La case mémorable

Sans lire ton commentaire, j'avais bien reconnu Dark Vador ressemblance troublante sans ses ailes sur le casque!
Pas mal du tout!

La première série série Nova () faisait parfois références aux séries télévisées à la mode dans les années 70, une allusion à Kojak par là, un clin d’œil à Starsky et Hutch par ici :



Dans Nova 21 (Wolfman/Infantino, 10 octobre 1979 © Marvel 1978), le jeune héros rencontre un indicateur, Mr Shuffles (*), aux manières de souteneur qui n'est pas sans rappeler Huggie les Bons Tuyaux, l'indic attitré de Starsky et Hutch...

En mieux sapé quand même... (mais moins bien entouré.)

Un personnage intéressant mais qu'on n'a vu que deux fois, hélas... (Nova étant parti ensuite dans l'espace, laissant en plan une storyline...)

(*) en français : biaiser, finasser, éluder, brouiller ou remuer ou battre les cartes...

Dans Nova 23, 10 décembre 1979, apparaît un nouveau super-héros, la Comète (série Nova, Wolfman/Infantino).

Nouveau, pas vraiment...

En effet, d'autres super-héros, hors Marvel ont déjà porté ce nom... Chez Archie par exemple :



Et il y a son allure...



Véloce, costume rouge zébré d'éclairs, dessiné par Carmine Infantino... Un héros qui n'est pas sans rappeler The Flash qu'Infantino a longuement animé chez DC.



Certes, il vole comme Adam Strange et émet des rayons, mais quand même...

La Comète est un ancien super-héros, clochard rangé des collants depuis que sa famille a été assassinée par la pègre.


Notez l'allure carnavalesque du bourreau. Une case marquante par son efficacité. (Encrage de M. Hands)

Or donc, la Comète, réveillé lors d'un examen médical (ses pouvoirs s'activent sous l'effet des rayons X), reprend du service afin de prêter main forte à Nova contre le Diamant.

Il apprendra, oh surprise, que son fils a survécu à l'attentat et qu'il est devenu le Redresseur, un justicier costumé comme papa...

Où l'on retrouve le thème de la transmission du flambeau de père en fils (et de fil en aiguille © Pierre Dac) dans la tradition du Phantom imaginé par Lee Falk.


Lequel Phantom avait des idées arrêtées mais saines sur l'éducation...

La Comète devient alors le Mentor du jeune Nova aux pouvoirs similaires... (Qui a dit Speed Force ?)

Ainsi donc, même si le personnage est "nouveau" (à défaut d'être original), bien de ses caractéristiques sont familières du lecteur au point de l'accepter d'emblée comme ce qu'il est censé être : un vétéran sur le retour.

That's all folks.

Merci de m'avoir fait découvrir ca l'ami :)

[quote="Zaitchick"]Dans le n°5 de La Bataille des Planètes, la Force G est téléportée au temps des Croisades et affronte le Chevalier Noir, un robot envoyé par leur ennemi, Zoltar.
Et son allure nous est familière :


La Bataille des Planètes n°5, 1er trimestre 1980

Oui, on dirait que Dark Vador s'est laissé pousser les ailes sur le casque (comme Astérix ?) et le cheval sous les fesses ! Et s'il n'a pas pu s'offrir un sabrolaser ( éditions LUG), du moins a-t-il une jolie lance d'énergie qui fonctionne sur le même principe.

Pour ceux que ça intéresse, je parle un peu plus des ressemblances entre ce feuilleton et Starwars ici.[/quote


Il aurait même un petit coté Goldorak ???

C'est incroyable ca :0

Tiré de Spécial Strange n° 20, 20 juin 1980.



Mon premier contact avec les Nouveaux X-Men.
Un de mes potes venait de l'acheter.
J'ai juste entrevu la 1ère page avec cet abominable homme des neiges qui emporte sa victime dans ses bras.
Je suis revenu l'acheter en vitesse plus tard, le magasin allait fermer.
En fait, il s'agissait d'un bon, le Fauve, qui portait son amie Jean Grey alias Phénix, dans ses bras, en plein désert antarctique.
Ils se pensent alors les seuls survivants du groupe, les autres sont enterrés dans la base secrète de Magneto... Mais ressortent en Terre Sauvage où ils affronterons Sauron et Garokk, l'Homme de Pierre.
Claremont/Byrne/Austin au mieux de leur forme !

La vignette montre le Fauve méconnaissable sous la couche de neige, avec les angles inquiétants formés par ses cheveux. L'héroïne est alanguie dans ses bras. Pose ultra-classique des films de monstres (La Créature du Lac Noir, Frankenstein etc.) Le titre de l'épisode est intégré au dessin et même les récitatifs ont l'aspect de blocs gelés.

très marquant comme image!!

Ca saisit comme illustration, très fort en effet

Une bourde de traduction extraite de l'album Martin Mystère, Le Secret de Saint-Nicolas, (novembre 2000, éditons Sémic), p. 207. Un témoin raconte le bombardement fatal du croiseur américain John Harwey à Bari, le 2 décembre 1943. Une bombe provoque l'explosion du bâtiment (1). Or, dans la 2e vignette, celui-ci est rebaptisé... Santa Barbara.

L'explication ? La traductrice a confondu le nom italien de la Sainte-Barbe (nom donné à la poudrière sur un navire de guerre) avec le nom du vaisseau. Et cela aura échappé au relecteur (s'il y en a eu un...)

(1) On est censé dire "bâtiment" lorsqu'on parle d'un navire de guerre.

Dans Spirou 37, Le Réveil du Z (1988), de Tome et Janry, page 1, une allusion perfide à un éminent personnage de SF :


(Le lecteur ressemble à Coluche...)
Plutôt sympa, cette période de Spirou. :)

J'aime bien le "golgoth" avec son rouleau à pâte...

C'est cool de voir ca, quand on regarde vite on dirait que Goldorak à un pénis lol


My god, 30 000 messages et je crois que c'est la première fois que j'écris le nom de cette partie de l'anatomie

Dans les Spectres d'Inverloch (album Valérian n°11 ,1984), Christin s'adresse un clin d’œil...


En citant les personnages de La Partie de Chasse (co-réalisé avec Bilal, chez Dargaud, 1983)

Auto-promotion pour Arédit.
Le type à la mitraillette m'avait impressionné.

Dans l'album Namor n°8, Submariner contre Spiderman (Arédit 1980), deux épisodes des Défenseurs sont proposés en back-up (la série vagabondait des Hulk collection Flash, petit format en NB aux albums Artima en couleurs, tantôt Gamma, tantôt Namor... au gré des trous à boucher.)

Où l'on apprend que Docteur Strange peut être facétieux...


ça mettrait de l'animation dans les meetings.

Où on voit apparaître des elfes flingueurs anti-féministes.

Aucune information n'a ensuite été donnée sur le personnage ni ses motivations.

Et une case marquante (signée Sal Buscema et Klaus Janson)

Une sorcière revient sur terre avec ses acolytes médiévaux.

toujours intéressant à voir même si je ne les connais pas toutes... Merci !

Un beau cliffhanger (merci à M. Patrick Marcel qui a réalisé le scan. ;) )



Galactus par John Buscema.

M'étant a moitié fait bouffer par un chien par un bel après-midi de 1972 (enfin, bel après-midi jusqu'à la rencontre avec le clebs), je me retrouvais au repos forcé (alité avec fièvre) et mes parents m'avaient acheté une BD pour me consoler.



Il s'agissait d'une publication Arédit, collection Pop Magazine : Glop.

Les auteurs des bande-dessinées ne sont pas crédités. Il s'agit probablement de tébéos (bandes-dessinées espagnoles).

Glop était un Martien.

Un petit bonhomme, rose, avec deux entonnoirs en guise d'oreilles, un troisième au sommet du crâne, et deux antennes sur la tête.

Il avait aussi une queue comme le marsupilami.

Il était tout nu, mais n'avait pas de sexe. C'était une publication pour enfants.

Il avait deux amis, Germain et Nestor : un blond binoclard et un brun à l'air niais. Banals.

Ensemble, ils vivaient des tas d'aventures, trouvaient des trésors dans des cités perdues en Amazonie ou dans l'espace.

Quand on possède une soucoupe volante, c'est plus pratique.

Or dans une histoire, nos héros se rendent dans l'espace et dans l'avenir... En l'an 2000 !



Comment les auteurs imaginaient-ils alors la conquête spatiale en l'an 2000 ?





© Arédit 1972

Vous reconnaissez la station ?



© Arédit 1972

Et la combinaison ?



© Arédit 1972

Et le module ?

Hé bien, 28 ans avant l'An 2000, on imaginait la conquête de l'espace comme dans... 2001 l'Odyssée de l'Espace de Stanley Kubrick dont on pillait le visuel sans vergogne !

Un visuel sans rapport avec celui du vrai An 2000...



Le futur n'est plus ce qu'il était.

Zaitchick a écrit:

on imaginait la conquête de l'espace comme dans... 2001 l'Odyssée de l'Espace de Stanley Kubrick dont on pillait le visuel sans vergogne !

C'est exactement que je me suis dit avant d'arriver en fin de lecture.

Tout le Western se présente comme une "encyclopédie sur le Western". Périodique mensuel vendu au prix de 1,50F en 1966.
J'ai retrouvé le n°2 au grenier.

Couverture d'Yves Thos, par ailleurs artiste peintre et créateurs d'affiches pour le cinéma.



Une biographie de Buffalo Bill illustrée par Marcello, le dessinateur de Doc Justice mais aussi des aventures de Rintintin et Rusty.



Buffalo Bill, enrôlé dans les armées de l'Union pendant la guerre de sécession.



Buffalo Bill tuant des bisons (ce qui lui vaut son sobriquet.)



Buffalo Bill échappant aux indiens.



On est davantage dans l'hagiographie que dans la biographie rigoureuse sur la vie d'un cowboy qui sut particulièrement bien vendre son image.

Un article sur un classique du cinéma :



Un sur les locomotives de l'ouest :



Un autre sur les armes de l'ouest :



La 2e partie est occupée par une nouvelle illustrée : une bataille pour l'honneur.
Le récit d'une escorte mouvementée d'une caravane vers l'ouest dans une région infestée d'indien pawnees.



Parmi les émigrants se trouve une belle femme au caractère bien trempé qui deviendra l'épouse du courageux officier qui escorte la caravane - et avec qui elle est, bien entendu - à couteau tiré au début du récit.



La nouvelle est anonyme. L'illustrateur signe N.B.

Enfin, une planche de BD d'humour qui vaut ce qu'elle vaut.



Une revue qui témoigne de la fascination exercée par le genre western dans les années 60-70.

Tom Palmer a durablement officié comme encreur sur la série Starwars © Lucasfilm LTD(Marvel) publiée dans Titans dans les années 80. Sa patte très reconnaissable et son recours à la trame assuraient une identité visuelle à la série. Je ne l'appréciais cependant pas beaucoup, non que je trouve le résultat laid mais -peut-être- l'associais-je au manque d'ampleur des scénarios de la série qui ronronnait. Par contre, lorsque, une fois n'est pas coutume, Lug proposa une de ses peintures en couverture, plutôt que que l'habituelle composition de Jean Frisano (toujours très appliquée mais de plus en plus figée), j'en fus... soufflé.

Jugez-en plutôt.



A l'intérieur, le récit ramenait Boba Fett que le Sarlacc (rebaptisé Sarlaoo dans l'Ecran fantastique à la sortie du film !) avait trouvé "quelque peu indigeste". (Mark Twain n'aurait pas su mieux dire.) Après quelques péripéties mettant en scène notre Corellien favori dont les avoirs sont gelés pour cause de cryogénisation (!) - les gens qui crient au génie, ça me laisse froid -, notre princesse rebelle préférée, des Javas en virée dans leur chenille des sables et des Hommes, des sables, également, mal embouchés, le chasseur de prime temporairement amnésique (c'est treize handicapant) retournait dans le ventre du Sarlacc (enrobé du véhicule des Javas)... Un petit tour et puis s'en va.
Scénario de Marie-Jo Duffy, dessins de Ron Frenz, encrage de Tom Palmer et Tom Mandrake (le Magicien ?)... Les décors ne sont pas de Roger Hart et les costumes ne sont pas de Donald Cardwell (allez-y Mollo !)

Who' s bad ???

Je ne vois pas le rapport.