Pour l'amour de la Terre - Ce n'est qu'un au-revoir

J'ai essayé d'imaginer une fin différente de celle que nous connaissons, de la série Goldorak !    

Tout était calme ce matin, et pourtant ce n'était qu'une apparence. En effet, le Camp de la Lune Noire venait d'étre localisé grâce aux révélations de Végalia, juste avant qu'elle ne pousse son dernier soupir. Le satellite envoyé par le professeur Procyon avait exploré la zone située sur la face cacbée de la Lune et venait de découvrir l'emplacement de la base.

Alcor : - Maintenant que nous l'avons localisée, il faut aller l'attaquer tout de suite!

Phénicia : " ... Mais Alcor, il ne faut pas agir à la légère, et réfléchir un peu ! tu sais bien que aucun de nos appareils ne peut franchir  l'exosphère ! Même un enfant le saurait !  Il n'y a qu' un fou comme toi pour ne pas l'avoir compris !

Alcor : - Oh oui ! J'avais complètement oublié ce détail ! Au fait, Professeur, votre "Cosmotruc" ?

Le professeur : - Le Cosmorak ? Il est pratiquement terminé, il ne reste plus qu'à le mettre au point !

Alcor : - Mais on aura tout le temps de le mettre au point là haut !!! * "  


Actarus observait l'image sur l'écran radar. Il était songeur. Bien sûr, les appareils de la Patrouille des Aigles ne pouvaient pas atteindre l'espace, tous, sauf un : Goldorak ! Depuis des mois, il avait lutté pour empêcher que la planête bleue subisse le même sort que sa planète d'origine. Il n'avait pas le droit à présent, connaissant la localisation du Camp de la Lune Noire, de rester là sans réagir. Bien sûr, ce qu'il n'ignorait pas, c'est qu'à l'heure présente il était seul et qu'il courait un très gros risque s'il s'aventurait vers la base ennemie, qu'il risquait de perdre Goldorak et sa vie, mais qu'il n'avait pas d'autre choix. Afin de partir l'esprit tranquille il demanda à Alcor s'il pouvait emmener Phénicia jusque sur Euphor à bord de Cosmorak et remit à sa soeur le Symbole de la Royauté d'Euphor, un superbe pendentif que lui avait remis son père juste avant qu'il ne soit assassiné par le sinistre superrintendant Sogrady.

Pendant un moment, il projeta de partir vers le Camp de la Lune Noire au cours de la patrouille matinale mais il se ravisa, après toutes ces recommandations à son "frère de l'espace", Alcor se serait méfié.

La journée s'écoula ainsi, une magnifique journée inondée de soleil, entre les patrouilles et les visites au Ranch du Bouleau Blanc, une journée semblable aux autres, et pourtant....


(*) les passages en italique reprennent les dialogues de la série)

super Gurendaiza  

Bravo.....  

  

Si vous voulez, j'ai posté mes autres mini-fanfics !   

merci  

J'ai lu les autres sujets, tu as un style intéréssant.

Merci !       

 


De retour dans sa chambre, Actarus  s'assit à son bureau et se mit à écrire une lettre destinée à son père adoptif ainsi qu'à sa soeur et ses amis, un message qu'il déposerait juste avant son départ.

La nuit fut très longue et pénible pour notre ami. Quand il parvenait à s'endormir, ce n'était que pour faire de terribles cauchemars où il se voyait à bord de Goldorak détruit par les forces de Véga, et assistant à l'invasion de la Terre sans pouvoir intervenir.

A quatre heures, n'y tenant plus, baigné de sueur, il sortit de son lit et à la fenêtre, contempla la Lune qui semblait le défier.

- Oui, il faut que je parte maintenant, avant que les autres ne se réveillent et avant que Véga n'échafaude un plan!

Il avait également pris la précaution d'ouvrir discrètement les sas de la route n°2, le personnel de garde de nuit risquant de s'apercevoir de son départ s'il empruntait la sortie située  juste sous le laboratoire.

Avant de  rejoindre Goldorak, il regarda une dernière fois ce paysage qu'il connaissait si bien à présent, ce paysage pour lequel il avait risqué sa vie bien souvent.

Le robot s'éleva rapidement dans le ciel alors qu'il avait une dernière pensée pour son père adoptif, sa soeur et ses amis.


"- Terre, puisses-tu rester aussi belle et paisible que tu l'es aujourd'hui ! Père, merci d'avoir été un aussi bon père, et d'avoir accueilli avec tant de bonté l'étranger que je suis ! Le prince d'Euphor doit retourner sur Euphor. Père, pardon de te quitter de cette façon. La seule manière de prouver ma reconnaissance à la Terre, est de lui offrir ma vie et de  la débarrasser définitvement de Véga !!!" *


Cette nuit là, le cosmos était sublime, des miliers d'étoiles brillaient de tous leurs feux comme pour l'encourager dans son entreprise. Depuis près de deux années qu'il prenait Goldorak afin d'aller combattre, il avait fini par apprécier de se trouver à son bord. Bien sûr, son opinion vis à vis de la guerre n'avait pas changé, mais un lien s'était tissé entre l'homme qu'il était et le robot, une masse inerte qui s'animait et prenait vie lorsqu'il s'installait dans le cockpit. Il lui arrivait souvent de l'encourager lorsqu'il sentait son robot prêt à lâcher prise. Et pendant les combats, leurs vies ne faisaient qu'une. Son esprit vagabondait ainsi pendant que Goldorak approchait inexorablement de l'astre mort.


* Dialogue extrait de la série - épisode 73

merci  

C'est bien consrtuit.

Merci les amis !    

Sur le camp de la Lune Noire, l'ambiance était plutôt sinistre. Horos était mort, les effectifs de l'armée diminuaient dangereusement ainsi que la matière première pour fabriquer de nouveaux Golgoths. De plus, il était de plus en plus difficile de puiser de nouvelles sources d''énergie en l'absence de nouvelles planètes conquises. Cela deviendrait problématique pour lancer de nouveaux plans pour l'invasion de la Terre. En outre, le Grand Stratéguerre venait de perdre sa fille. Si dans un premier temps il était resté abattu en contemplant son pendentif où son beau visage semblait encore  lui sourire, rapidement sa nature avait repris le dessus et à présent il voulait se venger contre Goldorak et conquérir la Terre coûte que coûte. De plus, un satellite inconnu avait survolé la base, et au lieu de le capturer pour l'examiner, Minos avait donné ordre de le détruire. Son origine resterait donc inconnue.


Et pour couronner le tout, les nouvelles n'étaient pas bonnes : Les prisonniers d'Akérèbe la Rouge s'étaient révoltés et avaient incendié le camp où ils étaient détenus, entraînant la mort de nombreux soldats veghiens. Ils s'étaient ensuite enfuis en s'emparant des vaisseaux et navettes encore en état. Cette révolte risquait de s'étendre parmi les planètes conquises.


Véga : - Il faut les arrêter, Minos ! Envoie Golgoth 76 sur Akérebe !


Minos - Oui Grand Stratéguerre ! Toi, fais partir Golgoth 76 !


Soldat : - Bien commandant ! Oh ! Commandant, que se passe-t-il ? Nos radars sont brouillés, je ne vois plus rien!


Une brume de couleur mauve venait d'apparaître dans le ciel lunaire.


Minos : - Etrange, j'ai l'impression d'avoir déjà vu ce phénomène, mais où ? Sur la Terre je crois, quand.... Non, c'est impossible !!!!

 

merci  

magnifique...merci   

Bravo

Merci à tous !    

  très accrocheur comme histoire!! La suite !!! La suite!!!   

Voilà !  


Le soleil avait fini par se lever sur le Japon. Alcor, Vénusia et Phénicia ainsi que le professeur s''étaient réunis pour prendre le petit déjeuner.

VénusIa - Professeur, avez vous vu Actarus, il n'est pas arrivé !

Le professeur  : - Non Vénusia, je ne l'ai pas vu ce matin, c'est contraire à ses habitudes, lui qui est si matinal ! Et toi, Alcor ?

Alcor : - Hein, quoi ?

Phénicia ; -Tu es tout songeur Alcor !

Alcor  : - Oui les amis !   Phénicia,  ton frère t'as remis le Symbole de la Royauté hier, tu te souviens ? Et puis il m'a demandé si j'étais d'accord pour te conduire sur Euphor, tu n'as pas oublié !

Phénicia - C'est vrai que sur le coup, j'ai été agréablement surprise de recevoir ce présent ! Mais j'ai  fait un rêve étrange cette nuit, Goldorak n'arrivait pas à empêcher l'invasion de la Terre ! Oh !!!

Alcor : - Qu'y a -t-il Phénicia ?

Phénicia ;- Mon frère, mon frère est en danger, je le sens !!!

Les trois membres de la Patrouille des Aigles coururent vers la chambre de leur leader mais elle était vide !

Phénicia : - C'est bien ce que je craignais, je me sentais toute drôle depuis mon réveil !

Le professeur : - Les enfants, écoutez moi ! J'ai trouvé un message d'Actarus ! et puis je viens de vérifier, Goldorak n'est plus là !

Alcor : -Est-ce que l'on peut voir  le départ de Goldorak sur les enregistrements de la nuit dernière, et sa direction ?

Le professeur mis en route l'enregistrement depuis le début de la nuit précédente. N'apercevant rien d'anormal dans un premier temps, il mit le visionnage en mode accéléré, jusqu'à  ce qu'il aperçut enfin le départ de Goldorak ; celui-ci se dirigeait sans nul doute possible vers la Lune.

Le professeur ouvrit ensuite l'enveloppe déposée par son fils adoptif et commença à lire :


"Père, quand tu découvriras ce message, je serai déjà bien loin; Je vous en prie, ne pleurez pas mes amis, c'est mon devoir de détruire la base de Véga sur la Lune.

Père, merci pour m'avoir recueilli, soigné et appris à croire à nouveau en la vie ! Merci à toi, petite soeur pour ton courage et ta spontanéité qui m'ont permis de pouvoir enfin trouver un peu d'insouciance. Merci à toi Vénusia pour ton amitié qui m'a protégé, non ! ton amour pour moi, je t'aime aussi Vénusia ! (à ces mots, les yeux de Vénusia s'emplirent de larmes)   Merci à toi Alcor pour ton courage frisant l'inconscience, qui a risqué ta vie pour me secourir comme un frère, malgré tout ce que j'ai pu te dire lorsque tu es arrivé, mon frère de l'espace ! Mais mon destin est de combattre Véga et de protéger la Terre, l'univers au péril de ma vie. S'il devait m'arriver quelque chose, promettez moi de finir mon travail !

Actarus prince d'Euphor à bord de Golorak."

Vénusia - Il faut aller l'aider, tout de suite !

Le professeur : - Mais il doit déjà être arrivé au dessus du Camp de la Lune Noire !

Alcor :- Il faut le rejoindre  ! Prenons Cosmorak, nous ne pouvons pas le laisser mourir sans tenter quelque chose !

Le professeur eut envie de les en dissuader, c'était de la folie, surtout que le Cosmorak n'avait pas fait son vol d'essai, mais son fils adoptif était là haut..

Le professeur : -  Allez-y les enfants, vous avez l'autorisation de décoller. Mais surtout, soyez prudents !

Quelques instants plus tard, le Cosmorak s'élevait dans le ciel.


  

  encore!! encore!!

MERCI  

Excellent amie.

Merci les amis !    

mais de rien  

Goldorak était arrivé en vue de de la base véghienne. Pendant quelques secondes, Actarus fut impressionné par la superficie du camp mais sa détermination était intacte.

- Mégavolt !!!!  

- Planitronks !!!!


Minos : - Grand Stratéguerre, c'est bien le prince d'Euphor ! !

Véga ;  - Lancez le Désorbiteur !!!! ! Il est assez puissant pour le détruire !

Le rayon sortit de la tête située au sommet de la tour. Actarus s'en aperçut de justesse mais n'eut pas le temps de se dégager complètement, et le rayon atteignit les réacteurs du spazer. Celui-ci devenu incontrôlable, le prince eut la présence d'esprit d'éjecter Goldorak de la soucoupe. La tête du robot alla heurter le mur d'un entrepôt servant aux navettes ; quant à la soucoupe porteuse, elle s'abattit au fond d'un cratère, entraînant l'arrêt de la symbiose avec le robot.  Actarus se redressa lentement, Sous la violence du choc, son casque s'était légèrement fissuré au niveau du front et un filet de sang coulait le long de son visage.

Actarus :- Je ne dois pas m'avouer vaincu ! Allez Goldorak, un peu de courage, relève toi !

Le fier robot se releva enfin, heureusement il n'avait que peu souffert de cet alunissage forcé.

- Pulvonium !

- Cornofulgure !


La tête sculptée de la base explosa !

Pendant ce temps à l'intérieur, le Grand Stratéguerre fulminait ! Ainsi Goldorak était parvenu à survivre au rayon antimétéorites !

Véga : - Minos ! Est-ce qu'il nous reste encore des Golgoths en état pour anéantir cette machine du diable ?

Minos : - Orion, peux-tu vérifier ?

Le soldat consulta les données sur l'ordinateur.

le soldat Orion : - Oui, commandant, il nous en reste une quinzaine, mais ce sont des Golgoths de la première génération, contre Goldorak...,

Minos : - Oui, mais il est seul, tu entends, il est  seul ! A quinze contre un, nous avons une chance de l'emporter ! Orion, rappelez ces Golgoths !

Orion : - C'est fait mon commandant !

  

Intéréssante l'idée.

ouff... quinze contre un ?