son long manteau et passa une main dans ses cheveux ébouriffés et gonflés par l’humidité. L’ascenseur arriva et il passa la grille tout en appuyant sur le bouton indiquant l’étage « -1 ». L’ascenseur descendit et amena Adam dans un vaste garage où était garé plusieurs voitures de collection, l’une d’elle, une longue berline noire l’attendait, son moteur tournant et ses feux allumés. Son majordome lui ouvrit la porte arrière et Adam s’installa sur une banquette en cuir d’une rare qualité. Son majordome referma la porte et s’installa au volant, le feulement du moteur était doux à entendre, un huit cylindres sans aucuns doutes. La large porte du garage s’ouvrit sur la rue, la pluie tombait de plus en plus violemment, la vaste berline s’engouffra sur la route et les battements de ses essuies glace firent audible. Adam regardait à travers sa fenêtre la ville se dérouler sous ses yeux, les boutiques, les immeubles d’architectures diverses et variés, toute une culture qui s’ouvrait à lui et pourtant il ne pouvait pas en profiter, les évènements se précipitaient et il en faisait autant… Bientôt les immeubles disparurent, les voies ferrées apparurent, les usines colossales, les structures en acier, et des plus anciennes vers lesquelles il se dirigeait, en briques et aux hautes cheminées. La voiture s’arrêta devant une barrière, un garde échangea quelques mots avec le majordome et la barrière se leva, la voiture avança lentement jusqu’à une porte sur un niveau surélevé. Le moteur se coupa et le majordome sortit de la voiture en ouvrant un parapluie, puis il ouvrit la porte arrière et Adam sortit à son tour. Ils allèrent tous deux jusqu’à la porte et ils entrèrent dans l’usine. A l’intérieur le hall était assez grand, ici aussi des gardes étaient postés, ils saluèrent leur employeur puis celui-ci se laissa guider par son majordome jusqu’à ses bureaux. Une fois en face de la porte blindée il remarqua la fente pour passer la carte magnétique.

Adam : « Je pense devoir y entrer seul. »
Majordome : « Bien sur monsieur. »
Adam : « Vous pouvez rentrer, je vous appellerai quand il faudra me chercher. »
Majordome : « Très bien monsieur. »

Le majordome s’éloigna pendant qu’Adam sortait de sa poche la carte magnétique qu’il passa dans la fente, la machine mit un temps à reconnaitre la carte puis la porte se déverrouilla lentement. Adam la poussa et atterrit dans une pièce déjà éclairée plus proche de celle de son immeuble. Luxueuse, vaste mais aussi plus étrange. Il y avait aux quatre coins de la pièce divers tableaux et statues représentants des démons de toutes sortes, au sol était jeté divers ouvrages sur les démons, la magie noire et autre rites et mythologies. Des feuilles entières remplies d’annotation semblaient retracer tout le travail d’Adam et peut être aussi celui de son père. Il ramassa quelques feuillets, il ne lui en fallut pas plus pour comprendre de quoi il retournait. De toutes évidences, ce monde abritait des démons qui existaient bel et bien. Il ramassa tout ce qu’il put et passa les heures suivantes à lire et en emmagasiné tout ce qu’il pouvait. L’histoire n’était pas compliqué à comprendre, les démons vivaient dans une autre dimension appelé enfer, cette dimension était relié à ce monde via les portes de l’enfer, qui se trouvaient quelque part à l’abri des regards. Dans un passé lointain les démons ont tentés d’envahir la terre, ils ont été repoussé par ce que l’on appela plus tard les anges, venu sur ce monde via le portail du paradis… La guerre fut rude mais l’humanité put être sauvée. A présent, et à en croire les feuillets les plus récents, les démons s’apprêtaient à réattaquer ce monde, et ce sous peu. Ceci avait poussé l’Adam de ce monde à faire construire un super robot qui fonctionnerait grâce à la même énergie que les démons, il n’en était pas dit d’avantage… Adam en appris un peu plus mais les heures ne cessèrent de tourner et bientôt la fatigue vint lui réclamer son dut. Il s’allongea sur un canapé qu’il soupçonna d’avoir bercer de nombreuses nuits de son homologue et s’endormit.

Un bruit vint le sortir de son sommeil, il ouvrit lentement les yeux et se leva, rien, personne d’autre n’était dans cette pièce et pourtant il était sur d’avoir entendu quelque chose. Il entendit un grésillement et eut une étrange sensation, il croisa les bras et le phénomène se produisit de plus en plus fréquemment jusqu’à ce qu’il n’entende plus que cet horripilant grésillement. Il porta ses mains à ses oreilles mais cela n’amoindri pas le bruit qui au contraire s’amplifiait. Adam posa un genou à terre et commença à se sentir mal, il ne s’agissait pas que d’un simple grésillement, quelque chose lui faisait du mal. La pièce changea de forme en un flash de lumière, elle recommença, encore et encore, Adam n’arrivait plus à suivre ce qui se passait, il perdait petit à petit le fil des évènements, il fallait qu’il sorte de cette pièce rapidement. Il se releva et avança en titubant, changeant de direction aux grés des changements de la pièce. Il dut se rendre à l’évidence, sans aide extérieur il était coincé ici…

Une ombre se matérialisa devant lui, un reflet de sa personne quelque peu troublant.

Ombre : « Appelle-le, appelle moi ! »

L’ombre disparut et Adam resta perplexe, qui devait-il appeler ? Il comprit, il n’y avait qu’une seule personne qu’il pouvait appeler ici ou ailleurs, l’autre partie de lui, celle qui ne le quittera jamais.

Adam : « MAZIN-GO ! »

Il ne savait pas si ses mots avaient eut un quelconque effet mais il n’allait pas tarder à avoir sa réponse. A l’extérieur l’usine se mit à trembler, quelque chose s’animait en son sein, des murs s’effondrèrent tandis qu’un géant les traversait. Dans le bureau d’Adam, les choses ne faisaient qu’empirer et il ne tiendrait plus longtemps à ses flashs et ses mouvements mêlés aux grésillements. Mais au milieu de se raffut il reconnu un son familier, un son qu’il connaissait plus qu’aucuns autres, le son de sa malédiction en marche. Un immense poing d’acier traversa de part en part le bureau qui se transforma en une immense sphère de lumière. Adam ressentit la même chose que dans la ruelle un peu plus tôt, le temps se figeait et de nouvelles choses apparaissaient sous ses yeux. Des tentacules géants parcouraient la pièce, elles encerclaient Adam qui se défit de leurs prises et il regarda d’où ils provenaient. Ils étaient raccroché à un corps écrasé par le poing géant du super-robot contre le mur, l’étrange homme-poulpe lâche quelques grésillements avant de mourir et de s’effondrer en un amas de cendres noires. La pièce reprit lentement son apparence normale mais le poing demeura en travers. Adam avança jusqu’à l’ouverture créer dans le mur et il vit son regard, le regard du Hell-Mazinger désormais éteint pointé droit vers Adam.

Adam : « Je ne rêve donc pas, tu es bien là… »

A l’extérieur une alarme résonnait, des gardes arrivèrent en courant.

Garde : « Tout va bien monsieur ? Le robot c’est activé tout seul et à pulvérisé plusieurs sections avant de démolir ce mur. »
Adam : « Tout va bien, merci. »

Adam se demandait quel lien y-avait-il entre l’ombre qui c’était présenté à lui et le Mazinger de ce monde… Il avança pour sortir quand son pied rencontra un livre qui le fit trébucher, il le ramassa et l’ouvrit au niveau du marque page, ce livre contenait des informations sur le Hell-Mazinger et notamment sur son mode de fonctionnement, ce dernier consistait à canaliser la force démoniaque de son pilote pour que le robot s’actionne, seuls certains élus possédaient cette force en eux, une force endormie et oubliée qui n’attendait cependant que l’occasion de pouvoir se réveiller. Adam la possédait sans nul doute, et cette force venait d’activer le super robot, même à distance. Il sortit et rejoignit le hall, dans lequel se trouvait désormais le Hell-Mazinger, source de nombreuses interrogations. Mais déjà une nouvelle surprise accueillit Adam. Au loin apparurent deux personnes vêtus de blouse blanche, deux scientifiques, il les reconnut au premier coup d’œil, et pour cause il les connaissait depuis de nombreuses années. Elena et son grand père arrivait, attirés par le déplacement soudain du super robot. Adam les regarda, Elena rayonnait, loin de la façade triste et fatigué qu’il avait eut l’habitude de voir chez elle. Elle n’avait pas traversé toutes les épreuves difficiles que celle qu’Adam connaissait s’il ne l’avait pas imaginer… Le grand père d’Elena allait bien lui aussi, lorsqu’Adam l’avait laissé pour la dernière fois, celui-ci disparaissait sous les décombres du laboratoire sous terrain où était enchaîné le Hell-Mazinger après son activation…

Grand père : « Il faut que l’on parle mon garçon… »

bravo!! Pas facile comme réveil... pauvre Adam...

Merci !! Je pense qu'il y a pire comme réveil qu'un en chaire et en os à côté d'une belle femme ^^ Mais c'est clair qu'il est déboussolé et qu'inconsciemment il ne sait pas si il rêve ou s'il s'agit bel et bien de la réalité. Dans ce cas quel aurait été le monde décrit jusqu'à présent ? Le résultat de l'accident avec le Hell-Mazinger ? L'imagination torturé du jeune-homme ? En quoi peut-il croire ? La réponse dans le prochain chapitre qui devrait être assez bien, il y aura pas mal de référence et je pense que les idées intégrés dedans devrait plaire, et le dénouement aussi, du moins je l'espère !!

Bon, et bien gros chapitre, autant en taille (21 pages) que pour son contenu. Il débute lentement, poursuivant la trame de la première partie, mais je trouvai intéressant de mieux faire connaitre Adam au lecteur qui ne l'a que connu comme un pilote cyborg à moitié fou. La seconde partie du chapitre bouge beaucoup plus, combat, affrontement face à une nouvel ennemi et au final le dénouement qui pourra paraitre étrange mais qui au final résume bien ce que j'avais en tête, j'attends vos réactions vis à vis de cela et au besoin je pourrai expliquer. Sur ce, place à ce nouveau chapitre; excelsior !




-Mazinger’s War-
~Hell-Mazinger~

Onzième partie : Other-side (Partie 2).

Adam était sur le toit de son immeuble, le sol était couvert de gravier encore humide de la nuit. Il devait être au alentour des 17 heures, le soleil débutait son voyage vers l’horizon. Une vague de fraîcheur appréciable accompagnait sa course. En bas dans les rues, toujours cette effervescence à laquelle Adam n’arrivait pas à s’accoutumer. Peut être était-ce à cause de toute cette histoire, des démons étaient apparut sur ce monde et ils allaient l’attaquer, d’un moment à l’autre, et à cet instant précis le dernier rempart de l’humanité résiderait en une machine maudite que seul Adam était capable de piloter. Voilà la raison de sa présence ici, empêcher une race éteinte de refaire surface. Soit il acceptait son sort qui n’était pas pire que celui qu’on lui avait déjà imposer.

Il se repassait la discussion qu’il avait eut avec le grand-père d’Elena quelques heures plus tôt, il avait alors obtenu des réponses, brèves et incomplètes mais il savait à quoi s’en tenir désormais. Il ne lui restait plus attendre, normalement il ne disposait que de très peu de temps avant que le grand combat ne débute, il pourrait en profiter pour apprécier sa liberté recouvré depuis peu. Il avait d’ailleurs rendez-vous avec Elena ce soir, il ne devrait pas, sa version de ce monde vivait avec Dana, mais peu importe, c’était bien son esprit qui habitait ce corps et il voulait passer du temps avec l’Elena de ce monde, une Elena heureuse, souriante, une Elena qu’il n’avait pas revu ainsi depuis son enfance…

Ce monde proposait ce que celui qu’il venait de quitter n’avait plus depuis des siècles, il était surpris de ce mode de vie, ces gens étaient-ils conscient de la chance qu’ils avaient de vivre dans un tel monde ? Cette société n’était pas parfaite, loin de là, mais elle offrait à chacun ses chances… Il sortit de ses pensées, il aurait tout le loisir de s’épancher la dessus plus tard, il appela l’ascenseur et monta dedans, il rejoignait le hall au rez-de-chaussée. Les étages défilèrent et à nouveau cette sensation, ce présage. Le temps se figea et la cabine de l’ascenseur disparut au profit d’un long couloir tortueux. Le sol était fait d’une matière rugueuse et noirâtre, les murs et le plafond étaient recouverts de grosses ronces auxquelles étaient accrochées des tableaux aux cadres dorés. Adam avança jusqu’à la première toile, elle le représentait enfant, heureux et insouciant du monde qui l’entourait, le second lui présenta Elena, elle aussi enfant, au milieu des corps sans vie de ses parents, l’instant où son monde c’était effondré, la prise de conscience subite de ce qui allait être le reste de sa vie. Le troisième tableau représentait le grand-père d’Elena, l’homme qui allait le mener dans des recherches perpétuelles de vestiges oubliés de tous, l’homme qui allait faire de lui un homme à son tour, et plus tard un cyborg sans vie. La quatrième toile montrait sa Némésis, le Hell-Mazinger dans toute sa splendeur. Un robot puissant et incontrôlable dont il eut la lourde tâche de piloter. Un autre tableau présentait son corps cybernétisé, déshumanisé, relié à une machine qui le maintenait en vie, ce corps mort qu’il avait habité en se sacrifiant pour l’humanité, ce corps qu’il avait quitté, pour une raison qui lui échappait encore. Il continua d’avancer, les tableaux représentaient les batailles qu’il avait mené, et il arriva à son dernier combat, le Great-M, Siegfried, et enfin le pilder dans la main du Hell-Mazinger. Il avança plus rapidement cette fois ci, les prochaines toiles lui apprendraient ce qui lui était arrivé et ce qu’il faisait ici. Il se précipita mais le couloir semblait se rallonger à chacun de ses pas, il persévéra mais jamais il n’atteindrait cette toile qui se profilait au loin. Fatigué il s’arrêta, c’est à ce moment que le sol trembla et se déchira pour laisser apparaître le visage du Hell-Mazinger, Adam le regarda.

Adam : « Qu’y-a-t-il encore ? Que me veux-tu donc à la fin ? Ma mort ? M’aider ? Qui t’habites ? Le démon, ou bien quelqu’un d’autre encore ? »

La grille qui servait de gueule au Mazinger se scinda en deux pour se transformer en une rangée de dents métallique. Le Hell-Mazinger se mit à bouger frénétiquement la tête en poussant des cris de rage. Il ouvrit sa gueule en grand et l’affaissa vers Adam qui ne fit rien.

Adam : « Que peut un homme face à un démon ? »

La gueule du Hell-Mazinger l’engloutit avec une partie du sol et tout devint du noir le plus complet autour de lui. Il se sentait tomber, il tombait vers le cockpit du robot, il se laissa glisser dans le fauteuil qu’il haïssait tant, face à ces commandes qu’il avait tant manipulé.

Adam : « Non, je ne suis plus un robot comme toi démon, j’ai retrouvé mon humanité, tu ne pourras pas me forcer à reprendre tes commandes. »

Les différentes consoles s’allumèrent et Adam se surprit à être animé d’une peur qui le paralysa, non, il ne voulait plus piloter, il ne voulait plus se retrouver coincer dans ce robot, plus jamais. Sa peur grandissait et il n’arrivait pas à prendre le pas dessus, il revivait le traumatisme de son entré dans le cockpit et quand il fut scellé dedans, il c’était juré que si un jour par miracle il pourrait en ressortir il n’y entrerait plus jamais. Le Hell-Mazinger s’anima mais Adam n’arrivait plus à bouger, il ressentait la douleur des implants, de ses membres arrachés, se froid dans tout son corps, cette mort lente. Il hurla de terreur, de plus en plus fort et enfin il retrouva le contrôle de son corps, il se releva du siège d’un bon tandis que des câbles lui tournaient autour pour l’emprisonner à nouveau. Son regard se ferma, il avait repris ses esprits, ou quelque chose en lui avait pris le relais, ses yeux étaient habités, une rage naissait en lui, le câbles se ruèrent sur lui et en approchant trop près se désintégrèrent sur toute leur longueur.
Adam : « Je suis ton maître, et non ton prisonnier, tu te plieras à ma volonté ou je t’anéantirai, ne te méprends pas, je suis depuis longtemps plus qu’un humain, tes pouvoirs sont les miens, et tu ne vis plus qu’à travers moi, ta volonté ne rentre plus en compte. Je t’ai laissé faire à un moment car il n’y avait plus d’espoir pour moi, mais désormais les événements ont pris une toute autre tournure, cède ou disparait ! »
Les yeux d’Adam étaient devenus deux lumières écarlates, son aura se déployait tout autour de lui et il se courba en avant, repliant ses bras contre son corps et poussant un gémissement avant de se redresser d’un seul coup, deux ailes noires, semblables à celles d’un corbeau se déployèrent hors de son dos, et dans leur apparition le poste de commande et le Hell-Mazinger disparurent en une trainée de sables. Adam lévitait dans le néant, là où on avait voulu en finir avec lui, mais il ne c’était une fois de plus pas laissé faire sans répliquer. Son corps s’électrifia, des éclairs écarlates de plus en plus nombreux et intenses, ils se mirent à danser autour et à travers tout le corps, alimenté par une aura de plus en plus dense jusqu’à ce qu’Adam relâche toute la puissance qu’il avait emmagasiné et laisse les éclairs s’éparpiller partout dans cet endroit sans fin. Son attaque porta ses fruits, il repoussa la sphère dans laquelle il était enfermé et il la fit exploser. Il revint à la cabine de l’ascenseur dans laquelle une libellule carbonisée tomba à terre, Adam l’écrasa sous sa chaussure et le temps reprit son cours normal.

Adam : « Si vous voulez me tuer avant d’apparaître aux yeux du monde, allez-y, mais venez plus nombreux que je puisse vous détruire tous en même temps ! »

L’ascenseur termina sa descente et Adam repoussa la grille, il alla faire tinter une cloche et son majordome arriva peu de temps après.

Majordome : « Monsieur m’a appelé ? »
Adam : « Oui, je voulais savoir si tout était prêt pour la soirée ? »
Majordome : « Oui, madame Dana est allé rendre visite à ses parents, vous serez seul avec votre amie. »
Adam : « J’ai comme l’impression que cette soirée sera la dernière que je passerai ici, je compte sur vous pour qu’elle soit parfaite ! »
Majordome : « Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que monsieur sois satisfait de sa dernière soirée. »
Adam : « Merci beaucoup, Diego. »
Majordome : « C’est naturel. »
Adam : « Je vais à l’auditorium, j’ai besoin de faire le vide. »

Adam quitta le hall et monta les escaliers, il s’engouffra dans un couloir et ouvrit la porte la plus au fond. Il avait visité l’immeuble et découvert cette salle, l’auditorium, une salle dévoué à l’écoute de la musique. La pièce était entièrement isolée, aucun son n’y entrait et aucun n’en sortait. Le sol était couvert d’une épaisse moquette rouge sang, les murs étaient enduis d’un torchis blanc hormis celui du fond qui était noir. Le plafond était un « trompe l’œil » dépeignant des anges s’élevant vers le ciel, ils lançaient un regard affolé vers le canapé de cuir marron qui servait à l’écoute, comme s’ils tentaient de rejoindre les cieux pour fuir quelque chose qui les effrayait ici bas. Adam enclencha un interrupteur et des spots disposé au sol qui illuminèrent la pièce en créant une ambiance feutrée et très intime. Adam alluma les divers appareils destiné à l’écoute et relié à deux imposantes enceintes rappelant la structure de pavillons. La lumière de ces appareils renforça l’ambiance si spéciale de ce lieu. Adam pris place sur le canapé et s’empara d’une tablette tactile, il parcourut plusieurs noms de morceaux avant de tomber sur un album qui sembla retenir son attention, il lança un premier titre « le paradis blanc ». La paire d’enceinte retranscrit avec une précision bluffante le son, on aurait crut entendre le chanteur et ses musiciens comme s’ils se tenaient devant sois. Adam se détendit, comme son homologue il aimait lui aussi la musique et son écoute, il n’avait jamais eut l’occasion de voir une telle installation et une telle qualité d’écoute, il savoura la chance qui lui était offerte sachant qu’elle ne durerait pas. Les chansons défilèrent, du jazz, du blues, de la variété, des infrasons, tant de style différent, du classique, de l’opéra, un régal pour des oreilles averties. Le temps s’écoula rapidement, peut être même trop mais Adam n’en perdit pas une miette. Les 20 heures approchaient à grand pas, il se laissa encore quelques ultimes minutes pour ne rien avoir à regretter. Le dernier morceau se termina et c’est la mort dans l’âme qu’Adam quitta son si confortable canapé pour coupé tout ses appareils. Il quitta la pièce en éteignant la lumière derrière lui et rejoignit sa chambre, et plus particulièrement sa salle de bain. Il prit une douche des plus agréables et se sécha avant d’enrouler une serviette autour de sa taille et de se brosser les dents. Il ne put s’empêcher de regarder sa musculature, il avait belle allure sans ses implants qui en plus de l’avoir mutilé l’avait transformé en un Frankenstein des temps modernes…

Il quitta finalement la salle de bain pour aller s’habiller, une tâche pas si facile que ça devant l’impressionnant choix qui lui faisait face. Il choisit un pantalon à pinces noir, des derbys et une ceinture en cuir de la même couleur, une chemise blanche qui le mettait en valeur, une chevalière avec ses initiales, une claddagh, une montre discrète, et un chapelet relativement fin. Il mit pour finir une veste noire qui lui alla comme un gant, les joies du sur mesure. Il était fin prêt pour son tête à tête, il se sentait comme à son premier rendez-vous, ou du moins ce qu’il pensait l’être, car tout bien réfléchit il s’agissait de son premier vrai rendez-vous. Il n’avait pas grand-chose à craindre, il connaissait très bien Elena, et ce de quelque monde qu’elle puisse provenir, il aurait juste affaire à une version plus enjoué que celle qu’il côtoyait habituellement, rien d’insurmontable. Il quitta sa chambre fin prêt, l’heure arrivait, il descendit l’escalier d’un pas léger quand le temps s’arrêta une fois de plus, ce n’était pas vraiment le moment mais Adam se mis en garde immédiatement. Il ne sentit aucun danger, juste une silhouette noire passé rapidement à côté de lui en lui soufflant à l’oreille :

Silhouette : « La cloche sonne, ne l’entends-tu pas ? Fais vite, bientôt il sera trop tard. »

La silhouette disparut aussi soudainement qu’elle était apparut et le temps repris sa course par la même occasion. Adam se figea et parla tout bas pour lui-même.

Adam : « La cloche sonne… Mon temps ici est compter, profitons de ces derniers instants qui me sont offerts. »

Adam descendit les marches, son majordome l’attendait.

Majordome : « Tout est prêt comme vous le vouliez monsieur, la soirée se présente sous les meilleurs auspices. »
Adam : « Espérons seulement qu’elle aura le temps de se finir. »

La sonnette d’entrée raisonna, Elena était pile à l’heure, comme à son habitude, certaines choses étaient faites pour ne jamais changer. Le majordome alla aux portes, Adam descendit les escaliers et remit brièvement de l’ordre dans sa tenue qui n’en avait nullement besoin, le majordome se tourna vers lui et Adam lui fit signe qu’il pouvait ouvrir les portes. Elena apparut enfin, la belle rousse troubla immédiatement le cœur du noble guerrier, le majordome la débarrassa de son manteau et de son sac et elle se dévoila sous les yeux envoutés d’Adam qui la voyait certainement pour la première fois ainsi vêtu. Elena portait une très élégante robe de soirée noire pailletée, des talons-aiguilles de la même couleur et une parure de premier choix autour du cou. Adam vérifia les doigts de son invité, un doute le submergea subitement, dans ce monde il se pouvait qu’elle soit déjà marié ou en couple. Rien ne semblait l’indiquer, Adam souffla et se reprit. Elena s’approcha et il fit de même.

Adam : « Soit la bienvenue chez moi. »
Elena : « Oh, c’est toujours un plaisir de venir diner chez toi. »

Ils se rencontrèrent et se firent la bise.

Elena : « Et bien, quel regard tu me fais là, je te fais autant d’effet ? »
Adam : « Toujours quand tu es aussi élégante ! »
Elena : « Mon cher Adam auriez-vous une idée derrière la tête me concernant ? »
Adam : « Moi ? Pourquoi ? N’aurai-je pas le droit d’inviter une amie à dîner sans contre pensée ? »
Elena : « Pas à moi Adam, je te connais mieux que personne. »
Adam : « Et si nous allions en discuter en prenant un verre ? »
Elena « Très bonne idée. »

Adam s’empara de la main d’Elena et il la conduisit jusqu’à la salle à manger, une autre vaste pièce richement meublé et décoré au milieu de laquelle trônait une longue table, Adam recula une chaise à Elena et la laissa s’assoir avant de s’installer à côté d’elle. Le majordome leur apporta deux verres de cristal et un vin rouge d’une des meilleures caves existante et de leur meilleur cru.

Elena : « Et bien, tu vois toujours les choses en grand. »
Adam : « Pourquoi faire à moitié ce que l’on peut faire au mieux ? »
Elena : « Tu penses comme grand-père, d’ailleurs, en parlant de lui, il est plutôt inquiet pour toi après ce qu’il c’est passé et ton coma. »
Adam : « Tout va bien, et tout devrait rentrer dans l’ordre sous peu. »
Elena : « L’activation du Mazinger n’a pas été une totale réussite, et pourtant tu veux la retenté, réfléchis bien avant. »
Adam : « Les choses changes, et même si je n’ai pas vraiment envie de remonter dans cet engin il le faudra tôt ou tard. Il n’y a que moi qui puisse le faire bouger. »
Elena : « Je sais, mais je m’inquiète pour toi. »
Adam : « Et bien, ne t’en fais plus et profitons de cette soirée ! »

A ces mots ils trinquèrent, la discussion allait bon train, Adam en appris plus sur Elena, ici ses parents vivaient à l’étranger et menaient leurs propres recherches sur le surnaturel et les démons tandis qu’elle était resté avec son grand père qui poursuivait ses travaux avec le défunt père d’Adam. Elle souriait volontiers, rigolait de tout, une fille simple et si intelligente, elle débordait de vie. Adam était ému, si seulement il pouvait insuffler cette vie en son Elena, si son sourire pouvait être aussi sincère, mais quoi qu’il fasse il ne pourrait pas effacer ce qu’elle avait vécu, il ne pouvait que la protéger, du moins s’il revenait dans son monde. Il avait émis la possibilité qu’il était bel et bien mort et que son passage ici n’était qu’une récompense aux efforts et aux sacrifices auxquels il avait consentis de son vivant. Quoi qu’il advienne il savait qu’il pouvait compter sur Matthias pour la protéger, il soupçonnait ce dernier d’aimer secrètement Elena…

Le repas se passa dans des conditions idyllique, le repas finit ils discutèrent encore un peu, mais Adam n’écouta plus à un moment, il entendit un son, celui d’une cloche qui sonnait au loin, pourquoi n’entendait-il ce clocher que maintenant ? Mais oui, la cloche sonnait, le temps qu’on lui avait accordé touchait à sa fin, il allait falloir clôturer cette soirée.

Adam : « Une dernière danse avant la fin de la soirée ? »
Elena : « Avec grand plaisir mon prince ! »

Adam se leva et tendit sa main à Elena qui la saisit et ensemble ils rejoignirent la salle de bal, une pièce tiré d’un conte de fée, circulaire, entouré de colonnes, un plafond ici aussi en « trompe l’œil » mais les anges ici étaient joyeux, ils accompagnaient les personnes dans leurs danses. En fond sonore un orchestre, les deux danseurs se saluèrent avant de se lancer dans une valse, encore un peu, juste encore un peu de temps et Adam pourrait s’en aller sans aucun regret. Les pas de danse s’enchainèrent jusqu’à ce que la symphonie cesse. Elena et Adam étaient désormais enlacés, et tous deux attendaient la même chose de l’autre. Leurs lèvres se rencontrèrent et ils s’embrassèrent enfin, un baiser passionné et enflammé. Adam en savoura chaque secondes avant que le baiser ne se termine. Ils se regardèrent sans dire un mot et Adam comprit que la soirée était finie, il était temps de passer au second acte…

Le majordome entra dans la salle de bal et toussota, Adam se tourna vers lui.

Adam : « Qu’y a-t-il ? »
Majordome : « Je pense que monsieur devrait aller sur le toit, quelque chose semble se passer dans le ciel. »

Adam et Elena coururent jusqu’à l’ascenseur et se précipitèrent sur le toit pour voir ce qu’il se passait. Ils levèrent la tête tout de suite en arrivant et ils purent constater ce que tout le monde regardait déjà. Une lumière blanche baignait dans le ciel, celle-ci provenait de la lune qui avait prit la même teinte. Un cercle se dessina autour de la lune immaculée, remplis de symbole et celle-ci devint semblable à une immense sphère lactée. D’autres cercles se dessinèrent descendant jusqu’à la couche d’ozone. Peu de temps après une silhouette immense naquit dans la sphère blanche qu’était devenue la lune, un géant qui en dépassait depuis sa taille, un démon effrayant qui déploya des ailes faites d’énergie pure et dont la tête semblait être coiffée d’une couronne. Adam n’en crut pas ses yeux, comment un être de cette taille pouvait-il exister ? Et qu’était-il ? Le démon tendit ses mains vers les cercles et des filins sortirent de ses doigts et s’étalèrent sur une barrière invisible, s’incrustant dans cette dernière.

Adam : « La barrière de la réalité, il va la retirer ! »
Elena : « Alors elle existe vraiment ? La barrière sacré qui nous sépare de la dimension démoniaque ? »

Le démon se mit à tirer ses filins vers lui en hurlant, aucun son ne filtrait, mais on devinait ce qu’il faisait. Petit à petit la barrière sur laquelle les filins s’étaient incrustés se dévoila aux yeux de tous en se fissurant, une barrière bleuté qui protégeait l’humanité de ses plus puissants ennemis et qui était sur le point de céder. Le démon tirait, encore et encore, par à-coups de plus en plus puissant, ce n’était plus qu’une question de minutes.

Adam : « Il faut aller à l’entrepôt, tout de suite, il est peut être déjà trop tard ! »
Elena : « Oui, dépêchons-nous ! »

Ils prirent à nouveau l’ascenseur et rejoignirent le garage, Adam démarra une moto et se mit aux commandes, Elena monta derrière et s’agrippa à lui. Le moteur gronda et Adam démarra en trombe. Il passa la porte du garage à toute volée et se fraya un chemin entre les voitures arrêtés sur la route à toute vitesse.

Pendant ce temps là les fissures grandissaient à chaque fois que le démon tirait sur ses filins et bientôt elles firent assez épaisses pour que les premiers démons agglutinés autour soient visibles, prêt à descendre sur terre et à se venger de l’humanité. Les premières personnes commencèrent à crier à l’apocalypse et bientôt une folie générale s’empara des gens qui cédèrent à leurs instincts les plus primitifs…

Le démon géant tira une énième fois et la barrière finit par céder, le voile de la réalité fit déchirer et les démons descendirent sur terre. Il ne fallut que peu de temps avant que les premiers signes de cette apocalypse ne débutent, les gens partout à travers le monde se mirent à s’entretuer et des guerres civiles naquirent…

Adam n’était pas affecté, ses gênes démoniaques le préservait, ainsi qu’Elena qui proche de lui bénéficiait de cette protection elle aussi. Pendant qu’il roulait Adam ressentit la déchirure du voile, cette puissance qu’il ressentait quand le temps s’arrêtait autour de lui et qu’il passait dans la dimension démoniaque s’animait en lui, il la ressentait, cette force silencieuse et si puissante à la fois. Il leva la tête pour voir les démons descendre sur terre, des nuées entières qui se déversaient sur la surface terrestre emportant avec eux bon nombre de vies…

L’entrepôt n’était plus très loin quand un démon aux allures d’araignée à face humaine s’écrasa face à Elena et Adam, la moto virevolta et dérapa sur plusieurs mètres avant d’exploser en percutant un mur. Elena avait fermé les yeux et se voyait déjà morte, mais elle ne l’était pas, quand elle rouvrit les yeux elle se rendit compte qu’elle volait, non pas elle, Adam ! Deux longues ailes battaient dans son dos, ses yeux étaient devenus lumineux et couleur sang et une aura s’échappait de son corps. Adam fixa le démon arachnide de la taille d’un immeuble et il ne se donna même pas la peine de le prévenir. Deux puissants rayons sortirent de ses yeux et s’abattirent sur le démon qui fit scinder en deux d’un seul coup. Elena n’arrivait pas à y croire, Adam était bel et bien un démon, un démon à la grande puissance.

Elena : « Tu es sur d’avoir besoin du Mazinger ? »
Adam : « Il va servir d’amplificateur à mes pouvoirs, ce démon n’était qu’un sous-fifre, les plus puissants ne vont plus tarder à venir me chercher. »
Elena : « Te chercher ? Pourquoi faire ? »
Adam : « Ils veulent libérer le démon qui est en moi… »

Adam replia ses ailes autour de lui et d’Elena puis les plumes noires se mirent à s’envoler dans tous les sens tandis que les corps avaient disparut. Elena et Adam apparurent dans l’entrepôt désert, face au Hell-Mazinger. Adam posa Elena à terre et il regarda le Hell-Mazinger sans vie.

Elena : « Où est grand-père ? J’espère qu’il va bien ! »
Adam : « Reste ici le temps du combat. »
Elena : « D’accord, fais attention à toi surtout ! »

Adam acquiesça en s’envolant vers le Hell-Mazinger, il se mit face à la machine et resta silencieux un moment.

Adam : « Alors voilà, nous devons une fois encore ne faire qu’un, soit, ce monde à besoin de notre force après tout. »

Adam disparut dans son aura, un instant après les moteurs du Hell-Mazinger se mirent en route et ce dernier s’actionna, ses yeux virèrent au rouge et sa grille buccale se scinda en deux pour devenir une gueule dentée. Son abdomen se tordit dans un bruit de tôle froissée pour prendre une allure plus fine et mobile, ses jambes, ses bras et ses épaules eurent droit au même sort et le Hell-Mazinger en ressortit grandit, élargis et vraisemblablement plus agile et plus fort. Il tira ses épaules en arrière, arqua ses jambes, gonfla son torse en avant puis poussa un long cri, à la fin de celui-ci une plaque sang couvrait son torse, il avait pris la même forme que le Hell-Mazinger de l’autre monde après son combat dans l’arène, une version née de l’éclosion totale des pouvoirs démoniaque qu’il contenait ! Elena le regardait, bouche-bée devant une telle démonstration de force, elle ne savait plus très bien si elle avait devant elle un robot ou un démon, peut être car désormais le Hell-Mazinger était devenu la parfaite symbiose entre les deux. Le super-robot avança, il fit trembler l’entrepôt avant d’en abattre plusieurs murs pour en sortir.

A l’extérieur, et partout dans le monde les évènements empiraient sans que quoi que soit ne semblait pouvoir contrer ses démons venus de nulle part. Les Hommes s’entretuaient au lieu de se liguer contre l’envahisseur qui tuait plus facilement encore une race qui n’avait déjà aucune chance. Sur la lune le démon immaculé à la couronne sortit un arc de la surface liquide sur laquelle il se trouvait, il en tendit la corde et une flèche d’énergie se créa, il n’eut plus qu’à relâcher la corde et le projectile se fracassa sur terre tel une météorite lancer à pleine puissance, il recommença son geste, encore et encore, rien ni personne ne pouvait le stoppé ni même l’atteindre là où il se trouvait.

Dans la ville où c’était réveillé Adam, les démons dévastaient tout, mais sans le savoir ils n’en avaient plus longtemps à vivre. Un démon cramoisi aux multiples bras se fit saisir par la tête et surélevé du sol, il gesticula dans tous les sens mais en vain, jamais la prise de son adversaire ne serait défaite. Sa gueule éclata dans une gerbe de sang, son corps décapité resta debout quelques secondes avant de s’écrouler avec fracas sur le sol ensanglanté. Les autres démons se retournèrent vers l’agresseur, ils eurent uniquement le temps de distinguer deux lueurs rouges avant d’être atteint par deux rayons qui les réduisirent à l’état de cendres. Mais cela ne suffirait pas, des centaines de démons déferlèrent vers le Hell-Mazinger, celui-ci une fois encore hurla, puis il passa à l’attaque, totalement déchaîné, ses mouvements étaient fluides, puissant, il se déplaçait avec grâce et facilité, tel un gymnaste géant. Il grimpa sur le toit d’un building et saisit un démon volant par la cheville et il le projeta sur une nué d’autres qui arrivaient. Il sauta ensuite au sol et chargea sur un groupement, les démons firent de même, mais leurs coups ne firent pas mouche, au contraire, aucun n’atteignit le super robot, lui, par contre démembra et détruisit ceux qui se mettait en travers de son chemin. Un énième démon, marchant à quatre pattes lui sauta dessus, le super robot le réceptionna en l’attrapant par la tête, un instant après une vague sonique traversa tout le corps du démon qui implosa net.

Le combat continua mais la ville était dors et déjà plus qu’un champ de ruine, rare devait être les survivants. Le Hell-Mazinger était désormais entouré par une nuée noire compacte, en plus de ceux qui volaient au dessus de lui. Tel un animal acculé il se pencha en avant et sortit les crocs, prêt à déchiqueter quiconque s’approcherait de trop prêt. La situation pouvait sembler tourner en défaveur du Mazinger, mais celui était loin d’être à cours d’énergie, les démons qui lui faisait face n’était pas de son rang, bien loin de là. Il sortit de son immobilisme et les centaines de démons amassés passèrent à l’attaque, une mêlée désordonnée aux êtres aux pouvoirs aussi différents que surprenants. Le super robot se débattit, il était vif, mais il ne put éternellement esquiver, le nombre finit par le submergé et il disparut, avalé par la multitude. Le combat semblait finit, le robot aux penchants démoniaque aurait plié, mais non, pas encore, il ne se rendrait pas, il ne pouvait être détruit, rien ne pouvait le stoppé, son pouvoir était infini et il comptait bien le montrer ! Une lueur rouge apparut au centre de la nuée noire, elle enfla jusqu’à devenir une sphère qui leva les démons par dizaine jusqu’à devenir un rayon si puissant qu’il réduisit en poussière tout ce qu’il touchait. Il s’articula et en un éclair il fit un tour complet et fit rendre leurs derniers soupirs à tous les démons. A la base de se rayon dévastateur se trouvait le Hell-Mazinger, son poitrail lancé vers l’avant, déversant se flot dévastateur sans faillir. Le rayon s’estompa et le Hell-Mazinger se retrouva seul, les derniers démons capable de voler s’enfuirent, totalement apeuré, eux qui venaient de l’enfer ! Le super robot regarda autour de lui, il n’y avait plus rien, des ruines, un cimetière géant s’étalait à perte de vue. En était-il de même pour le reste du monde ? Que pouvait-il bien faire ? Toute aussi grande que pouvait être sa puissance, elle ne servait à rien si elle ne pouvait sauver personne… Il fixa le ciel, il fallait recréer la barrière séparatrice, mais comment ? Adam n’en savait rien, et il n’allait pas avoir le temps de s’épancher sur la question, des bruits de sabots se firent entendre, le Mazinger se retourna rapidement pour voir l’adversaire qu’il n’avait entendu arriver. Il s’agissait d’un cavalier de sa taille, recouvert d’une armure rouge, à la fois imposante et élégante, il tenait dans sa main gauche une longue épée à deux mains, au tranchant vraisemblablement mortel. Sa monture était de la même couleur que son armure, un cheval majestueux tout droit sortit des enfers. La grille de son heaume qui recouvrait ce qui devait être sa bouche cracha des flammes et il parla.

Cavalier rouge : « Nous t’avons retrouvé, que fais-tu donc dans ce corps ? »

Le Hell-Mazinger se contenta d’ouvrir sa gueule géante et de grogner en guise de réponse.

Cavalier rouge : « Tu n’as rien à faire enfermé dans ce corps ! Comment ces humains ont-ils osés t’utiliser de la sorte ! Je vais te libérer de cette prison ! »
Hell-Mazinger : « Raaaahhhhhhhhh »

Les deux lames écarlates situées sur les avants bras du Mazinger glissèrent pour se mettre droite, à la perpendiculaire de l’avant bras, ainsi elles étaient bien plus dangereuses. Le cavalier tira sur les reines de sa monture qui se cabra et partit au galop vers le super robot, lames déployés, le cavalier brandit son épée et frappa, le Mazinger encaissa le coup de son bras gauche tandis que son bras droit avec une force et une vitesse hors du commun avait attrapé le cheval des enfers à la gorge. Le cavalier saisit son arme à deux mains et y mit plus de force, le bras du Hell-Mazinger commença à trembler et à plier, une fois de plus le robot hurla, et avec cela il trouva la force de retenir le coup de son adversaire qui releva son arme et l’abattit avec plus de force cette fois ci. Le Mazinger propulsa lui aussi avec vigueur son bras vers la lame, mais il la saisit au lieu de la parer, il la prit dans sa main et au même moment une vague sonique en émana, l’épée se fissura en étant repoussé tandis que la gorge du cheval fit broyé et son ossature brisé. Le cavalier et sa monture reculèrent d’un bond. Le Hell-Mazinger les fixa et avança vers eux. Le cheval avança lui aussi, sa gueule trainant sur le sol désormais, le cavalier chargea, il monta sur le dos de sa monture et se propulsa en avant vers son ennemi. Le Mazinger l’accueillit comme il savait le faire, il fit voler l’épée en éclat avec l’une de ses lames, et avec les autres il décapita la tête du cavalier. Celui-ci chuta et roula au sol comme une poupée de chiffon mais il se releva, même sans sa tête il continuait de vivre, il fallait en finir définitivement avec ce cadavre. La plaque pectorale du Mazinger s’embrasa et déversa son rayon. Le cavalier résista mieux que les autres démons et réussis même à faire quelques pas, avant de se liquéfier et de disparaître. Au même moment le cheval s’embrasa et suivit son maître dans le néant qui leur était destiné…

Le super-robot n’eut pas de répits, une sphère se dessina au sol à quelques pas de lui, noire, imposante et menaçante. Un pentagramme apparut à l’intérieur, on l’aurait crut fait de sang. Le cercle finit par s’électrifier et quelque chose en sortit, une tête, puis un buste et se fit tout, le reste sembla rester enfuis derrière le cercle. La bête qui venait d’apparaître était effrayante, le haut géant d’une femme, les bras retenus en croix contre son torse par des bandes sur lesquelles étaient attachées des feuillets magiques recelant des incantations destinées à retenir la puissance réelle du monstre à la peau tendu, noire et flétrit. Le visage du monstre était aussi recouvert de bandes, son œil droit en dépassait ainsi que ses dents et quelques mèches de cheveux blancs. Une sorte de harpon était planté dans son palet et traversait sa mâchoire, relié au sol par une chaine comme plusieurs autres qui étaient aussi reliées à des harpons plantés dans son corps meurtris. On pouvait distinguer entre ses mains une balance rouillée et usée. La bête hurla et ses chaînes la retinrent, au même moment le Hell-Mazinger se tordit de douleur et se pencha en avant, de la salive coula de sa gueule ouverte, il s’empoigna le ventre comme s’il en avait un et il tomba a genou de douleur. Le monstre le regarda de son œil découvert puis une fumée noire sortit de sa gueule et se répandit partout au sol et dans les airs, un épais brouillard qui prit de l’ampleur et qui en un clignement de paupière avait finis par recouvrir la planète entière qui de loin ne ressemblait plus qu’à une sphère noire. Sur la lune le démon cessa de tirer, ne voyant plus ses cibles, il se redressa et attendit. Au sol le Hell-Mazinger était terrassé, il n’arrivait plus à bouger, il se retourna et se mis dos au sol, puis il continua à se tordre de douleur. La bête sortit de terre continua de le fixer et le Hell-Mazinger réussit à relever sa tête pour croiser son regard. La bête parla alors, une voix cassé elle aussi par la douleur.

Bête : « Je t’en supplie, libère moi ! Met fin à cette douleur que je supporte depuis si longtemps déjà ! Libère moi !! »

Le Hell-Mazinger tremblait mais il redressa tout le haut de son corps en s’aidant de ses bras, ses yeux projetèrent deux puissants rayons mais ceux-ci s’évanouirent dans l’air au contact du monstre qui à son tour, en ouvrant sa gueule projeta un rayon destructeur, celui-ci frappa de plein fouet le Mazinger dont le blindage céda subitement tandis qu’il volait plusieurs mètres en arrière. La majeure partie de l’armure du Hell-Mazinger avait fondu, laissant des trainées sur ce qu’il en restait, même le visage du robot n’avait pas été épargné, la partie gauche n’était plus qu’une coulée de métal, on ne pouvait que distinguer une faible lueur écarlate là où avant se trouvait son œil. Le super-robot, digne, se releva, difficilement, l’attaque qu’il venait de subir l’avait gravement endommagé et il fallait tout le courage du pilote pour continuer le combat. La bête rouvrit sa gueule en grand et s’apprêta à déverser un nouveau rayon. Le Mazinger eut à peine le temps de lancer son rayon pectoral, celui-ci rencontra celui de la bête et le bras de fer débuta, le gagnant aurait la vie sauve, le perdant retournerait au néant. Le rayon du Mazinger semblait le moins puissant et il perdait du terrain, de plus en plus, le rayon de la bête n’était plus qu’à deux mètre de lui, autant dire presque rien…

Adam était debout dans un lieu sombre, peut être un lieu dénué de lumière, la seule présente émanant alors de lui. Il était au commande du super-robot, et même plus que cela, son corps était celui du robot, il ne faisait plus qu’un avec lui, la connexion était parfaite. Il ressentait aussi la douleur, il devait intervenir, et rapidement. Il laissa son aura s’échapper de son corps et il extirpa toute sa force hors de lui. Cela intensifia le rayon du Mazinger qui repoussa celui de la bête, il reprenait l’avantage mais il en fallait plus pour remporter ce combat, encore plus. Adam poussa son corps à ses limites et au-delà encore. La bête faiblissait pendant que le Mazinger devenait de plus en plus puissant, son rayon pectoral devint si puissant qu’il fit à son tour fondre l’armure déjà bien atteinte du super robot. La plaque elle-même cédait face à tant de puissance. Adam souffrait, mais il continuait, il ne savait faire que ça…

Alors qu’il atteignait un point critique le temps se figea autour des deux adversaires. La bête était presque atteinte, tandis que le Mazinger atteignait lui aussi ses toutes dernières limites après lesquels il se liquéfierait lui-même. Il était figé dans sa posture d’attaque, ses impressionnantes épaules tirées en arrière. Adam fit tiré hors de son robot, il survolait le rayon écarlate, de son côté une femme sortit de la bête, Adam se prépara au pire mais il ne se produisit pas ce à quoi il s’attendait la femme ne lui était pas hostile, au contraire. Elle s’approcha lentement et Adam put la voir nettement. Elle devait avoir autour des trente ans, ses cheveux étaient noirs, et long, très long, ils s’étalaient encore sous ses pieds, ces derniers brillaient, et encerclaient son visage. Elle avait des yeux gris clairs, une bouche pulpeuse et un air noble. Elle portait une longue robe noire au décolleté prononcé, formant un V de ses épaules à son bassin dans lequel sa peau claire était à nue. Elle portait un long collier argenté formant un Y et au bout duquel était accroché un pendentif représentant une balance une fois de plus. Autour de ses poignets se trouvait des bracelets auxquels étaient fixé des chaines aux extrémités brisés. Elle s’arrêta à quelques pas d’Adam et elle le dévisagea à son tour.

Femme : « Le démon qui t’habites va être libéré, sans lui tu es condamné à mourir… »
Adam : « Et vous êtes là pour me prévenir de ma mort ? »
Femme : « Non, quelque chose m’intrigue chez toi, tu n’es pas comme tous ses mortels, tu as quelque chose en plus… »

La femme s’approcha de plus prêt, Adam ne se sentit pas attaquer et la laissa faire. Elle posa ses mais sur la poitrine du jeune homme et elle entra dans une légère transe avant de les retirer. Elle tourna autour de lui en sentant son odeur puis elle lui refit face.

Femme : « Il a été en toi trop longtemps, tu n’es plus un humain, tu es l’un des nôtres désormais, en plus de l’abriter en toi tu t’es imprégné de son pouvoir pour le recréer, tu es un démon à part entière, laisse le quitter ton corps pour pouvoir te donner naissance ! »
Adam : « J’ai peur de ne pas comprendre, je suis un démon ? »
Femme : « Tu as du renaître, et ton corps et le sien se sont amalgamés, il reste lui, mais toi, tu es différent, ses pouvoirs que tu as manifesté, ils sont la partie démoniaque qui c’est déjà éveillé en toi, laisse la éclore, débarrasse toi de ce parasite qui masque ta vraie nature ! »
Adam : « De quel côté êtes vous ? »
Femme : « Je ne veux qu’une chose, être libéré de cette enveloppe que tu combats, libères moi et je me battrai à tes côtés ! »

Adam se sentit tiré en arrière et il regagna à nouveau le corps du robot, il supposa que la femme avait dut faire de même. Il sentit le temps reprendre peu à peu son cours, il serra les dents et se lança dans un dernier effort. L’armure du Mazinger était au bord de la rupture, les composants du robot commençaient à être à nu et à fondre eux aussi. La plaque s’effritait, s’émiettait, dans peu de temps il n’en resterait plus rien. Dans un ultime effort le rayon s’amplifia encore et frappa la bête, celle-ci hurla, non pas un cri de rage mais plutôt un cri de soulagement. Adam put voir le corps de la bête se désagrégé et révélé en son sein la femme à qui il venait de parler, une forte lumière se dégageait d’elle, comme si elle s’élevait des enfers vers le ciel. Le rayon du Hell-Mazinger ricocha sur elle avant de s’estomper définitivement révélant la carcasse du super-robot. Sa plaque pectorale avait perdu sa teinte pour devenir grise anthracite, elle avait diminué d’épaisseur et était remplis de trous plus ou moins étendus. L’armure du robot avait fondu complètement à de nombreux endroits, il ne pourrait surement plus mener de combat dans son état, il avait tout donné pour vaincre se monstre. Le robot vidé s’éteignit, Adam regarda devant lui, la femme n’était plus là, il ne restait plus que lui et son épave immobile. La ville était couverte de cadavres de démons et d’humains, mais étrangement elle avait recouvré un certain calme. Le voile de fumée se dissipa, le démon blanc ne reprit pas ses tirs, il semblait regarder, il attendait que quelque chose se produise…

Adam entendit la voix du démon qui habitait le Hell-Mazinger, il ne parlait pas comme d’habitude, quelque chose semblait l’enjouer.

Démon : « Mon heure est enfin venue, moi qui est tant attendu, me revoilà, je vais quitter ce corps qui fut ma prison toutes ses années, cette machine qui le fut tout ces siècles, me revoilà libre mes amis, je vais finir ce que vous avez commencé et nous pourrons régner ! »

L’aura noire quitta le corps d’Adam, il la sentit l’abandonner, elle sortit du Mazinger et virevolta dans les airs. Le démon qui se trouvait sur la lune sortit une faux de son torse et il la lança sur terre à une vitesse telle qu’il ne fallut qu’une poignée de seconde avant qu’elle n’atterrisse face à l’aura qui se matérialisa à son contact. Une fine et cependant géante silhouette se dessina, plus grande que le Mazinger, elle était vêtu d’une longue cape verdâtre. Une capuche masquait entièrement son visage, mais ses mains étaient visibles, des mains osseuses, aucune chaire ne les recouvraient. La silhouette ne touchait pas le sol, elle lévitait plusieurs mètres au dessus. Sa main droite s’empara de la faux, faite elle aussi d’ossement et brandit l’arme droit vers le robot détruit. Adam n’y croyait pas, était ce bien ce qu’il pensait, avait-il l’incarnation de la mort face à lui ?

Mort : « Me voilà libéré de mes chaines, terminons-en avec ces humains ! Que la maladie les emporte tous ! »

Adam était tétanisé, il ne s’attendait pas à cela, il avait vécu tout ce temps aux côtés de la Mort, jamais il n’y avait songé sérieusement. Alors voilà sa réponse, celle qu’il c’était longtemps posé, c’était ainsi qu’allait se terminer sa vie. Tout compte fait le destin était le même, c’était à bord de ce robot qu’il mourrait. La Mort avança vers lui, lentement, levant sa faux, prête à s’abattre pour de bon. Il ne pouvait rien faire de plus, son robot n’était plus en état, et sans pouvoir il ne pouvait l’activer…

Femme : « Nait et bas toi !! »
Adam : « Quoi ? »
Femme : « Attention, ça va faire mal. »

Le même cercle qui avait vu apparaître la bête se matérialisa aux pieds du Hell-Mazinger et des bandes en sortirent et recouvrirent les parties endommagées du robot, elles se serrèrent et devinrent comme une seconde peau pour lui. Adam quant à lui sentit ses pouvoirs émergés du plus profond de son être, son aura explosa hors de son corps, ses yeux virèrent au rouge, ses canines devinrent des crocs et ses ailes se dégagèrent de son dos et de celui du Mazinger qui repris vit, ses yeux étaient plus écarlates que jamais, même son œil recouvert par les bandes était visible tant la lumière qu’il dégageait était intense. Derrière ses bandes le robot semblait plus vivant que jamais, la grille qui lui servait de gueule c’était transformé en une rangée de dents blanches, toutes acérées. Il grogna et pendant qu’Adam renaissait sous sa nouvelle forme il lança un puissant rayon de son œil droit, la Mort le para avec sa faux avant de regarder la transformation qui s’opérait sous ses yeux. Aux commandes la femme apparut à Adam et lui parla.

Femme : « Il n’y a plus que toi qui puisse me voir et m’entendre, je serai ta compagne éternelle à partir de maintenant. Finis-en avec lui, libère tout ton pouvoir ! »

Le Hell-Mazinger était parcouru de spasmes, il braqua ses bras en arrière en fermant ses poings et il se laissa submerger par cette nouvelle puissance qui l’animait, une puissance furieuse et plus intense que jamais. Il déploya les lames raccrochés à ses avants bras et il marcha sur la Mort, il ne semblait plus la craindre.

Mort : « Qu’es-tu donc devenue ? Une bête féroce, et elle est à tes côtés n’est ce pas ? Celle qui devait être mienne, celle que j’ai enfermé dans ce corps maudit pour qu’à jamais elle ne soit à mes côtés, ma Perséphone, pourquoi m’as-tu quitté pour cet humain ? »
Perséphone : « Plus jamais je ne serai ta prisonnière, j’ai choisis d’accompagner ce démon plutôt que toi, et à présent nous allons te détruire ! »
Mort : « Tu as donc pris ma place, tu es devenue l’âme prisonnière de cette machine, en quoi ce sort est-il plus enviable que celui auquel je t’avais destiné ? Qu’a-t-il donc de plus que moi, il n’est qu’une petite chose si fragile ! »
Perséphone : « Et moi j’ai sentit en lui plus de courage que tu n’en as jamais fait preuve, et bien qu’il soit devenu lui aussi un démon son cœur reste pur et juste ! Je préfère passer l’éternité avec lui, enfermé dans cette machine plutôt qu’avec toi dans cette bête ! Adam, terminons-en avec lui et sauvons ce monde ! »

Le Hell-Mazinger se dressa avec toute la superbe qui le caractérisait et il se jeta sur la Mort qui esquiva ses coups de manière machinale sans réellement réfléchir à ce qu’elle faisait, assommé par ce qu’elle était entrain de vivre.

Mort : « Comment pourrai-je lever la main sur lui sachant que je la lèverait sur toi ? Continue ainsi et je serai obligé de vous tuez tous deux ! »

La Mort repoussa le super robot et sembla reprendre ses esprits.

Mort : « Cesse ce jeu stupide et reviens à mes côtés ! Cet homme, tout démon qu’il puisse être devenu ne t’apportera rien ! Je suis le seigneur des enfers, et nul ne peut me défaire ! »

La faux s’abattit sur le Mazinger qui encaissa coups après coup sans trouver d’ouvertures pour contre-attaquer. La faux lui trancha les deux lames de son avant bras droit puis la première de son avant bras gauche avant de se planter dans la dernière. Le Hell-Mazinger enssérra le cou osseux de la Mort mais il ne pouvait l’étrangler et lui casser quoi que ce soit. La Mort lui fit lâcher prise et l’étrangla à son tour, le Hell-Mazinger faiblit jusqu’à ne plus opposer aucune résistance, la Mort le suréleva du sol, les ailes de corbeau du robot se relâchèrent sans vie.

Mort : « Tu as fait le mauvais choix mon amour, et il est trop tard désormais, le mal est fait, tu m’as trahis… Et je ne laisserai pas mes sentiments entravés ma conquête du monde. »
Adam : « Tu ne comprends toujours pas, tu ne comprends pas pourquoi nous sommes ici ? Ne vois tu pas ce que je suis devenu ? Je suis peut être un démon, mais il y a autre chose en moi, ici, dans ce monde, qu’il soit le miens ou non, ici et maintenant j’y vois plus clair, celui que j’ai put être est toujours là, celui qui a vu le jour dans cette réalité, s’il s’agit bien d’une autre réalité, qu’il soit moi ou une toute autre personne, il possédait ce qui me faisait défaut, ce qui causera ta perte, et ce qui l’a déjà causé par le passé. Ne vois-tu pas que je suis ici pour te vaincre, pour que tu ne sois plus jamais une menace pour moi ni personne, ta place est dans ton royaume et pas dans celui des hommes ! Retourne d’où tu viens ! »
Mort : « Que ? Qu’es tu donc ? Que fais-tu ? »

A ce moment là tout bascula, le moment crucial où l’humanité, son sort, son avenir, ses espoirs, tout cela était désormais entre les mains d’Adam, un pouvoir incommensurable, contre lequel même le seigneur des morts devait se plier. Le ciel et la terre avaient choisis leur élu et ils lui confièrent leurs pouvoirs car il était le dernier survivant, le dernier homme sur terre, le dernier à pouvoir tout rétablir, il deviendrait le bourreau de l’humanité ou son sauveur, allait-il accepté la lourde tâche qui l’incombait ? Avait-il les épaules assez larges pour ne pas céder.

Perséphone : « Je suis avec toi, jamais je ne t’abandonnerai, accueil se pouvoir, embrasse ton destin et élève toi, je serai là si tout se pouvoir te faisais perdre la raison, ne t’en fais pas et laisse toi porter. »
Adam : « D’accord, faisons le ensemble… »

Adam laissa une nouvelle force s’insufflé en lui, elle était différente de celle que son statut de démon lui apportait, cette force le réchauffait, elle était agréable, douce et si puissante à la fois. La lumière se dégagea de son corps, ses ailes et celles du Mazinger devinrent blanches, les yeux du robot et toutes les parties autrefois rouge devinrent dorés, son armure devint intégralement blanche, sa couleur se mélangeant à celles des bandes qui la recouvrait.

Mort : « Un ange ? Non, tu ne peux pas en être un, ils sont morts en refermant la porte des enfers, me condamnant sur terre où je ne pouvais vivre ! »

Une auréole apparut entre les cornes du Hell-Mazinger qui devint alors le Holy-Mazinger, un Mazinger baignée dans la lumière divine. Le super-robot s’articula à nouveau, il saisit le bras de la Mort et le broya, la Mort le relâcha et recula, elle connaissait le pouvoir qui animait le Holy-Mazinger, un pouvoir qui était à la base de tout, de l’univers, des démons, des hommes de la vie, un pouvoir à la fois créateur mais aussi destructeur, désormais détenu par le dernier humain, un pouvoir bien trop grand pour une chose si fragile. La Mort frappa avec sa faux mais elle se heurta à une barrière invisible, la barrière de la réalité entourait le Holy-Mazinger et le protégeait, la Mort frappa encore et encore mais elle n’était plus en mesure d’affronter ce qu’elle avait mené à exister…

Un projectile ricocha contre la barrière protectrice, le Holy-Mazinger leva les yeux au ciel et vit le démon blanc qui tentait de s’en prendre à lui, deux rayons dorés quittèrent ses yeux avec une puissance indescriptible, ils transpercèrent le démon lunaire qui s’évapora en de fines particules tout comme la surface de la lune qui reprit son apparence normale. Le Holy-Mazinger battit des ailes et prit son envole, il tendit ses bras face à lui et une sphère de lumière apparut, il y plongea ses mains et en retira quelque chose, une immense double porte de pierre sculptée représentant le combat entre les anges et les démons.

Mort : « Les portes de l’enfer… »

Le Holy-Mazinger usa de toute sa force pour ouvrir les portes et quand se fut fait il s’éloigna de celles-ci. Les démons de toute la terre firent aspirés, aucun n’en réchappa.

Mort : « Quel pouvoir incroyable, mais sera-t-il capable de le contenir ? L’apocalypse ne fait que commencer finalement… Je ne serai pas là pour y assister mais j’imagine que le spectacle sera de tout premier ordre… »

La Mort fit à son tour aspirer dans les portes qui se refermèrent sur elle une fois pour toute. Le Holy-Mazinger les fit disparaître on ne sait où puis il se mit à hurler, un cri déchirant, Adam luttait de toute ses forces, une autre barrière risquait de céder, celle de son esprit, il n’arrivait plus à emmagasiner se pouvoir ultime, il cédait peu à peu à la folie, et s’il finissait par totalement céder, l’univers tout entier, ainsi que toute chose risquait de disparaître une fois pour toute…

Adam : « Je dois, tenir, encore, un peu, il faut, ramener tous ses gens à la vie, tout reconstruire, reconstruire ce monde ! »

Adam tenta de maîtriser ce qu’il lui restait de contrôle sur lui-même. Au quatre coin du globe des torrents de lumière recouvrait les continents, tous sans exception, telle une vague, cette lumière avala les décombres, et quand elle se retira, tout était tel qu’il l’avait été quelques heures auparavant, la vague avait tout remis en place et s’en était allé comme si de rien n’était. Les gens décédés il y a peu reprirent vie les uns après les autres, la vie avait repris le dessus…

Personne ne savait ce qui avait bien put se passer, sauf les habitants de la ville au dessus de laquelle volait le Holy-Mazinger, effrayé et intrigué par cette apparition, était-il un dieu ou un démon ?

Elena se réveillait elle aussi, elle leva les yeux vers le robot volant.

Elena : « Notre destin est entre tes mains Adam, j’ai confiance en toi ! »

Adam cédait à la folie, il n’était plus connecté à la réalité, sa conscience s’effritait, elle l’abandonnait, il ne discernait plus rien, il n’était plus conscient de ce qui pouvait l’entouré, ni ce qui faisait de lui ce qu’il était, ses souvenirs disparaissaient eux aussi, son être se désagrégeait, et tout ce qui faisait de lui la personne présente ici et maintenant se dispersait.

Adam : « Tout est similaire, comme la première fois que je suis monté dedans, suis-je donc réellement fou ? Quel monde est le miens ? Est-ce que j’existe réellement, ou me suis-je moi-même inventé ? Qui suis-je ? Adam ! Qui est Adam ? C’est moi ! Non. Je ne suis pas Adam, c’est le nom que l’on me donne mais je ne suis pas cette personne que vous appelez Adam. Qui alors ? Personne, et toutes ses personnes à la fois, je suis un et tous en même temps. Je ne comprends pas. Moi non plus, notre existence entière est floue, nous sommes un jour Adam, pilote de super robot, l’autre jour nous sommes un super héros, le même jour au même instant nous sommes mort et pourtant vivant autre part. Nous sommes morts ? Quelque part, oui, plusieurs fois même, tant de mort différentes, et regarde, nous sommes ici, à parler comme si de rien n’était. Et nous allons mourir maintenant ? Je ne connais pas les réponses en avance, peut être, oui, qui sait, sommes nous entrain de mourir, comme les autres, nous perdons notre individualité, au profit d’un autre qui sera nous mais un nous différent. Alors nous ne mourrons pas totalement ? Non, une partie de nous servira à quelqu’un d’autre, et une autre partie à un autre encore, nous vivons à travers chacun d’eux mais sans être nous complètement, nous même sommes des parties d’autres qui ont existés avant nous et qui sont morts ou toujours vivant quelque part si quelqu’un veut bien continuer à les faire vivre. Je ne veux pas disparaître, pas maintenant, je veux continuer d’être moi et eux à la fois. Nous sommes voués à la mort, et d’autres déjà sont nés de nous, ce cycle n’a pas de fin. Oui, mais je veux encore un peu de temps. Encore du temps… Pour existé, vraiment, pour être tous à la fois et le résultat d’eux, pour être un et tout le monde, pour acquérir le droit d’être plus qu’un autre, pour ne pas finir oublié. Tu finiras oublié, mais tu auras peut être le temps de vivre dans la mémoire d’autres, et dans ces autres, existé en tant qu’Adam, pilote de Mazinger avant de devenir un autre… »

L’auréole du Holy-Mazinger devint écarlate, ainsi que tout ce qui l’avait été auparavant, il redevint le Hell-Mazinger, non le Devil-Mazinger, il était devenu un démon, qu’allait-il advenir de l’univers ? Adam avait perdu connaissance dans ce monde pour se réveiller dans un autre. Il marchait sur un sol de terre, une terre glacée, tout autour de lui des croix de bois plantées dans le sol, et tout autant de nom gravé dessus. Il arpenta les allées, lut les noms jusqu’à tombé sur le sien, qu’est ce que cela pouvait-il bien signifier ? Une voix vint lui répondre.

Voix : « Peut être un autre toi, une version qui a servis à te voir naître toi, un autre Adam, un autre toi, passé ou futur, un toi possible mais qui n’a pas été… »

Adam se retourna et vit un homme, grand, la peau mate et pâle à la fois, les yeux rouges, les cheveux de jais longs et ébouriffés, il portait un veston à manche courte noire, un débardeur blanc en dessous, un pantalon large et noire qui rentrait dans des bottines en cuir de la même couleur. Ses mains étaient couvertes de mitaines noires et ses poignets de différents bracelets. Il portait plusieurs bagues et un collier avec un pendentif en forme de cœur noir séparé en deux et s’entremêlant pourtant. Autour de sa taille était accroché plusieurs chaines qui retenaient un large fourreau derrière ses cuisses. Il avait une musculature plus importante encore que celle d’Adam, il dégageait une impression de calme et de maitrise saisissante.

Adam : « Qui es-tu ? »
Voix : « Une partie de toi. »
Adam : « Une partie de moi ? Comment t’appelles-tu ? »
Voix : « J’ai porté bien des noms, mais tu peux m’appeler Risan. »
Adam : « Risan ? Expliques-toi, en quoi es-tu une partie de moi ? »
Risan : « Je suis la base de vous tous, je suis en quelque sorte le premier, celui de qui vous êtes nés, les démons, les anges, ton aura, ton apparence, et bien d’autres choses, ils viennent de moi, Elena, Dana, d’autres versions de celles qui m’accompagnent. »
Adam : « Tu es une partie de moi, mais j’existe indépendamment ? »
Risan : « Oui, tu es toi, et une partie de moi à la fois, mais ça ne veux pas dire que tu es moi, tu restes toi, tu comprends ? »
Adam : « Je crois oui, tous ces noms sur ces croix, ils ont tous quelque chose qui vient de toi mais ça ne fait pas d’eux pour autant de simples autres versions de toi, ils ont tous leur propre existence. »
Risan : « Tout comme toi, allons, il est temps maintenant de reprendre nos places. »
Adam : « Je ne suis pas sur de savoir laquelle est la mienne. »
Risan : « Tu possèdes une partie de moi, tu trouveras, j’en suis sur. »
Adam : « Merci. »

Risan disparut dans une volée de plumes et Adam quitta aussi ce cimetière, il fit ballotté entre différents courants, perdus, une fois de plus. Etait-il devenu fou ? Il ne le saurait sans doute jamais…

Le Devil-Mazinger se figea, son corps se durcit et son poitrail s’éventra, un Adam en sortit, il vola un instant avant de se poser au sol, suivit du Mazinger dont l’auréole disparut et les moteurs se figèrent. Le temps lui aussi se figea, et l’Adam qui venait de sortir du poitrail du Devil-Mazinger vit face à lui Adam, celui présent depuis le début, il dévisagea sa version, celle qui vivait avec Dana et lui parla.

Adam originel : « Tu es une partie de moi ou suis-je une partie de toi ? »
Nouvel Adam : « Quelle importance, nous existons tous deux à notre façon. »
Adam originel : « Suis-je celui que tu imagines dans ce monde dévasté dans lequel j’ai vécu ? Ou est ce toi qui es le fruit de mon imagination ? »
Nouvel Adam : « Peu importe qui provient de qui, nous avons chacun notre vie, et qui de nous deux découle de l’autre ne compte pas… »
Adam originel : « Tu as sans doute raison, mais j’aurai voulu savoir où était ma vraie place et qui étais-je réellement, qui de nous deux est le vrai… »
Nouvel Adam : « Aucun de nous n’est le vrai, nous sommes nous, vis avec ça, tu seras surement une partie d’autres et d’autres encore mais ici tu es toi et je suis moi. »
Adam originel : « Je ne suis peut être que le rêve d’une chimère. »
Nouvel Adam : « Tout comme cela peut être mon cas… »
Adam originel : « Risan l’a dit, retrouvons nos places. »

Les deux Adam marchèrent l’un vers l’autre et ils se traversèrent. Adam se sentit transporté, autre part…

Il pleuvait, une forte averse, mais pas ici, dehors. Les gouttes tapaient contre des vitres et non sur de la peau. Ici il faisait chaud, l’endroit était agréable, et une présence complétait ce tableau parfait. Un homme s’éveillait dans une chambre de petite taille qui possédait pour tout meuble une table de chevet, le lit n’était pas très confortable, et des barreaux l’encadraient pour qu’il ne puisse pas tomber. Sur le mur qui lui faisait face, fixé dessus, une petite télé. Au plafond deux néons qui éclairait la chambre d’une lumière saturée, au sol un revêtement plastifié. A sa gauche une porte menant dans une micro salle de bain, et plus au fond surement la porte de sortie. L’homme ne savait pas vraiment ce qu’il faisait ici, impossible de savoir l’heure exacte, il n’y avait aucune montre, mais il faisait nuit dehors. Il se retourna vers une personne assise sur une chaise face au lit et qui était à moitié couché dessus, une très belle femme aux cheveux rouges, son sommeil était agité, elle respirait par à-coups, et bougeait beaucoup. Il repoussa les draps qui le recouvrait et en se levant arracha les électrodes qui recouvraient le haut de son corps et la perfusion mise sur sa main. Il avança jusqu’à la fenêtre regarda à l’extérieur. La lumière mis en relief sa musculature parfaite et hors norme ainsi que les lignes blanches et fine qui la parcourait. Il posa un regard songeur sur ce qu’il voyait défilé sous ses yeux, une voute étoilée de toute beauté. L’homme en short rejoignit la salle de bain et alluma la lumière, il croisa son regard dans un miroir et il se reconnut, il était bel et bien encore humain, il poussa un soupire de soulagement avant de parcourir du bout de ses doigts les fines cicatrices blanches qui serpentaient tout le long de son corps, un pris bien dérisoire pour retrouver son humanité. Il croisa un autre regard dans le miroir.

Elena : « Bienvenue parmi nous. »
Adam : « Au moins je sais que tu seras toujours là, où que je sois. »

Elena se blottit dans les bras d’Adam et ils partagèrent une étreinte, un moment qui aurait put être intime si Adam ne voyait pas à quelques pas de lui une femme vêtu d’une longue robe noire et à la chevelure tout aussi longue qui lui souriait….

Salut BJ, c'est tout d'abord un plaisir de te lire à nouveau, les derniers paragraphes sont super cool,

juste un petit détail, je pense que tu devrais réserver la " résurrection " de chair et de sang de Adam pour la fin de la fin de ton histoire .
Vers la fin du chapitre neuf je verrais mieux les "silhouettes" reconstituer Adam à partir de pièces mécaniques, mais avec un assemblage d'une sophistication très proche d'un corps humain y compris dans sa structure interne et la reproduction des organes , par exemple de "vrais muscles" mais composé d'alliage flexible à base de nano composants sur squelette en titane ( et ce n'est pas le matos qui manque sur le champs de bataille )
Ce qui serait encore plus délirant quand il se retrouve véritablement de chair et de sang dans le monde virtuel.
De plus ça paraitra plus "crédible " dans la réalité vis a vis de ses compagnons qui pourront penser que c'est son robot qui l'a reconstitué...

Sinon deux trois broutilles à améliorer selon moi à la fin de la onzième partie : Other-side (Partie 2).;

Pour l'ange ou dieu de la mort, tu as l'embarras du choix, Shinigami ( japon ) Yama ( inde ) Azraël ( moyen orient )Thanatos - Atropos (Grec) Pluton (Romain)
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Mort_(mythologie)
Avec une préférence pour Yama avec sa sa sœur jumelle Yamî, sa shakti, qui après sa mort devient la déesse Yamunâ.
Perso je le trouve assez sympa avec sa couronne de crânes ;
http://fr.wikipedia.org/wiki/Yama

Remplace Holly mazinger par Deva mazinger quand il se retrouve "nimbé d'une aura de lumière" , (auréole ça fait couillon)
Les trucs en sanscrit "deva" (देव en devanāgarī) ça fait plus exotique puis t'as la racine sanscrite DIV- qui signifie entre autre« resplendir ».
Cette racine proviendrait elle-même d'un mot indo-européen *deiwos qui signifie « brillant », dérivé d'une racine *DIW- dont le sens est « briller ». Ce mot se relie étymologiquement par exemple au latin deus, à l'avestique daeva...

Sinon je me suis permis de reformuler ce dialogue pour lui donner un coté plus métaphysique;

Adam : « Qui es-tu ? »
Voix : « Une partie de toi. »
Adam : « Une partie de moi ? Comment t’appelles-tu ? »
Voix : « J’ai porté bien des noms, Je suis l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.»
Adam : « En quoi es-tu une partie de moi ? »
Voix : « Je suis la matrice de l’univers, le pont reliant toutes choses entre elles, je suis en chacun de vous »
Adam : « je n'ai donc de propre existence? »
Voix: « Non, tu es toi, et une partie de moi à la fois, le fruit de tes expériences et l'héritage des tes ancêtres,
mais il est temps maintenant de reprendre nos places »
Adam : « Je ne suis pas sur de savoir laquelle est la mienne. »
voix: « A travers moi ton instinct te guidera »

Merci, c'est aussi un plaisir de relire tes commentaires !!

Alors, pour ce qui est de la résurrection d'Adam, on en avait parler pour la fin de la fic en mp je sais, mais le problème c'est que ça devenait compliqué de garder Adam coincé dans le robot sans qu'il puisse vraiment interagir avec les autres protagonistes. De plus l'Adam version cyborg n'était pas fait pour cette fiction, il venait d'une autre fiction basé sur Evangelion et vu que la fiction du Hell-Mazinger commençait à devenir consistante je me suis dis qu'il était temps de mettre Adam plus en avant que coincé dans le Mazinger...

C'est un choix que j'ai dut faire, j'avais quelques bons chapitres en stock s'il était resté coincé dans le Hell, une ia devait faire son apparition à ses côtés, à la place il y a Perséphone et d'autres choses, que je récupérerai surement mais vu différemment.

Pour la chair et le sang, ceux qui l'ont reconstitué sont les derniers représentants de la race dont tu m'avais parler en mp, donc je pense qu'ils sont capables de recréer des muscles et tout ce qui compose le corps humain. De plus Adam étant un démon désormais, il a un pouvoir de régénération, donc il serait redevenu humain quoi qu'il advienne, mais ton idée de reconstitution via des matériaux pourrait m'intéresser pour tout autre chose dans l'un des futurs chapitres, ton idée va être bien exploité fais moi confiance !!!

Merci pour les noms, je modifierai ça dès que possible !!

Pour ce qui est de la fin, et pour Risan (ton message était plus complet hier soir non ?). Alors, en fait le monologue qu'Adam a à la fin, à deux sens, deux interprétations, celui que tu as compris, et un autre, plus personnel. En fait à travers ce monologue je m'adresse à Adam, oui oui. Je crée plein de fiction, plein de comics, des univers marvel ou dc parallèle, enfin j'écris pas mal ou du moins j'écrivais pas mal, ce cimetière où il finit, toutes ces tombes représentent des héros que j'ai créé mais qui ont disparût ou n'ont jamais été connu que de moi. Quand vient le passage sur les parties de lui, ça se rapporte au fait qu'Adam est constitué de plusieurs choses prises dans d'anciens héros de ma création, d'ou le fait qu'il est fait de partie d'autres et que lui même sera une partie de prochains héros.

Pour Risan, il est le premier héros que j'ai inventé dans un roman que j'avais écrit et il reste la base de beaucoup d'autres de mes héros donc je trouvai légitime que ce soit lui qui vienne à la rencontre d'Adam. A la fin Adam cherche donc à comprendre si il est l'Adam original ou si il découle de l'autre Adam, ce qui est le cas au passage et eux deux découle de celui qui était fait pour Evangelion. Au final avec l'other side Adam obtient son statut de héros à part et plus juste de perso récupéré, toute une symbolique au final ^^

Je vais voir pour rajouter ton dialogue qui est franchement pas mal entre le moment ou il quitte l'univers du nouvel Adam pour retourner dans le sien.

Le monde où il atterrit dans l'other side est au passage comme un univers alternatif, comme dans les comics avec le multivers... Il a juste été envoyé dans un monde où il pouvait affronter le démon qui habitait le Hell et pour s'en débarrasser... Dans l'autre univers ! Sera-t-il présent dans l'univers original ? Et Perséphone ? Elle est là elle aussi et surement dans le Hell qui est sa nouvelle enveloppe. En gros elle a été ramené d'un univers à un autre, à voir ce que ça va donner et les conséquences de tout ça !!

Alors qu'en penses-tu pas mal non ? Et encore le meilleur est à venir !! Avec à nouveau des robots Nagaiens !

Mettre Adam en avant en cassant la symbiose avec son robot est une bonne idée, on dirait presque un accouchement, et j'aime bien l'idée qu'il devienne progressivement humain au fur et à mesure qu'il acquiers des pouvoirs.
En fait je le verrais mieux, au terme de son évolution redevenir lui même humain par ses propres pouvoirs.

Quant aux silhouettes qui le reconstituent, leur pouvoir devrait être limité dans notre dimension par une sorte de pacte ou sortilége les interdisant d'interférer dans notre monde, ( sinon ce seraient des dieux ) par exemple ne pouvoir manipuler que des matériaux inertes...
Maintenant je voyais le Adam reconstitué de la façon que je te propose, davantage comme un humain synthétique type répliquant qu'un cyborg à la terminator.

Pour Risan j'ai viré mes coms car j'avais pas trop compris qui il était en fin de compte, d'autant plus qu'on pourrait penser que Risam est un pseudonyme de Adam lors de sa reconstitution, encore un peu confus pour mes trois neurones...

L'idée du monde alternatif est très bien et j'aime bien la façon dont il sombre dans un chaos à la Dévilman,
Mais pourrait il être également une vision du passé?
Le monde tel qu'il est dans ta fic aurait pu être anéanti par une guerre avec des démons qui ont poussé les humanité à s'entre tuer?...

que dire de plus , sinon... meilleur réveil! Du simple point de vue littéraire, j'aime bien la façon dont tu reprend le paragraphe du réveil...

Tu as du talent Big Jeeg!

J'aime beaucoup ses ellipses narratives,
Au fait BJ tu as des liens ou on pourrait lire d'autres fics de ton cru?

Merci à vous deux, ça fait plaisir d'entendre ça, vraiment merci !! Pour mes autres fictions, j'avoue en avoir faites quelques unes, mais elles sont pour la plupart non publié et non achevé. J'en avais une sur Evangelion, quelques chapitres de fait, puis un brouillon de ce qui allait se passer, idem pour quelques autres sur des jeux vidéos mais j'ai jamais vraiment voulu les publiers, ça intéresse rarement les fictions... On peut dire que celle ci est la seule avec un réel suivis, j'ai des commentaires de votre part, des vues, donc je continue, ça intéresse des personnes et je commence à bien aimer écrire sur Adam et ses compagnons !!

Ce que j'aime beaucoup c'est écrire sur des persos déjà éxistants et de faire des suites ou des univers alténatifs. J'avais fait pas mal de super héros marvel, un univers parrallèle et pas mal de saga en one shot. Mais bon ça a aboutie à rien lol J'écris aussi des romans, mais faudrait que j'en envoie un à un éditeur une fois pour voir ! Sinon je pourrai faire un post avec quelques uns de mes écrits pourquoi pas ^^

Merci encore pour vos commentaires !!

Tu sais, il te suffirait de changer les noms des robots de Nagai pour en faire un vrai roman,

Oui pas faux, mais ça n'aurait plus la même saveur, et faire un roman sur des robots sans qu'il y est un lien avec quelque chose de déjà connu pas sur que ça fonctionne réellement. Le top se serait une édition sous couvert de dynamic mdrrrr Le tout bien officiel mais faut pas rêver lol C'est déjà pas mal qu'elle soit ici je vais pas chercher plus ^^

Même si ici ton public est plus limité qu'avec Dynamic, mais nous sommes heureux de te lire! Je surveille la suite!

Merci, la suite va se faire un peu attendre car je suis en plein dans l'écriture d'un roman, et cela demande à être totalement focalisé dessus. Je pense pouvoir me remettre à travailler sur la fiction courant du mois prochain !